Texte intégral
En France même, en Europe également, dans des dizaines de pays, des femmes, des vieillards, des enfants subissent la pauvreté, parfois la faim, ne bénéficient d'aucune protection, ne reçoivent pas l'aide qu'ils seraient en droit d'attendre au nom de ces mots simples que sont la solidarité et l'humanité. Pour lutter contre cette violence sociale, contre l'insoutenable brutalité qui fait que, dans un même quartier ou sur une même planète, un être humain peut vivre et son semblable à peine survivre, toutes les volontés doivent se mobiliser.
Certes, il ne suffit pas d'un jour pour dire non à ces fléaux. Mais si ce jour est celui qui a permis à un individu supplémentaire de prendre conscience que cela ne peut plus durer, il aura été utile. La journée mondiale du refus de la misère vient chaque année nous rappeler la nécessité de poursuivre le combat pour le respect de droits fondamentaux de tous les êtres humains. Nous devons tous nous y associer. C'est un devoir.
Parmi ceux qui sont placés en situation de détresse, les enfants sont parmi les plus fragiles et les plus exploités. De la misère, ils subissent les formes les plus odieuses. Il y a dix ans pourtant, le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait une Convention protégeant leurs droits. Aujourd'hui, ils demeurent souvent niés ou bafoués. L'Assemblée nationale a décidé d'accueillir dans quelques jours un " Parlement mondial des enfants ". Venus du monde entier, des centaines de filles et de garçons adopteront un manifeste de la jeunesse pour le 21ème siècle, affirmant leur souhait de construire un univers plus juste et dans lequel la misère pourrait être vaincue.
En ce jour, pensons et agissons avec force en faveur des victimes de la misère, en particulier les enfants.
(Source http://www.assemblee-nationale.fr, le 28 octobre 1999)
Certes, il ne suffit pas d'un jour pour dire non à ces fléaux. Mais si ce jour est celui qui a permis à un individu supplémentaire de prendre conscience que cela ne peut plus durer, il aura été utile. La journée mondiale du refus de la misère vient chaque année nous rappeler la nécessité de poursuivre le combat pour le respect de droits fondamentaux de tous les êtres humains. Nous devons tous nous y associer. C'est un devoir.
Parmi ceux qui sont placés en situation de détresse, les enfants sont parmi les plus fragiles et les plus exploités. De la misère, ils subissent les formes les plus odieuses. Il y a dix ans pourtant, le 20 novembre 1989, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait une Convention protégeant leurs droits. Aujourd'hui, ils demeurent souvent niés ou bafoués. L'Assemblée nationale a décidé d'accueillir dans quelques jours un " Parlement mondial des enfants ". Venus du monde entier, des centaines de filles et de garçons adopteront un manifeste de la jeunesse pour le 21ème siècle, affirmant leur souhait de construire un univers plus juste et dans lequel la misère pourrait être vaincue.
En ce jour, pensons et agissons avec force en faveur des victimes de la misère, en particulier les enfants.
(Source http://www.assemblee-nationale.fr, le 28 octobre 1999)