Texte intégral
Cette journée du 22 juin doit être celle de la rencontre, du recueillement, et de l'action.
Elle vous est dédiée, à vous qui avez fait le choix de servir les autres avec un dévouement qui n'a d'égal que la compétence. Dévouement d'autant plus remarquable que l'égoïsme est devenu un phénomène tellement répandu.
Je veux saluer les sapeurs-pompiers, professionnels ou volontaires, expérimentés ou débutants, jeunes ou vétérans tous unis dans la volonté d'aider, de secourir; de soulager, de rassurer.
Au moment où je vous parle, dans cette cour de l'hôtel Beauvau, des cérémonies sont organisées dans toute la France pour vous rendre hommage avec la même intensité et une égale sincérité.
Cette journée est une occasion précieuse pour prendre le temps de connaître ceux dont le métier est fait de risques et de dangers. Quel contraste entre ces risques, entre cette urgence que vous connaissez si bien, et le calme de cet instant. Pour autant cette journée ne doit être ni un pur symbole, ni une simple formalité. Elle est un point de rencontre entre vous, vos autorités, les hommes et femmes que vous commandez, et la population pour qui vous vous dévouez.
Elle doit faire connaître à tous les Français la qualité de votre engagement et la complexité de votre mission. Trop souvent on ignore la diversité de vos interventions qui ont beaucoup évolué, de la lutte contre l'incendie à votre action lors des catastrophes naturelles, de la prévention des risques technologiques aux interventions sur les accidents de la route. Il reste une constante pour les Français, qui n'a jamais changé au travers des années : votre présence rassurante et efficace dans toutes les circonstances difficiles que peuvent connaître nos compatriotes.
Cette journée doit aussi être celle du recueillement, celle de la mémoire de ceux de vos camarades qui sont morts pour sauver les autres.
Depuis un an, 17 victimes sont ainsi tombées, auxquelles un hommage particulier vient d'être rendu. Ce risque, chacun d'entre vous s'y expose, le connaît, l'affronte en toute conscience. Toute la Nation doit le savoir et le reconnaître. L'indifférence n'a pas sa place dans votre action, elle ne peut pas en avoir non plus dans le cur des Français.
Enfin, je veux aussi que cette journée soit celle d'une nouvelle direction. Elle doit être le jour d'un nouveau départ. Des mesures fortes vont être prises pour vous aider à devenir plus performants encore.
Nous aurons l'occasion, dès les prochaines semaines, d'engager la concertation sur une grande loi de modernisation de la sécurité civile.
Dès aujourd'hui, je voudrais dire un mot sur cette question qui me tient tant à cur et qui est celle du volontariat. Dans notre pays les quatre cinquièmes de nos sapeurs pompiers sont volontaires. On peut considérer ce volontariat comme un miracle social. Je voudrais qu'il en soit tout autrement : je souhaite que les jeunes soient plus motivés pour ces tâches, je veux que le volontariat s'inscrive comme une valeur d'avenir.
Je nommerai dans les jours prochains une personnalité proche du monde des services d'incendie et de secours, un "Monsieur Volontariat", qui sera chargé en concertation avec tous les intéressés de faire des suggestions pour relancer le volontariat et le rendre plus pérenne.
Tel est le message que je voulais vous délivrer : rencontre, hommage, action, sont les trois volets de cette journée qui sera le point de départ d'une nouvelle considération à l'égard des sapeurs pompiers. Soyez assuré de la reconnaissance de la Nation, du soutien du Gouvernement, de l'affection des Français.
(source http://www.interieur.gouv.fr, le 25 juin 2002)
Elle vous est dédiée, à vous qui avez fait le choix de servir les autres avec un dévouement qui n'a d'égal que la compétence. Dévouement d'autant plus remarquable que l'égoïsme est devenu un phénomène tellement répandu.
Je veux saluer les sapeurs-pompiers, professionnels ou volontaires, expérimentés ou débutants, jeunes ou vétérans tous unis dans la volonté d'aider, de secourir; de soulager, de rassurer.
Au moment où je vous parle, dans cette cour de l'hôtel Beauvau, des cérémonies sont organisées dans toute la France pour vous rendre hommage avec la même intensité et une égale sincérité.
Cette journée est une occasion précieuse pour prendre le temps de connaître ceux dont le métier est fait de risques et de dangers. Quel contraste entre ces risques, entre cette urgence que vous connaissez si bien, et le calme de cet instant. Pour autant cette journée ne doit être ni un pur symbole, ni une simple formalité. Elle est un point de rencontre entre vous, vos autorités, les hommes et femmes que vous commandez, et la population pour qui vous vous dévouez.
Elle doit faire connaître à tous les Français la qualité de votre engagement et la complexité de votre mission. Trop souvent on ignore la diversité de vos interventions qui ont beaucoup évolué, de la lutte contre l'incendie à votre action lors des catastrophes naturelles, de la prévention des risques technologiques aux interventions sur les accidents de la route. Il reste une constante pour les Français, qui n'a jamais changé au travers des années : votre présence rassurante et efficace dans toutes les circonstances difficiles que peuvent connaître nos compatriotes.
Cette journée doit aussi être celle du recueillement, celle de la mémoire de ceux de vos camarades qui sont morts pour sauver les autres.
Depuis un an, 17 victimes sont ainsi tombées, auxquelles un hommage particulier vient d'être rendu. Ce risque, chacun d'entre vous s'y expose, le connaît, l'affronte en toute conscience. Toute la Nation doit le savoir et le reconnaître. L'indifférence n'a pas sa place dans votre action, elle ne peut pas en avoir non plus dans le cur des Français.
Enfin, je veux aussi que cette journée soit celle d'une nouvelle direction. Elle doit être le jour d'un nouveau départ. Des mesures fortes vont être prises pour vous aider à devenir plus performants encore.
Nous aurons l'occasion, dès les prochaines semaines, d'engager la concertation sur une grande loi de modernisation de la sécurité civile.
Dès aujourd'hui, je voudrais dire un mot sur cette question qui me tient tant à cur et qui est celle du volontariat. Dans notre pays les quatre cinquièmes de nos sapeurs pompiers sont volontaires. On peut considérer ce volontariat comme un miracle social. Je voudrais qu'il en soit tout autrement : je souhaite que les jeunes soient plus motivés pour ces tâches, je veux que le volontariat s'inscrive comme une valeur d'avenir.
Je nommerai dans les jours prochains une personnalité proche du monde des services d'incendie et de secours, un "Monsieur Volontariat", qui sera chargé en concertation avec tous les intéressés de faire des suggestions pour relancer le volontariat et le rendre plus pérenne.
Tel est le message que je voulais vous délivrer : rencontre, hommage, action, sont les trois volets de cette journée qui sera le point de départ d'une nouvelle considération à l'égard des sapeurs pompiers. Soyez assuré de la reconnaissance de la Nation, du soutien du Gouvernement, de l'affection des Français.
(source http://www.interieur.gouv.fr, le 25 juin 2002)