Texte intégral
Je me réjouis de l'accord intervenu entre les 15 qui permet la ratification du protocole de Kyoto par les Quinze membres de l'Union. Depuis 1997 la France n'a pas ménagé ses efforts dans le cadre de l'Union pour faire aboutir la négociation du protocole à Kyoto en décembre 1997. La présidence française de l'Union a été une occasion pour notre pays de faire avancer des négociations difficiles, notamment lors de la conférence préparatoire à Lyon et lors de la conférence de La Haye. Ces étapes ont été un des jalons qui ont permis d'aboutir avec succès à Marrakech en octobre dernier. La France était prête dès le début de 2000 à ratifier ce protocole et nous avons plaidé, malgré la défection américaine, pour sa ratification rapide avant le sommet de Johannesburg qui aura lieu en août 2002. Notre pays peut donc se réjouir particulièrement aujourd'hui de la décision du conseil des ministres de l'Environnement.
Comme le souligne la déclaration adoptée par le conseil à l'initiative de la France, de la Belgique et de l'Allemagne , la discussion doit se poursuivre avec l'administration américaine qui, si elle entend se joindre à l'effort collectif doit mettre en place des actions à la mesure de la responsabilité de ce grand pays qui reste le principal émetteur de gaz à effet de serre
La détermination européenne est essentielle. C'est un signe fort de responsabilité et de soutien à la démarche multilatérale, plus que jamais nécessaire. J'appelle les autres pays développés à s'associer à L'Union Européenne afin que le protocole puisse entrer en vigueur en 2002.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 6 mars 2002)
Comme le souligne la déclaration adoptée par le conseil à l'initiative de la France, de la Belgique et de l'Allemagne , la discussion doit se poursuivre avec l'administration américaine qui, si elle entend se joindre à l'effort collectif doit mettre en place des actions à la mesure de la responsabilité de ce grand pays qui reste le principal émetteur de gaz à effet de serre
La détermination européenne est essentielle. C'est un signe fort de responsabilité et de soutien à la démarche multilatérale, plus que jamais nécessaire. J'appelle les autres pays développés à s'associer à L'Union Européenne afin que le protocole puisse entrer en vigueur en 2002.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 6 mars 2002)