Déclaration de M. Yves Cochet, ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, en réponse à des questions sur les objectifs du gouvernement pour l'année internationale des montagnes, à Chambéry le 1er février 2002.

Prononcé le 1er février 2002

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Texte intégral

1. Pourquoi la France a-t-elle souhaité célébrer l'Année internationale des montagnes ?
La France ne pouvait manquer de participer à cette campagne internationale.
Les massifs couvrent environ un quart du territoire national, concernent 40 % des régions et départements français. Cette célébration doit faciliter l'intégration par tous des problématiques propres aux massifs. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi de lancer le sujet par un appel à projets national. C'est en effet une occasion unique de mobiliser les acteurs, de les mettre en responsabilité vis-à-vis des enjeux de la montagne, d'ouvrir des chantiers nouveaux à partir des préoccupations qui s'exprimeront tout au long de cette année. L'existence de la loi " montagne " - du Conseil national de la montagne, de sa commission permanente - donne au gouvernement des cadres de concertation pour étudier et répondre aux demandes. Celles qui vont émerger à l'occasion de l'année internationale des montagnes seront évidemment prises en compte.
2. Les objectifs que vous avez proposés, au nom du gouvernement, pour cette année internationale des montagnes ont-ils été atteints ?
Le gouvernement a fixé pour la réalisation de cette campagne internationale en France trois objectifs majeurs : rapprocher les citoyens des montagnes de l'ensemble du territoire national, faciliter une approche inter-massifs, mettre en valeur les enjeux que représente la montagne au niveau européen, notamment dans le cadre de la politique de cohésion et envisager les possibilités d'actions spécifiques en faveur de ces espaces
Une première évaluation des projets labellisés, très nombreux, et dont je rappelle que leur mise en place interviendra tout au long de 2002, montre que les acteurs de la montagne se sont engagés dans des actions s'inscrivant résolument dans ces thèmes, avec une prédilection particulière pour le dialogue entre les citoyens et un souci premier, celui de mieux se faire connaître, y compris tant dans les autres massifs français que dans l'ensemble du pays.
3. Quelle est la place pour la France par rapport aux autres nations qui se sont impliquées dans cet événement ?
Aujourd'hui, un grand nombre de pays se sont impliqués dans l'Année internationale des montagnes, une cinquantaine environ. Certains d'entre eux nous ont apporté des témoignages forts à l'occasion du forum de Chambéry. La richesse des propositions exprimées par les acteurs de la montagne conforte la position de la France comme un interlocuteur majeur, en matière de développement durable de la montagne, et plus largement des massifs. L'AIM en France consolide notre ambition de voir cette politique reconnue au niveau européen et contribue au rayonnement de notre pays.
(source http://www.datar.gouv.fr, le 14 mars 2002)