Texte intégral
Nous sommes consternés par la poursuite des violences en Yougoslavie, qui coûtent chaque jour plus de vies humaines, en particulier pour la population civile qui est ainsi poussée vers l'exode. Nous sommes persuadés que la poursuite de la violence ne menace pas simplement cette région, mais a des effets sur l'ensemble de l'Europe.
- Nous réaffirmons avec insistance notre condamnation du recours à la force, d'où qu'il vienne. L'effusion de sang en Yougoslavie doit s'arrêter immédiatement. Les affrontements détruisent, un peu plus chaque jour, tout espoir de vie pacifique en commun. Nous sommes convaincus qu'aucune structure étatique ne peut se fonder sur la violence. Nous confirmons la détermination de la Communauté Européenne de ne pas reconnaître des changements de frontières par la force.
- Nous soutenons les efforts de paix de la Communauté européenne et, en particulier, la Conférence de Paix qu'elle a convoquée. Nous saluons particulièrement l'accord de cessez-le-feu que Lord Carrington a négocié le 17 septembre au nom des Douze. Nous demandons à toutes les parties de le respecter immédiatement et intégralement.
- Il s'agit en même temps de tout mettre en oeuvre pour assurer une surveillance efficace, pouvant aller jusqu'à la création d'une zone tampon et à l'envoi d'une force de paix, avec l'accord de toutes les parties. Toute livraison d'armes vers la Yougoslavie doit s'arrêter.
- Nous souhaitons que l'accord de cessez-le-feu et notre démarche visant à assurer sa mise en oeuvre efficace et durable reçoivent le soutien actif de la CSCE et des Nations unies.
- La démarche que nous proposons réclame une cohésion politique étroite des douze Etats-membres de la Communauté ainsi que la coordination permanente des actions qui en résulteront au sein de l'UEO.
- Nous soulignons notre conviction que le droit à l'autodétermination doit être respecté et qu'il appartient aux peuples de l'exercer s'ils le souhaitent, par des moyens pacifiques et démocratiques. Dans le même temps, il faut assurer la garantie des droits des minorités concernées.
- Nous proposons que toutes les questions en suspens dans ce contexte soient discutées au sein de la Conférence de Paix. Cela inclut de soumettre les questions restées litigieuses à la Commission d'arbitrage établie dans le cadre de la Conférence.
- Nous exprimons l'espoir que nos propositions seront acceptées par toutes les parties, comme base pour une solution juste, pacifique et bénéficiant d'une garantie internationale. Celle-ci doit correspondre aux souhaits des peuples de Yougoslavie ; elle doit également comprendre les droits des minorités et tout ce qui s'y rattache, conformément à l'acte final d'Helsinki et à la Charte de Paris. Seule une telle solution offre des perspectives d'avenir pacifique pour la Yougoslavie.
- Nous pensons qu'au terme du processus, la Communauté européenne devra engager le dialogue politique et la coopération économique avec toutes les parties concernées sur des bases nouvelles.
- Nous réaffirmons avec insistance notre condamnation du recours à la force, d'où qu'il vienne. L'effusion de sang en Yougoslavie doit s'arrêter immédiatement. Les affrontements détruisent, un peu plus chaque jour, tout espoir de vie pacifique en commun. Nous sommes convaincus qu'aucune structure étatique ne peut se fonder sur la violence. Nous confirmons la détermination de la Communauté Européenne de ne pas reconnaître des changements de frontières par la force.
- Nous soutenons les efforts de paix de la Communauté européenne et, en particulier, la Conférence de Paix qu'elle a convoquée. Nous saluons particulièrement l'accord de cessez-le-feu que Lord Carrington a négocié le 17 septembre au nom des Douze. Nous demandons à toutes les parties de le respecter immédiatement et intégralement.
- Il s'agit en même temps de tout mettre en oeuvre pour assurer une surveillance efficace, pouvant aller jusqu'à la création d'une zone tampon et à l'envoi d'une force de paix, avec l'accord de toutes les parties. Toute livraison d'armes vers la Yougoslavie doit s'arrêter.
- Nous souhaitons que l'accord de cessez-le-feu et notre démarche visant à assurer sa mise en oeuvre efficace et durable reçoivent le soutien actif de la CSCE et des Nations unies.
- La démarche que nous proposons réclame une cohésion politique étroite des douze Etats-membres de la Communauté ainsi que la coordination permanente des actions qui en résulteront au sein de l'UEO.
- Nous soulignons notre conviction que le droit à l'autodétermination doit être respecté et qu'il appartient aux peuples de l'exercer s'ils le souhaitent, par des moyens pacifiques et démocratiques. Dans le même temps, il faut assurer la garantie des droits des minorités concernées.
- Nous proposons que toutes les questions en suspens dans ce contexte soient discutées au sein de la Conférence de Paix. Cela inclut de soumettre les questions restées litigieuses à la Commission d'arbitrage établie dans le cadre de la Conférence.
- Nous exprimons l'espoir que nos propositions seront acceptées par toutes les parties, comme base pour une solution juste, pacifique et bénéficiant d'une garantie internationale. Celle-ci doit correspondre aux souhaits des peuples de Yougoslavie ; elle doit également comprendre les droits des minorités et tout ce qui s'y rattache, conformément à l'acte final d'Helsinki et à la Charte de Paris. Seule une telle solution offre des perspectives d'avenir pacifique pour la Yougoslavie.
- Nous pensons qu'au terme du processus, la Communauté européenne devra engager le dialogue politique et la coopération économique avec toutes les parties concernées sur des bases nouvelles.