Texte intégral
R. Elkrief Les Bleus, comme le Parti socialiste à la présidentielle, ont joué la finale avant le premier tour ?
- "Evidemment, la comparaison vient à l'esprit. Mais, c'est un peu vrai, oui. C'est un peu, toute proportion gardée - les deux champs ne sont pas les mêmes - la même erreur. L'idée de penser que les premiers matchs, les premières étapes sont acquises d'avance et que donc, il faut se concentrer sur la fin. Alors que la leçon qu'il faut en tirer, c'est sans doute que toutes les étapes, tous les pas à faire doivent être conquis, gagnés."
C'était quoi : une trop grande assurance, une trop grande arrogance ?
- "Non, "arrogance", le mot est fort. Sans doute, une erreur d'analyse, une trop grande assurance. Mais il y a aussi une autre leçon : hier matin, toute la France a tremblé devant son poste de télévision, parce qu'on pensait que c'était encore possible et cela l'était. On a perdu, on aurait pu gagner. Et c'est la leçon : c'est qu'un match n'est jamais perdu avant d'avoir été joué jusqu'au bout. Et cela vaut aussi pour les élections législatives."
Chacun en tire, effectivement, la leçon qu'il veut. Mais néanmoins, si on revient sur les conséquences de cette défaite, "le carrosse devenu citrouille", comme le disait un de mes confrères ce matin dans la presse écrite, qu'est-ce que cela va avoir comme conséquence, à votre avis, sur le moral des Français ?
- "Vous parlez des Bleus ou vous parlez des socialistes ?"
Les socialistes, a priori, on va en reparler ! Mais sur les Bleus, vous qui êtes l'ancien ministre de l'Economie, qu'est-ce que cela peut avoir comme conséquences ?
- "Evidemment, la victoire de 1998 avait eu un effet formidable. Cela avait relancé la confiance en soi, la consommation. Cela avait participé de la confiance que la France avait. C'est un peu facile de dire que la France gagne au football sous Jospin et qu'elle perd sous Raffarin. Mais néanmoins, c'est quand même vrai que l'effet qu'on pouvait attendre une victoire de la France ou, du moins, du bon comportement de la France peut-être en finale, même si la France n'avait pas gagné, est quelque chose que nous n'aurons pas. Néanmoins, je ne suis pas pessimiste sur les mois qui viennent en matière de consommation. Je l'ai dit avant les élections, je ne vais pas changer d'avis maintenant, que la gauche ou que la droite gagne le 16 juin."
Et l'abstention ? A. Duhamel en parlait : dimanche prochain, c'est un des enjeux du deuxième tour des législatives ?
- "L'abstention est considérable et c'est pour cela que je dis que la partie n'est pas terminée. Si l'abstention était à des étiages faibles par rapport aux moyennes historiques, on pourrait dire que les jeux sont faits. Là, il y a eu de nombreux points d'électeurs qui ne sont pas venus, puisqu'on a à peu près 35 % d'abstention. Et dans ces conditions, 3, 4, 5 % d'électeurs qui viendraient voter en plus et qui voteraient à gauche, peuvent changer la donne. J'ai vraiment le sentiment que l'abstention est plus à gauche qu'à droite, que beaucoup d'électeurs sont restés chez eux en se disant : "non, finalement", soit certains en se disant : "c'est perdu". Ils avaient tort. D'autres se disant finalement : "Je me suis mobilisé le 5 mai, mais on m'a fait voter Chirac, moi qui suis à gauche, je n'avais pas envie. Maintenant, ça va comme ça, je reste chez moi."
Et il y a ceux aussi qui se sont dits : "Ils ont été peut-être un peu trop sûrs d'eux. Il faut que je les sanctionne. Ils ne m'ont pas entendu. Ils ne m'ont pas écouté !"...
- "Admettons-le ! Je pense qu'on a essayé d'écouter. Ceci dit, la leçon à tirer de ce qui s'est passé à l'élection présidentielle prendra plus que quinze jours pour être totalement formulée. Mais peut-être y en a-t-il, vous avez raison, qui ont pensé cela. Le résultat, c'est qu'un certain nombre d'électeurs de gauche sont restés chez eux, d'où l'abstention massive que l'on a connue. Si cette abstention se réduit tant soit peu au second tour - et c'est cela que j'appelle les électeurs de gauche -, alors les conditions peuvent changer beaucoup. Il y a beaucoup de circonscriptions dans lesquelles l'écart entre le vainqueur et le perdant sera de 1 %, 1,5 % à l'arrivée. 1,5 %, ce n'est pas grand chose, quand il y a eu autant d'abstentionnistes. Et c'est donc pour cela que, comme pour les Bleus, tant que le coup de sifflet final n'est pas sifflé, la partie n'est pas perdue."
Néanmoins, on a vu que la cohabitation avait donné des problèmes - vous-même l'avez dénoncée souvent. Qu'est-ce que vous pouvez expliquer à un électeur de gauche ? A priori, le PS ne gagnera pas ces élections. Quel intérêt pour lui finalement...
- "Deux choses : je reviens d'abord sur l'idée que le PS ne gagnera pas. Vous avez, malheureusement, sans doute raison, cela va être difficile. Mais, rappelez-vous 1967. Certains de nos auditeurs sont suffisamment âgés pour s'en souvenir : en 1967, au premier tour, la droite avait gagné massivement et finalement, au deuxième tour, elle n'avait plus que deux voix d'avance. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Gardons cela à l'esprit ! Maintenant, si la droite doit gagner les élections le 16 juin, il est très important, me semble-t-il, que le RPR transformé en UMP, n'ait pas tous les pouvoirs dans sa main. Cela ne serait jamais passé. La droite a eu tous les pouvoirs, comme la gauche a eu parfois tous les pouvoirs. Mais un seul parti avoir tous les pouvoirs dans sa main, ça ne s'est jamais passé. Et même F. Bayrou, qui fait partie aujourd'hui de la droite, bien entendu..."
Qui vient de faire alliance, qui vient de faire un accord de désistement...
- "Exactement. Cela montre bien qu'il fait partie [de l'UMP], il le dit lui-même, il dit que jamais on n'aura vu autant le RPR tenir les rênes. Si bien d'ailleurs que les élus de l'UDF n'auront strictement aucun poids dans cette majorité, si la droite doit gagner..."
Ils sont représentés aussi au Gouvernement. Le Premier ministre n'est pas d'origine RPR malgré tout.
- "Oui, entendons-nous bien. On sait très bien comment Monsieur Juppé a fait ce gouvernement. Mais je ne veux pas chicaner là-dessus. Il est clair pour tous les Français - d'ailleurs, le président de la République l'a voulu - que tous les pouvoirs sont concentrés maintenant entre les mains de la nouvelle UMP. Je crois que ceci est dangereux, qu'il faut des contrepoids dans une démocratie, que si la droite doit gagner - ce qui ne paraît pas acquis, mais admettons-le pour le raisonnement - alors, il ne faut pas qu'il y ait 350, 400 députés de droite, que le contrepoids à l'Assemblée nationale est nécessaire, et que partout où un candidat de gauche peut être élu, il faut que la gauche se mobilise."
Vous disiez que la réflexion après le 21 avril ne pouvait pas se faire en quinze jours. Néanmoins, on voit un nouveau paysage à gauche se dessiner : le Parti socialiste reste relativement stable ; en revanche le Parti communiste agonise et les Verts stagnent également. Qu'est-ce que vous faites ? Comment se reconstruit cette gauche ?
- "On verra la reconstruction une fois qu'on aura franchi le mur. Maintenant, ce qui me semble important, c'est que nous réfléchissions, que l'on gagne ou que l'on perde, à ce qu'est que le socialisme du XXIème siècle. Je pense que nous ne pouvons pas rester sur un certain nombre d'idées qui étaient sans doute justes, mais qui ne sont plus obligatoirement adaptées à la période qui vient. Nous avons besoin d'y réfléchir, et c'est dans ce sens que je dis que cela ne se fait pas en cinq minutes. Il y a des erreurs de campagne qu'on peut analyser très vite. Mais il y a des erreurs plus profondes que les Français nous ont signifiées le 21 avril et auxquelles il faut qu'on consacre plus de réflexion, pour voir comment construire, en France comme en Europe - ce n'est pas propre à la France - une gauche qui soit sur ses valeurs de justice sociale, de liberté, mais qui soit adaptée à ce que les Français attendent aujourd'hui."
Précisément, est-ce que le Parti socialiste peut s'engager, par exemple autour d'hommes comme vous qui se revendiquent comme modernes, sur une voie "blairiste" ?
- "D'abord, je n'aime pas beaucoup cette terminologie "d'homme moderne"..."
Mais, à force de ne pas vouloir les mots, rien n'avance...
- "Non, je suis un réformiste et par ailleurs, le blairisme est quelque chose qui est adapté sans doute au Royaume-Uni. Mais l'histoire n'est pas la même, ils ont eu 23 ans de gouvernement de droite avec Madame Thatcher, Monsieur Major ensuite. Je ne pense pas que nous aurons la même chose en France, les conditions sont différentes. En revanche, ce dont je suis sûr, c'est que nous avons besoin d'une refondation, à l'intérieur du Parti socialiste, aussi importante dans le mouvement, pas obligatoirement dans la direction, aussi importante à l'intérieur du parti que ce qui a existé ailleurs. Mais, encore une fois, ceci est pour plus tard. Ne restons pas là-dessus !
L. Jospin vous a téléphoné, comme à d'autres candidats ? Il paraît qu'il a appelé D. Vaillant...
- "Je l'ai eu au téléphone dimanche soir. Je l'ai trouvé combatif, et d'ailleurs, c'est une des choses qui me donne de l'espoir pour l'avenir."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 12 juin 2002)
- "Evidemment, la comparaison vient à l'esprit. Mais, c'est un peu vrai, oui. C'est un peu, toute proportion gardée - les deux champs ne sont pas les mêmes - la même erreur. L'idée de penser que les premiers matchs, les premières étapes sont acquises d'avance et que donc, il faut se concentrer sur la fin. Alors que la leçon qu'il faut en tirer, c'est sans doute que toutes les étapes, tous les pas à faire doivent être conquis, gagnés."
C'était quoi : une trop grande assurance, une trop grande arrogance ?
- "Non, "arrogance", le mot est fort. Sans doute, une erreur d'analyse, une trop grande assurance. Mais il y a aussi une autre leçon : hier matin, toute la France a tremblé devant son poste de télévision, parce qu'on pensait que c'était encore possible et cela l'était. On a perdu, on aurait pu gagner. Et c'est la leçon : c'est qu'un match n'est jamais perdu avant d'avoir été joué jusqu'au bout. Et cela vaut aussi pour les élections législatives."
Chacun en tire, effectivement, la leçon qu'il veut. Mais néanmoins, si on revient sur les conséquences de cette défaite, "le carrosse devenu citrouille", comme le disait un de mes confrères ce matin dans la presse écrite, qu'est-ce que cela va avoir comme conséquence, à votre avis, sur le moral des Français ?
- "Vous parlez des Bleus ou vous parlez des socialistes ?"
Les socialistes, a priori, on va en reparler ! Mais sur les Bleus, vous qui êtes l'ancien ministre de l'Economie, qu'est-ce que cela peut avoir comme conséquences ?
- "Evidemment, la victoire de 1998 avait eu un effet formidable. Cela avait relancé la confiance en soi, la consommation. Cela avait participé de la confiance que la France avait. C'est un peu facile de dire que la France gagne au football sous Jospin et qu'elle perd sous Raffarin. Mais néanmoins, c'est quand même vrai que l'effet qu'on pouvait attendre une victoire de la France ou, du moins, du bon comportement de la France peut-être en finale, même si la France n'avait pas gagné, est quelque chose que nous n'aurons pas. Néanmoins, je ne suis pas pessimiste sur les mois qui viennent en matière de consommation. Je l'ai dit avant les élections, je ne vais pas changer d'avis maintenant, que la gauche ou que la droite gagne le 16 juin."
Et l'abstention ? A. Duhamel en parlait : dimanche prochain, c'est un des enjeux du deuxième tour des législatives ?
- "L'abstention est considérable et c'est pour cela que je dis que la partie n'est pas terminée. Si l'abstention était à des étiages faibles par rapport aux moyennes historiques, on pourrait dire que les jeux sont faits. Là, il y a eu de nombreux points d'électeurs qui ne sont pas venus, puisqu'on a à peu près 35 % d'abstention. Et dans ces conditions, 3, 4, 5 % d'électeurs qui viendraient voter en plus et qui voteraient à gauche, peuvent changer la donne. J'ai vraiment le sentiment que l'abstention est plus à gauche qu'à droite, que beaucoup d'électeurs sont restés chez eux en se disant : "non, finalement", soit certains en se disant : "c'est perdu". Ils avaient tort. D'autres se disant finalement : "Je me suis mobilisé le 5 mai, mais on m'a fait voter Chirac, moi qui suis à gauche, je n'avais pas envie. Maintenant, ça va comme ça, je reste chez moi."
Et il y a ceux aussi qui se sont dits : "Ils ont été peut-être un peu trop sûrs d'eux. Il faut que je les sanctionne. Ils ne m'ont pas entendu. Ils ne m'ont pas écouté !"...
- "Admettons-le ! Je pense qu'on a essayé d'écouter. Ceci dit, la leçon à tirer de ce qui s'est passé à l'élection présidentielle prendra plus que quinze jours pour être totalement formulée. Mais peut-être y en a-t-il, vous avez raison, qui ont pensé cela. Le résultat, c'est qu'un certain nombre d'électeurs de gauche sont restés chez eux, d'où l'abstention massive que l'on a connue. Si cette abstention se réduit tant soit peu au second tour - et c'est cela que j'appelle les électeurs de gauche -, alors les conditions peuvent changer beaucoup. Il y a beaucoup de circonscriptions dans lesquelles l'écart entre le vainqueur et le perdant sera de 1 %, 1,5 % à l'arrivée. 1,5 %, ce n'est pas grand chose, quand il y a eu autant d'abstentionnistes. Et c'est donc pour cela que, comme pour les Bleus, tant que le coup de sifflet final n'est pas sifflé, la partie n'est pas perdue."
Néanmoins, on a vu que la cohabitation avait donné des problèmes - vous-même l'avez dénoncée souvent. Qu'est-ce que vous pouvez expliquer à un électeur de gauche ? A priori, le PS ne gagnera pas ces élections. Quel intérêt pour lui finalement...
- "Deux choses : je reviens d'abord sur l'idée que le PS ne gagnera pas. Vous avez, malheureusement, sans doute raison, cela va être difficile. Mais, rappelez-vous 1967. Certains de nos auditeurs sont suffisamment âgés pour s'en souvenir : en 1967, au premier tour, la droite avait gagné massivement et finalement, au deuxième tour, elle n'avait plus que deux voix d'avance. On ne sait jamais ce qui peut se passer. Gardons cela à l'esprit ! Maintenant, si la droite doit gagner les élections le 16 juin, il est très important, me semble-t-il, que le RPR transformé en UMP, n'ait pas tous les pouvoirs dans sa main. Cela ne serait jamais passé. La droite a eu tous les pouvoirs, comme la gauche a eu parfois tous les pouvoirs. Mais un seul parti avoir tous les pouvoirs dans sa main, ça ne s'est jamais passé. Et même F. Bayrou, qui fait partie aujourd'hui de la droite, bien entendu..."
Qui vient de faire alliance, qui vient de faire un accord de désistement...
- "Exactement. Cela montre bien qu'il fait partie [de l'UMP], il le dit lui-même, il dit que jamais on n'aura vu autant le RPR tenir les rênes. Si bien d'ailleurs que les élus de l'UDF n'auront strictement aucun poids dans cette majorité, si la droite doit gagner..."
Ils sont représentés aussi au Gouvernement. Le Premier ministre n'est pas d'origine RPR malgré tout.
- "Oui, entendons-nous bien. On sait très bien comment Monsieur Juppé a fait ce gouvernement. Mais je ne veux pas chicaner là-dessus. Il est clair pour tous les Français - d'ailleurs, le président de la République l'a voulu - que tous les pouvoirs sont concentrés maintenant entre les mains de la nouvelle UMP. Je crois que ceci est dangereux, qu'il faut des contrepoids dans une démocratie, que si la droite doit gagner - ce qui ne paraît pas acquis, mais admettons-le pour le raisonnement - alors, il ne faut pas qu'il y ait 350, 400 députés de droite, que le contrepoids à l'Assemblée nationale est nécessaire, et que partout où un candidat de gauche peut être élu, il faut que la gauche se mobilise."
Vous disiez que la réflexion après le 21 avril ne pouvait pas se faire en quinze jours. Néanmoins, on voit un nouveau paysage à gauche se dessiner : le Parti socialiste reste relativement stable ; en revanche le Parti communiste agonise et les Verts stagnent également. Qu'est-ce que vous faites ? Comment se reconstruit cette gauche ?
- "On verra la reconstruction une fois qu'on aura franchi le mur. Maintenant, ce qui me semble important, c'est que nous réfléchissions, que l'on gagne ou que l'on perde, à ce qu'est que le socialisme du XXIème siècle. Je pense que nous ne pouvons pas rester sur un certain nombre d'idées qui étaient sans doute justes, mais qui ne sont plus obligatoirement adaptées à la période qui vient. Nous avons besoin d'y réfléchir, et c'est dans ce sens que je dis que cela ne se fait pas en cinq minutes. Il y a des erreurs de campagne qu'on peut analyser très vite. Mais il y a des erreurs plus profondes que les Français nous ont signifiées le 21 avril et auxquelles il faut qu'on consacre plus de réflexion, pour voir comment construire, en France comme en Europe - ce n'est pas propre à la France - une gauche qui soit sur ses valeurs de justice sociale, de liberté, mais qui soit adaptée à ce que les Français attendent aujourd'hui."
Précisément, est-ce que le Parti socialiste peut s'engager, par exemple autour d'hommes comme vous qui se revendiquent comme modernes, sur une voie "blairiste" ?
- "D'abord, je n'aime pas beaucoup cette terminologie "d'homme moderne"..."
Mais, à force de ne pas vouloir les mots, rien n'avance...
- "Non, je suis un réformiste et par ailleurs, le blairisme est quelque chose qui est adapté sans doute au Royaume-Uni. Mais l'histoire n'est pas la même, ils ont eu 23 ans de gouvernement de droite avec Madame Thatcher, Monsieur Major ensuite. Je ne pense pas que nous aurons la même chose en France, les conditions sont différentes. En revanche, ce dont je suis sûr, c'est que nous avons besoin d'une refondation, à l'intérieur du Parti socialiste, aussi importante dans le mouvement, pas obligatoirement dans la direction, aussi importante à l'intérieur du parti que ce qui a existé ailleurs. Mais, encore une fois, ceci est pour plus tard. Ne restons pas là-dessus !
L. Jospin vous a téléphoné, comme à d'autres candidats ? Il paraît qu'il a appelé D. Vaillant...
- "Je l'ai eu au téléphone dimanche soir. Je l'ai trouvé combatif, et d'ailleurs, c'est une des choses qui me donne de l'espoir pour l'avenir."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 12 juin 2002)