Texte intégral
Inondations dans le Languedoc-Roussillon : les crédits de l'Environnement dans le cadre des CPER seront mobilisés
Le texte ci-dessous est l'introduction de l'allocution de
Madame Dominique Voynet,
Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, dans le cadre de l'examen des crédits
de l'Aménagement du Territoire
à l'Assemblée Nationale le jeudi 18 novembre 1999.
" Permettez-moi, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, d'évoquer quelques instants les inondations terribles qui se sont produites, dimanche dernier, dans l'Aude, les Pyrénées orientales et le Tarn.
Ministre de l'aménagement du territoire, je suis aussi, comme ministre de l'environnement, ministre en charge des risques naturels majeurs.
Je souhaite faire part de toute ma tristesse et mon émotion, et renouveler ma solidarité et ma sympathie aux populations si durement touchées par ce drame. Le Gouvernement prendra, à cet égard, les mesures nécessaires pour venir en aide aux familles les plus touchées et pour accompagner les travaux nécessaires de réparation des dommages. Comme vous le savez, le Premier ministre est aujourd'hui sur place pour témoigner, concrètement, de cette solidarité de la nation.
Aux côtés des travaux de réparation indispensables et urgents, je souhaite également poursuivre et amplifier une politique volontariste de prévention des risques naturels. Une politique de prévention ne peut pas tout, lorsque des événements complètement exceptionnels se produisent, mais elle peut, dans bien des cas, limiter, voire empêcher les sinistres.
De 1998 à 2000, j'ai ainsi augmenté de 80 % les crédits consacrés par mon ministère à l'élaboration des plans de prévention des risques (PPR). Il convient en effet d'accélérer le rythme pour que les communes les plus exposées soient couvertes dans les meilleurs délais.
Au-delà de la connaissance des risques et des interdictions ou limitations de constructibilité que nous donnent les PPR, il s'agit ensuite de réaliser les travaux indispensables à la protection des zones urbanisées et à l'entretien des ouvrages de protection.
J'entends à cet égard, utiliser pleinement les contrats de plan. Je prévois d'y inscrire, à cet effet, 1,3 milliard de Francs sur les 3,8 milliards de francs que le ministère de l'environnement propose de contractualiser dans la première enveloppe. 400 millions de francs seront consacrés à la poursuite du Plan Loire. J'espère pouvoir dégager 180 millions de francs pour le Languedoc-Roussillon ( 40 Millions de francs seront consacrés aux travaux nécessaires dans les basses plaines de l'Aude, pour un coût total du projet évalué à 170 Millions de francs). "
(source http://www.environnement.gouv.fr, le 24 novembre 1999)
Le texte ci-dessous est l'introduction de l'allocution de
Madame Dominique Voynet,
Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, dans le cadre de l'examen des crédits
de l'Aménagement du Territoire
à l'Assemblée Nationale le jeudi 18 novembre 1999.
" Permettez-moi, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés, d'évoquer quelques instants les inondations terribles qui se sont produites, dimanche dernier, dans l'Aude, les Pyrénées orientales et le Tarn.
Ministre de l'aménagement du territoire, je suis aussi, comme ministre de l'environnement, ministre en charge des risques naturels majeurs.
Je souhaite faire part de toute ma tristesse et mon émotion, et renouveler ma solidarité et ma sympathie aux populations si durement touchées par ce drame. Le Gouvernement prendra, à cet égard, les mesures nécessaires pour venir en aide aux familles les plus touchées et pour accompagner les travaux nécessaires de réparation des dommages. Comme vous le savez, le Premier ministre est aujourd'hui sur place pour témoigner, concrètement, de cette solidarité de la nation.
Aux côtés des travaux de réparation indispensables et urgents, je souhaite également poursuivre et amplifier une politique volontariste de prévention des risques naturels. Une politique de prévention ne peut pas tout, lorsque des événements complètement exceptionnels se produisent, mais elle peut, dans bien des cas, limiter, voire empêcher les sinistres.
De 1998 à 2000, j'ai ainsi augmenté de 80 % les crédits consacrés par mon ministère à l'élaboration des plans de prévention des risques (PPR). Il convient en effet d'accélérer le rythme pour que les communes les plus exposées soient couvertes dans les meilleurs délais.
Au-delà de la connaissance des risques et des interdictions ou limitations de constructibilité que nous donnent les PPR, il s'agit ensuite de réaliser les travaux indispensables à la protection des zones urbanisées et à l'entretien des ouvrages de protection.
J'entends à cet égard, utiliser pleinement les contrats de plan. Je prévois d'y inscrire, à cet effet, 1,3 milliard de Francs sur les 3,8 milliards de francs que le ministère de l'environnement propose de contractualiser dans la première enveloppe. 400 millions de francs seront consacrés à la poursuite du Plan Loire. J'espère pouvoir dégager 180 millions de francs pour le Languedoc-Roussillon ( 40 Millions de francs seront consacrés aux travaux nécessaires dans les basses plaines de l'Aude, pour un coût total du projet évalué à 170 Millions de francs). "
(source http://www.environnement.gouv.fr, le 24 novembre 1999)