Texte intégral
Monsieur le Président, Cher Jean-François Hébert,
Madame la Directrice générale, Chère Nicole Pot,
Cher Joël de Rosnay,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Aujourd'hui est un jour un peu particulier, pour Club.sénat.fr, au moins autant que pour la Cité des sciences. Il s'agit en effet d'ouvrir une première et de célébrer deux anniversaires.
La Première c'est bien évidemment, la sortie du Club.sénat.fr hors les murs du Sénat. C'est en effet la première fois que le Club se déplace, si j'ose dire, en corps constitué.
C'est la première fois aussi, que ses membres, que nous avons fait travailler durement depuis deux ans, à l'école des sénateurs, vont pouvoir effectuer une séance sous le signe de la décontraction. Une fois n'est pas coutume, chers membres, profitez en bien ! Je ne suis pas certain que cela se reproduise. Notre cher trésorier, Georges-Eric Touchard, veille au grain.
Le premier anniversaire, vous vous en doutez, c'est celui du Club. Cela fait en effet deux ans, presque jour pour que j'ai eu l'honneur de lancer officiellement Club.Sénat.fr. Or, parmi toutes les initiatives en direction du monde de l'entreprise que j'ai lancées depuis octobre 1998 le Club occupe une place particulière dans mon cur, car c'est au fond l'initiative la plus proche du travail législatif. Toute délibération est un choix. Tout choix suppose compréhension.
Or, il s'agit bien ici de faire délibérer les acteurs, les penseurs et les régulateurs, bref un ensemble représentatif de l'écosystème de l'économie numérique. Cette économie de demain que nous nous efforçons tous ici de comprendre et de faire comprendre. Club.sénat fait se rencontrer et travailler ensemble des gens de qualité dont le temps est précieux, de façon méthodique, calquée sur le modèle des commissions parlementaires. Le but est d'éclairer, en amont et en accord, le travail du Législateur. En accord, c'est à dire avec lui. En amont, c'est à dire avant que les médias ne s'emparent de tel ou tel sujet, que le Gouvernement réagisse et qu'en fin de compte, le Parlement débatte dans l'urgence et parfois dans la précipitation.
Je dois dire à cet égard, que le choix des sujets opéré par les membres du Club s'est révélé assez heureux, même si bien sûr on peut encore s'améliorer.
De nombreux rapports, servis par des Président(e)s et des rapporteur(e)s de talent, dont beaucoup sont ici présents, sont venus éclairer l'opinion sénatoriale bien avant que les médias s'en emparent.
D'autres rapports sont en cours d'élaboration, comme celui sur l'enseignement par Internet dont le Président est mon ami Pierre Hérisson que je salue et remercie. Je ne doute pas que ces rapports intéresseront le grand public et sauront trouver d'ici peu des traductions législatives.
Club.sénat se veut donc un " laboratoire d'idées " ou, comme diraient nos amis Québecquois, une " penserie ".
Un " espace de remue méninges " donc, installé directement au cur de la Cité. Non pas la Cité des Sciences, mais la Cité tout court. L'homme étant un animal politique, nous sommes donc, cher Jean-François Hébert, dans nos fonctions respectives, beaucoup plus proches, qu'on ne pouvait le penser.
Mais le travail n'est pas tout, et il n'est de grande uvre qui ne puisse s'accomplir dans la bonne humeur. Après tout, c'est à François Rabelais, grand jouisseur devant l'éternel, que nous devons la maxime : " Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ". Cette maxime, résume bien me semble-t-il l'esprit du Club.sénat. C'est la raison pour laquelle nous avons bien volontiers accepté l'invitation de la Cité des sciences, à la suite de l'intervention de Joël de Rosnay, il y a un an jour pour jour, devant les membres du Club.
Précisément, c'est là notre second anniversaire à célébrer, le premier peut-être d'une histoire à écrire ensemble et une invitation très directe pour Joël de Rosnay à récidiver sa prestation. L'an prochain devant Club.sénat !
Je ne vais donc pas, Cher Jean-François Hébert, chère Nicole Pot, rompre par un discours trop long l'esprit ludo-éducatif de notre visite d'aujourd'hui. Je souhaite très simplement, mais très sincèrement vous remercier, du fond du cur, pour nous avoir fait l'honneur de nous montrer en avant première ces expositions qui justifient votre mission au sein de la République. Elles ouvriront, j'en suis convaincu, de nouveaux horizons aux réflexions des membres du Club.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.senat.gouv.fr, le 17 février 2003)
Madame la Directrice générale, Chère Nicole Pot,
Cher Joël de Rosnay,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Aujourd'hui est un jour un peu particulier, pour Club.sénat.fr, au moins autant que pour la Cité des sciences. Il s'agit en effet d'ouvrir une première et de célébrer deux anniversaires.
La Première c'est bien évidemment, la sortie du Club.sénat.fr hors les murs du Sénat. C'est en effet la première fois que le Club se déplace, si j'ose dire, en corps constitué.
C'est la première fois aussi, que ses membres, que nous avons fait travailler durement depuis deux ans, à l'école des sénateurs, vont pouvoir effectuer une séance sous le signe de la décontraction. Une fois n'est pas coutume, chers membres, profitez en bien ! Je ne suis pas certain que cela se reproduise. Notre cher trésorier, Georges-Eric Touchard, veille au grain.
Le premier anniversaire, vous vous en doutez, c'est celui du Club. Cela fait en effet deux ans, presque jour pour que j'ai eu l'honneur de lancer officiellement Club.Sénat.fr. Or, parmi toutes les initiatives en direction du monde de l'entreprise que j'ai lancées depuis octobre 1998 le Club occupe une place particulière dans mon cur, car c'est au fond l'initiative la plus proche du travail législatif. Toute délibération est un choix. Tout choix suppose compréhension.
Or, il s'agit bien ici de faire délibérer les acteurs, les penseurs et les régulateurs, bref un ensemble représentatif de l'écosystème de l'économie numérique. Cette économie de demain que nous nous efforçons tous ici de comprendre et de faire comprendre. Club.sénat fait se rencontrer et travailler ensemble des gens de qualité dont le temps est précieux, de façon méthodique, calquée sur le modèle des commissions parlementaires. Le but est d'éclairer, en amont et en accord, le travail du Législateur. En accord, c'est à dire avec lui. En amont, c'est à dire avant que les médias ne s'emparent de tel ou tel sujet, que le Gouvernement réagisse et qu'en fin de compte, le Parlement débatte dans l'urgence et parfois dans la précipitation.
Je dois dire à cet égard, que le choix des sujets opéré par les membres du Club s'est révélé assez heureux, même si bien sûr on peut encore s'améliorer.
De nombreux rapports, servis par des Président(e)s et des rapporteur(e)s de talent, dont beaucoup sont ici présents, sont venus éclairer l'opinion sénatoriale bien avant que les médias s'en emparent.
D'autres rapports sont en cours d'élaboration, comme celui sur l'enseignement par Internet dont le Président est mon ami Pierre Hérisson que je salue et remercie. Je ne doute pas que ces rapports intéresseront le grand public et sauront trouver d'ici peu des traductions législatives.
Club.sénat se veut donc un " laboratoire d'idées " ou, comme diraient nos amis Québecquois, une " penserie ".
Un " espace de remue méninges " donc, installé directement au cur de la Cité. Non pas la Cité des Sciences, mais la Cité tout court. L'homme étant un animal politique, nous sommes donc, cher Jean-François Hébert, dans nos fonctions respectives, beaucoup plus proches, qu'on ne pouvait le penser.
Mais le travail n'est pas tout, et il n'est de grande uvre qui ne puisse s'accomplir dans la bonne humeur. Après tout, c'est à François Rabelais, grand jouisseur devant l'éternel, que nous devons la maxime : " Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ". Cette maxime, résume bien me semble-t-il l'esprit du Club.sénat. C'est la raison pour laquelle nous avons bien volontiers accepté l'invitation de la Cité des sciences, à la suite de l'intervention de Joël de Rosnay, il y a un an jour pour jour, devant les membres du Club.
Précisément, c'est là notre second anniversaire à célébrer, le premier peut-être d'une histoire à écrire ensemble et une invitation très directe pour Joël de Rosnay à récidiver sa prestation. L'an prochain devant Club.sénat !
Je ne vais donc pas, Cher Jean-François Hébert, chère Nicole Pot, rompre par un discours trop long l'esprit ludo-éducatif de notre visite d'aujourd'hui. Je souhaite très simplement, mais très sincèrement vous remercier, du fond du cur, pour nous avoir fait l'honneur de nous montrer en avant première ces expositions qui justifient votre mission au sein de la République. Elles ouvriront, j'en suis convaincu, de nouveaux horizons aux réflexions des membres du Club.
Je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.senat.gouv.fr, le 17 février 2003)