Texte intégral
Communiqué du Quai d'Orsay du 20 janvier 1990.
- Le ministre de la coopération et du développement devait se rendre à Haïti du 22 au 24 janvier pour présider la 8ème session de la commission mixte franco-haïtienne de coopération.
- Il se proposait à cette occasion d'évoquer la question des droits de l'Homme et d'appuyer le processus démocratique attendu par tous.
- La proclamation de l'état de siège et les arrestations opérées rendant impossible cette mission, le voyage du ministre de la coopération et du développement est annulé et la tenue de la commission mixte différée.
- Communiqué du Quai d'Orsay du 22 janvier 1990.
- Le gouvernement haïtien avait pris l'engagement de mener à bien un processus de démocratisation en Haïti, selon un calendrier électoral devant prendre place cette année.
- L'instauration de l'état de siège, les arrestations et les expulsions de nombreux responsables de partis politiques et mouvements de défense des droits de l'Homme, ainsi que les violences infligées à plusieurs d'entre eux constituent autant d'atteintes à ce processus.
- Le gouvernement français considère que ces mesures constituent un nouveau pas en arrière pour le peuple haïtien, dont la situation économique et sociale est déjà tragique. Il demande au gouvernement haïtien de rapporter ces mesures, de rétablir les garanties constitutionnelles et de réaffirmer son engagement à mettre en oeuvre le processus électoral.
- Le ministre de la coopération et du développement devait se rendre à Haïti du 22 au 24 janvier pour présider la 8ème session de la commission mixte franco-haïtienne de coopération.
- Il se proposait à cette occasion d'évoquer la question des droits de l'Homme et d'appuyer le processus démocratique attendu par tous.
- La proclamation de l'état de siège et les arrestations opérées rendant impossible cette mission, le voyage du ministre de la coopération et du développement est annulé et la tenue de la commission mixte différée.
- Communiqué du Quai d'Orsay du 22 janvier 1990.
- Le gouvernement haïtien avait pris l'engagement de mener à bien un processus de démocratisation en Haïti, selon un calendrier électoral devant prendre place cette année.
- L'instauration de l'état de siège, les arrestations et les expulsions de nombreux responsables de partis politiques et mouvements de défense des droits de l'Homme, ainsi que les violences infligées à plusieurs d'entre eux constituent autant d'atteintes à ce processus.
- Le gouvernement français considère que ces mesures constituent un nouveau pas en arrière pour le peuple haïtien, dont la situation économique et sociale est déjà tragique. Il demande au gouvernement haïtien de rapporter ces mesures, de rétablir les garanties constitutionnelles et de réaffirmer son engagement à mettre en oeuvre le processus électoral.