Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Si vous le voulez bien, je vais me concentrer, dans ma brève réponse, sur la question de la Birmanie. La situation est tout à fait déplorable dans ce pays et cela fait plusieurs années que ce régime a été condamné et sanctionné. Nous venons d'ailleurs, au sein des Quinze de confirmer les sanctions, il y a quelques jours, dans un Conseil Affaires générales et nous avons précisé les mesures à l'encontre des responsables du régime. Car, de plus en plus, nous adoptons des sanctions en essayant de faire attention qu'elles n'aient pas de répercussion sur la population. Par exemple, les titulaires des différents postes de responsabilité sont sanctionnés par des gels de leurs avoirs s'ils en ont, il y a des mesures concernant les interdictions de visas, nous avons renforcé l'interdiction de toute exportation de matériels servant à la répression, par exemple. C'est la réalité de notre politique à l'égard de la Birmanie.
Ensuite, la question que vous posez, c'est celle d'un investissement extérieur en Birmanie. Je voudrais vous dire à cet égard que notre part de marché, 0,5 %, est absolument infime dans ce pays, et par conséquent, ce n'est pas ce que la France y fait ou pas qui change grand chose. Je voudrais également vous indiquer que le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont plus d'investissements que la France en Birmanie et dans des proportions considérables. Ceci est lié à l'Histoire.
Concernant cette entreprise, la Birmanie, qui est un pays fermé sur lui-même depuis extrêmement longtemps, en proie d'ailleurs à des guerres civiles, est, selon tous les pays européens, peu sensible à ce type d'actions parce qu'il ne vit pas de l'aide extérieure. Aucune action de ce genre n'a réussi à dévier le cours de ce régime qui a une politique détestable, j'en suis tout à fait d'accord. En ce qui concerne la présence de Total que l'on ne peut pas caractériser comme vous le faites. Je voudrais vous dire simplement que nous sommes malgré tout sensibles à ce que des entreprises occidentales françaises ou autres puissent apporter une contribution concrète à l'amélioration du mode de vie des Birmans. C'est dans ce sens qu'il y a encore quelques jours, j'ai écrit au PDG de Total, M. Desmarest en lui demandant de faire évoluer les conditions d'insertion de son entreprise dans ce pays.
Nous avons donc une politique de condamnation et de sanctions, et nous portons attention à la réalité de la situation du peuple birman.
(Source http://wwww.diplomatie.gouv.fr, le 27 avril 2000)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
Si vous le voulez bien, je vais me concentrer, dans ma brève réponse, sur la question de la Birmanie. La situation est tout à fait déplorable dans ce pays et cela fait plusieurs années que ce régime a été condamné et sanctionné. Nous venons d'ailleurs, au sein des Quinze de confirmer les sanctions, il y a quelques jours, dans un Conseil Affaires générales et nous avons précisé les mesures à l'encontre des responsables du régime. Car, de plus en plus, nous adoptons des sanctions en essayant de faire attention qu'elles n'aient pas de répercussion sur la population. Par exemple, les titulaires des différents postes de responsabilité sont sanctionnés par des gels de leurs avoirs s'ils en ont, il y a des mesures concernant les interdictions de visas, nous avons renforcé l'interdiction de toute exportation de matériels servant à la répression, par exemple. C'est la réalité de notre politique à l'égard de la Birmanie.
Ensuite, la question que vous posez, c'est celle d'un investissement extérieur en Birmanie. Je voudrais vous dire à cet égard que notre part de marché, 0,5 %, est absolument infime dans ce pays, et par conséquent, ce n'est pas ce que la France y fait ou pas qui change grand chose. Je voudrais également vous indiquer que le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont plus d'investissements que la France en Birmanie et dans des proportions considérables. Ceci est lié à l'Histoire.
Concernant cette entreprise, la Birmanie, qui est un pays fermé sur lui-même depuis extrêmement longtemps, en proie d'ailleurs à des guerres civiles, est, selon tous les pays européens, peu sensible à ce type d'actions parce qu'il ne vit pas de l'aide extérieure. Aucune action de ce genre n'a réussi à dévier le cours de ce régime qui a une politique détestable, j'en suis tout à fait d'accord. En ce qui concerne la présence de Total que l'on ne peut pas caractériser comme vous le faites. Je voudrais vous dire simplement que nous sommes malgré tout sensibles à ce que des entreprises occidentales françaises ou autres puissent apporter une contribution concrète à l'amélioration du mode de vie des Birmans. C'est dans ce sens qu'il y a encore quelques jours, j'ai écrit au PDG de Total, M. Desmarest en lui demandant de faire évoluer les conditions d'insertion de son entreprise dans ce pays.
Nous avons donc une politique de condamnation et de sanctions, et nous portons attention à la réalité de la situation du peuple birman.
(Source http://wwww.diplomatie.gouv.fr, le 27 avril 2000)