Texte intégral
M. Serra, ministre de la défense de l'Espagne, et M. Giraud, ministre de la défense de la France, ont eu aujourd'hui des entretiens informels approfondis sur l'ensemble des points d'intérêt commun bilatéraux entre l'Espagne et la France en matière de défense et de sécurité.
- 1 - Les deux ministres ont évoqué la situation au lendemain du sommet de l'Alliance des 2 et 3 mars dernier à Bruxelles. Ils ont procédé à un large échange de vues sur les conséquences pour la sécurité de l'Europe et de l'Alliance des évolutions récentes en matière de désarmement, notamment après l'accord soviéto-américain de Washington sur la limitation des forces nucléaires intermédiaires, et se sont en particulier accordés sur l'importance, dans ce contexte, de la réaffirmation de la nécessité d'une politique crédible de dissuasion fondée sur une combinaison appropriée d'armes nucléaires et conventionnelles.
- 2 - Ils ont aussi évoqué les autres négociations de désarmement en cours et, en particulier, celle sur l'élimination globale des armes chimiques, ainsi que les perspectives de nouvelles négociations sur la stabilité conventionnelle en Europe.
- 3 - Les deux ministres ont insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts entrepris pour le renforcement du pilier européen de l'Alliance. Pour sa part, le ministre de la défense français a rappelé le soutien de son gouvernement à l'élargissement de L'UEO aux pays qui, comme l'Espagne et le Portugal, souscrivent aux principes généraux énoncés dans la plateforme de sécurité commune européenne adoptée par les pays membres de cette organisation le 27 octobre 1987.
4 - Les deux ministres ont plus particulièrement mis l'accent, dans leurs entretiens, sur l'importance capitale pour la sécurité de l'Europe de la dimension méditerranéenne. Dans cet esprit, ils ont donné leur approbation à la signature d'un accord aéro-maritime en Méditerranée entre l'Espagne et la France. Respectant les engagements de chacun des deux pays à l'égard de l'Alliance Atlantique, cet accord est un premier pas vers une coopération plus large entre la France et l'Espagne en matière de sécurité et de défense en Méditerranée.
- 5 - Abordant les questions d'armement, les ministres de la défense français et espagnol ont aussi réaffirmé la nécessité de renforcer et d'élargir progressivement la coopération industrielle et technologique entre pays européens membres du Groupe Indépendant Européen de Programme, dont l'Espagne assure actuellement la Présidence. A cet égard, les deux ministres ont pris connaissance des discussions menées au niveau des services des trois pays, relatives à l'adhésion de l'Espagne au programme franco-italien de satellite de reconnaissance Hélios. Ils ont noté que ces discussions ont abouti à un ensemble de dispositions générales acceptables par les trois parties ; ces dispositions concernent notamment le droit d'utilisation opérationnelle du système par l'Espagne, la composition de la composante sol espagnole, la participation financière de l'Espagne et les conditions de la participation de l'industrie espagnole au programme.
- Ils sont convenus que sur ces bases générales, un accord trilatéral sera présenté dans les meilleurs délais à la signature des trois ministres de la défense espagnol, français et italien.
- 6 - Les deux ministres ont procédé à un large tour d'horizon sur les perspectives de l'industrie aéronautique militaire en France et en Espagne, en particulier dans le domaine des avions de combat futurs.
- 1 - Les deux ministres ont évoqué la situation au lendemain du sommet de l'Alliance des 2 et 3 mars dernier à Bruxelles. Ils ont procédé à un large échange de vues sur les conséquences pour la sécurité de l'Europe et de l'Alliance des évolutions récentes en matière de désarmement, notamment après l'accord soviéto-américain de Washington sur la limitation des forces nucléaires intermédiaires, et se sont en particulier accordés sur l'importance, dans ce contexte, de la réaffirmation de la nécessité d'une politique crédible de dissuasion fondée sur une combinaison appropriée d'armes nucléaires et conventionnelles.
- 2 - Ils ont aussi évoqué les autres négociations de désarmement en cours et, en particulier, celle sur l'élimination globale des armes chimiques, ainsi que les perspectives de nouvelles négociations sur la stabilité conventionnelle en Europe.
- 3 - Les deux ministres ont insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts entrepris pour le renforcement du pilier européen de l'Alliance. Pour sa part, le ministre de la défense français a rappelé le soutien de son gouvernement à l'élargissement de L'UEO aux pays qui, comme l'Espagne et le Portugal, souscrivent aux principes généraux énoncés dans la plateforme de sécurité commune européenne adoptée par les pays membres de cette organisation le 27 octobre 1987.
4 - Les deux ministres ont plus particulièrement mis l'accent, dans leurs entretiens, sur l'importance capitale pour la sécurité de l'Europe de la dimension méditerranéenne. Dans cet esprit, ils ont donné leur approbation à la signature d'un accord aéro-maritime en Méditerranée entre l'Espagne et la France. Respectant les engagements de chacun des deux pays à l'égard de l'Alliance Atlantique, cet accord est un premier pas vers une coopération plus large entre la France et l'Espagne en matière de sécurité et de défense en Méditerranée.
- 5 - Abordant les questions d'armement, les ministres de la défense français et espagnol ont aussi réaffirmé la nécessité de renforcer et d'élargir progressivement la coopération industrielle et technologique entre pays européens membres du Groupe Indépendant Européen de Programme, dont l'Espagne assure actuellement la Présidence. A cet égard, les deux ministres ont pris connaissance des discussions menées au niveau des services des trois pays, relatives à l'adhésion de l'Espagne au programme franco-italien de satellite de reconnaissance Hélios. Ils ont noté que ces discussions ont abouti à un ensemble de dispositions générales acceptables par les trois parties ; ces dispositions concernent notamment le droit d'utilisation opérationnelle du système par l'Espagne, la composition de la composante sol espagnole, la participation financière de l'Espagne et les conditions de la participation de l'industrie espagnole au programme.
- Ils sont convenus que sur ces bases générales, un accord trilatéral sera présenté dans les meilleurs délais à la signature des trois ministres de la défense espagnol, français et italien.
- 6 - Les deux ministres ont procédé à un large tour d'horizon sur les perspectives de l'industrie aéronautique militaire en France et en Espagne, en particulier dans le domaine des avions de combat futurs.