Texte intégral
Le Premier ministre a réuni, le 20 juin, le Comité interministériel de l'aide au développement créé par le décret du 20 mars 1996.
- La création de ce comité interministériel avait été annoncée lors de la réforme de l'organisation administrative et institutionnelle de l'aide publique au développement présentée le 7 février dernier.
- Le comité interministériel de l'aide au développement (CIAD) présidé par le Premier ministre comprend les ministres des affaires étrangères, de l'économie et des finances ainsi que les ministres délégués chargés de la Coopération, du budget et du Commerce extérieur. Le ministre chargé de l'action humanitaire d'urgence a été invité à participer à cette réunion.
- Le comité interministériel qui, aux termes du décret le constituant, est chargé plus particulièrement de définir les orientations relatives aux objectifs et aux modalités de l'aide publique au développement dans ses aspects bilatéraux et multilatéraux, a permis de faire le point sur la position française avant la réunion des Chefs d'Etat et de gouvernements membres du G7 à Lyon. La France est en effet, au sein des instances internationales, un avocat particulièrement actif de la cause de l'aide au développement, qui sera un des thèmes majeurs du sommet de Lyon.
- Il a entendu des exposés des ministres des affaires étrangères et de l'économie et des finances sur la part de l'aide française au développement, en particulier par rapport à celles des autres Etats industrialisés. Le CIAD a dégagé, pour l'avenir, les orientations et les priorités pour l'aide publique au développement. Conformément aux termes du décret du 20 mars, le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères chargé de la Coopération a fait un point précis sur l'aide française à l'Afrique qui reste prioritaire dans notre action.
Le Premier ministre a également souligné que si la France restait un des pays qui fait de l'aide publique au développement un des axes majeurs de son action extérieure, les contraintes budgétaires nous imposent une très grande rigueur dans la gestion de celle-ci. Il a ainsi demandé que soit constitué très rapidement une cellule indépendante chargée de l'évaluation de l'efficacité de l'aide française qui analysera les actions des différentes administrations. Un rapport sera communiqué aux Présidents et rapporteurs des commissions compétentes du Parlement. Le comité a évoqué le rapport de M. Marchand, parlementaire en mission, qui sera publié, et dont les propositions seront examinées prochainement par le ministre délégué chargé de la Coopération dans le cadre du comité de coordination avec le secteur privé
- Le Premier ministre a demandé que le débat prévu au Parlement sur le budget d'action extérieure de la France donne lieu à un débat public sur l'aide au développement. Le comité s'est félicité de la mise en oeuvre de la réforme du dispositif institutionnel de l'aide au développement décidé en février dernier. Le Premier ministre a demandé que le comité se réunisse à nouveau d'ici la fin de l'année 1996.
- La création de ce comité interministériel avait été annoncée lors de la réforme de l'organisation administrative et institutionnelle de l'aide publique au développement présentée le 7 février dernier.
- Le comité interministériel de l'aide au développement (CIAD) présidé par le Premier ministre comprend les ministres des affaires étrangères, de l'économie et des finances ainsi que les ministres délégués chargés de la Coopération, du budget et du Commerce extérieur. Le ministre chargé de l'action humanitaire d'urgence a été invité à participer à cette réunion.
- Le comité interministériel qui, aux termes du décret le constituant, est chargé plus particulièrement de définir les orientations relatives aux objectifs et aux modalités de l'aide publique au développement dans ses aspects bilatéraux et multilatéraux, a permis de faire le point sur la position française avant la réunion des Chefs d'Etat et de gouvernements membres du G7 à Lyon. La France est en effet, au sein des instances internationales, un avocat particulièrement actif de la cause de l'aide au développement, qui sera un des thèmes majeurs du sommet de Lyon.
- Il a entendu des exposés des ministres des affaires étrangères et de l'économie et des finances sur la part de l'aide française au développement, en particulier par rapport à celles des autres Etats industrialisés. Le CIAD a dégagé, pour l'avenir, les orientations et les priorités pour l'aide publique au développement. Conformément aux termes du décret du 20 mars, le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères chargé de la Coopération a fait un point précis sur l'aide française à l'Afrique qui reste prioritaire dans notre action.
Le Premier ministre a également souligné que si la France restait un des pays qui fait de l'aide publique au développement un des axes majeurs de son action extérieure, les contraintes budgétaires nous imposent une très grande rigueur dans la gestion de celle-ci. Il a ainsi demandé que soit constitué très rapidement une cellule indépendante chargée de l'évaluation de l'efficacité de l'aide française qui analysera les actions des différentes administrations. Un rapport sera communiqué aux Présidents et rapporteurs des commissions compétentes du Parlement. Le comité a évoqué le rapport de M. Marchand, parlementaire en mission, qui sera publié, et dont les propositions seront examinées prochainement par le ministre délégué chargé de la Coopération dans le cadre du comité de coordination avec le secteur privé
- Le Premier ministre a demandé que le débat prévu au Parlement sur le budget d'action extérieure de la France donne lieu à un débat public sur l'aide au développement. Le comité s'est félicité de la mise en oeuvre de la réforme du dispositif institutionnel de l'aide au développement décidé en février dernier. Le Premier ministre a demandé que le comité se réunisse à nouveau d'ici la fin de l'année 1996.