Texte intégral
La France et l'Allemagne connaissent depuis l'année dernière une forte reprise après la brusque récession de 1992-93. Cette reprise devrait s'accélérer au cours de cette année. Ce sont notamment les investissements qui connaîtront une nouvelle dynamique.
- La croissance et les réformes structurelles commencent à produire leurs effets sur le marché du travail. La perte d'emplois s'est arrêtée et le nombre de chômeurs est en train de baisser progressivement.
- L'évolution des prix a produit des effets favorables. La France a continué d'enregistrer de très bons résultats en matière de stabilité des prix tandis que l'Allemagne a enregistré un recul sensible de l'inflation.
- La situation des finances publiques s'est aussi améliorée grâce aux mesures d'assainissement engagées dans les deux pays.
- Dans ces conditions, nous estimons que la parité actuelle entre les monnaies des deux pays ne traduit pas les données économiques fondamentales. Nous réaffirmons notre volonté de coopérer et de continuer à mettre en oeuvre des politiques financières rigoureuses pour favoriser la stabilité des changes.
- Ces bons résultats et ces perspectives favorables reflètent également l'efficacité des politiques économiques et budgétaires en France et en Allemagne dans le souci d'arriver à des progrès en matière de convergence dans les deux pays.
- Cependant, des efforts importants seront encore requis en matière d'assainissement budgétaire et d'ajustements structurels afin d'assurer les conditions d'une croissance durable, saine et équilibrée.
- La vigueur de la reprise offre une chance unique de procéder aux ajustements nécessaires, et cela au moindre coût en termes de production et d'emplois.
- En matière budgétaire, la poursuite de l'assainissement permettra la stabilisation puis la décroissance du ratio de dette et renforcera la confiance.
- Une politique budgétaire rigoureuse permettra en outre à la politique monétaire de poursuivre son objectif de stabilité dans des conditions plus favorables.
Les comptes sociaux doivent participer à l'effort de stabilisation des finances publiques que les deux pays ont engagé. Compte tenu du poids important des prélèvements obligatoires, cet effort doit privilégier la maîtrise des dépenses.
- Des réformes ambitieuses ont été engagées en Allemagne, notamment dans le domaine de la santé, qui ont déjà produit des résultats significatifs.
- En France, le gouvernement a également mis en oeuvre des réformes importantes pour arrêter la dégradation des comptes sociaux, notamment en matière de retraites et dans le domaine de la santé. La poursuite de cet effort, indispensable, passe par le rétablissement de l'équilibre de la branche maladie.
- Dans ce contexte, les procédures de convergence prévues par le traité de l'Union européenne jouent un rôle essentiel.
- La présidence allemande a mis en oeuvre ces procédures avec détermination, ce qui a permis de renforcer la discipline macro-économique au sein de l'Union. La présidence française poursuit ces efforts et applique avec rigueur tous les instruments prévus par le traité.
- La mise en oeuvre de politiques monétaire et budgétaire strictement orientées vers la stabilité permettra aux deux pays d'être prêts à temps pour le passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire dans le respect des conditions fixées par le Traité.
- L'Allemagne a déjà atteint le degré de convergence qu'exige le passage à la troisième phase de l'UEM. La France, qui a atteint une situation très satisfaisante en matière de stabilité des prix, devra poursuivre les efforts d'assainissement budgétaire engagés et prendre les mesures permettant de revenir rapidement au respect de la discipline budgétaire du traité.
- Il y a consensus dans les deux gouvernements sur le fait que le respect des échéances prévues par le traité, dans l'optique du passage à la troisième phase, s'accompagne du respect des critères de convergence : la France et l'Allemagne s'opposeront énergiquement à toute tentative visant à assouplir ces critères.
- Dans le même esprit, les deux gouvernements réaffirment leur volonté de s'en tenir aux dispositions équilibrées du traité relatives à l'Union économique et monétaire dans la perspective de la Conférence intergouvernementale de 1996.
- Il va de soi néanmoins que les ministres des finances des deux pays devront être étroitement associés à la préparation et au déroulement de la Conférence intergouvernementale de 1996, compte tenu de ses possibles implications en matière financière.
- Ces progrès en matière de convergence sont indissociables de la préparation à l'introduction de la monnaie unique. La France et l'Allemagne participent activement aux travaux techniques préparatoires nécessaires à la pleine réussite du passage à la troisième phase.
- La croissance et les réformes structurelles commencent à produire leurs effets sur le marché du travail. La perte d'emplois s'est arrêtée et le nombre de chômeurs est en train de baisser progressivement.
- L'évolution des prix a produit des effets favorables. La France a continué d'enregistrer de très bons résultats en matière de stabilité des prix tandis que l'Allemagne a enregistré un recul sensible de l'inflation.
- La situation des finances publiques s'est aussi améliorée grâce aux mesures d'assainissement engagées dans les deux pays.
- Dans ces conditions, nous estimons que la parité actuelle entre les monnaies des deux pays ne traduit pas les données économiques fondamentales. Nous réaffirmons notre volonté de coopérer et de continuer à mettre en oeuvre des politiques financières rigoureuses pour favoriser la stabilité des changes.
- Ces bons résultats et ces perspectives favorables reflètent également l'efficacité des politiques économiques et budgétaires en France et en Allemagne dans le souci d'arriver à des progrès en matière de convergence dans les deux pays.
- Cependant, des efforts importants seront encore requis en matière d'assainissement budgétaire et d'ajustements structurels afin d'assurer les conditions d'une croissance durable, saine et équilibrée.
- La vigueur de la reprise offre une chance unique de procéder aux ajustements nécessaires, et cela au moindre coût en termes de production et d'emplois.
- En matière budgétaire, la poursuite de l'assainissement permettra la stabilisation puis la décroissance du ratio de dette et renforcera la confiance.
- Une politique budgétaire rigoureuse permettra en outre à la politique monétaire de poursuivre son objectif de stabilité dans des conditions plus favorables.
Les comptes sociaux doivent participer à l'effort de stabilisation des finances publiques que les deux pays ont engagé. Compte tenu du poids important des prélèvements obligatoires, cet effort doit privilégier la maîtrise des dépenses.
- Des réformes ambitieuses ont été engagées en Allemagne, notamment dans le domaine de la santé, qui ont déjà produit des résultats significatifs.
- En France, le gouvernement a également mis en oeuvre des réformes importantes pour arrêter la dégradation des comptes sociaux, notamment en matière de retraites et dans le domaine de la santé. La poursuite de cet effort, indispensable, passe par le rétablissement de l'équilibre de la branche maladie.
- Dans ce contexte, les procédures de convergence prévues par le traité de l'Union européenne jouent un rôle essentiel.
- La présidence allemande a mis en oeuvre ces procédures avec détermination, ce qui a permis de renforcer la discipline macro-économique au sein de l'Union. La présidence française poursuit ces efforts et applique avec rigueur tous les instruments prévus par le traité.
- La mise en oeuvre de politiques monétaire et budgétaire strictement orientées vers la stabilité permettra aux deux pays d'être prêts à temps pour le passage à la troisième phase de l'Union économique et monétaire dans le respect des conditions fixées par le Traité.
- L'Allemagne a déjà atteint le degré de convergence qu'exige le passage à la troisième phase de l'UEM. La France, qui a atteint une situation très satisfaisante en matière de stabilité des prix, devra poursuivre les efforts d'assainissement budgétaire engagés et prendre les mesures permettant de revenir rapidement au respect de la discipline budgétaire du traité.
- Il y a consensus dans les deux gouvernements sur le fait que le respect des échéances prévues par le traité, dans l'optique du passage à la troisième phase, s'accompagne du respect des critères de convergence : la France et l'Allemagne s'opposeront énergiquement à toute tentative visant à assouplir ces critères.
- Dans le même esprit, les deux gouvernements réaffirment leur volonté de s'en tenir aux dispositions équilibrées du traité relatives à l'Union économique et monétaire dans la perspective de la Conférence intergouvernementale de 1996.
- Il va de soi néanmoins que les ministres des finances des deux pays devront être étroitement associés à la préparation et au déroulement de la Conférence intergouvernementale de 1996, compte tenu de ses possibles implications en matière financière.
- Ces progrès en matière de convergence sont indissociables de la préparation à l'introduction de la monnaie unique. La France et l'Allemagne participent activement aux travaux techniques préparatoires nécessaires à la pleine réussite du passage à la troisième phase.