Communiqué des services du Premier ministre, en date du 25 avril 1989, sur l'information publique sur la radioactivité.

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Texte intégral

Dans une lettre du 20 avril adressée à MM. Joxe, ministre de l'intérieur, Evin, ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, Fauroux, ministre de l'industrie et de l'aménagement du territoire, et Lalonde, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de l'environnement et de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs, le Premier ministre rappelle le principe de la transparence de l'information sur la radioactivité dans l'environnement.

"Le gouvernement entend que toute information en ce domaine soit accessible", écrit le Premier ministre.
"Les résultats des mesures réalisées tant par les exploitants nucléaires que, dans leur fonction de surveillance générale de la radioactivité, par le Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants ou l'Institut de Protection de Sûreté Nucléaire, sont publics".

Le SCPRI poursuivra la mise en place de stations automatiques de mesure de la radioactivité ambiante dont les résultats seront disponibles en temps réel dans les préfectures et en particulier sur les sites frontaliers comme Cattenom. Par ailleurs, la diversification des organismes réalisant des mesures de radioactivité est encouragée car "elle complète le dispositif de suivi et renforce la crédibilité des résultats publics".

La commission chargée d'attribuer le label technique à ces organismes sera constituée dans les plus brefs délais, auprès du ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale.

Après la création du Collège de la prévention des risques technologiques, cette décision du Premier ministre est une nouvelle étape dans la politique de prévention et d'information sur les risques majeurs, notamment dans le secteur de l'énergie nucléaire.

Les résultats positifs de notre dispositif de sécurité nucléaire constituent un encouragement pour le gouvernement et tous les partenaires concernés à en poursuivre les travaux d'amélioration, qui par nature ne sont jamais terminés.