Texte intégral
Q - Le numéro "un" chinois arrive en France demain et les investisseurs français attendent peut-être beaucoup de cette visite. Le secrétaire d'Etat à l'Industrie peut-il dire que cette visite peut permettre des espoirs d'investissement industriel français en Chine ?
R - Oui, j'ai signé par exemple, hier, un accord avec le ministre chinois de l'Information et de la Communication, portant sur les nouvelles technologies - Internet, le commerce électronique, le multimédia - et donc il y aura un développement commun avec ce très grand pays, 1, 3 milliard d'habitants - qui est maintenant une grande puissance industrielle. Nous avons beaucoup d'espoir. D'ailleurs Alcatel, c'est un symbole, a sa plus grande usine au monde - 3000 personnes - en Chine.
Q - Y a-t-il beaucoup d'internautes en Chine ?
R - Il y a déjà quelques millions d'internautes. Cela se développe très vite ainsi que la téléphonie, par exemple. La Chine construit chaque année autant de lignes téléphoniques que la totalité de l'équipement téléphonique français.
Q - Une France de plus chaque année ?
R - Une France de plus chaque année, oui.
Q - Et dans le domaine de l'information, il faut donc se placer. Pourquoi ? Pour des raisons économiques ou bien politiques ? Parce que c'est la circulation de l'information, de la libre expression ?
R - Pour tout, parce que, dans le développement de l'électronique aujourd'hui, se trouve l'emploi. Derrière les technologies Internet, il y a beaucoup de croissance, il y a beaucoup d'emplois. Et puis aussi parce que cela ouvre le pays sur le monde entier comme cela nous ouvre nous-mêmes sur le monde entier. Par l'échange, on fait évoluer les choses.
Q - Certains à gauche vont avoir des états d'âme à l'occasion de visite du numéro "un" chinois car il y a toujours des problèmes liés aux Droits de l'Homme en Chine, au Tibet. Vous, en tant que supérieur de l'Industrie, cela vous trouble-t-il ?
R - Il faut distinguer les relations d'Etat à Etat et puis faire évoluer les choses, chaque fois que l'on peut, dans le bon sens, avec cette grande nation qui, d'ailleurs, bouge..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 1999)
R - Oui, j'ai signé par exemple, hier, un accord avec le ministre chinois de l'Information et de la Communication, portant sur les nouvelles technologies - Internet, le commerce électronique, le multimédia - et donc il y aura un développement commun avec ce très grand pays, 1, 3 milliard d'habitants - qui est maintenant une grande puissance industrielle. Nous avons beaucoup d'espoir. D'ailleurs Alcatel, c'est un symbole, a sa plus grande usine au monde - 3000 personnes - en Chine.
Q - Y a-t-il beaucoup d'internautes en Chine ?
R - Il y a déjà quelques millions d'internautes. Cela se développe très vite ainsi que la téléphonie, par exemple. La Chine construit chaque année autant de lignes téléphoniques que la totalité de l'équipement téléphonique français.
Q - Une France de plus chaque année ?
R - Une France de plus chaque année, oui.
Q - Et dans le domaine de l'information, il faut donc se placer. Pourquoi ? Pour des raisons économiques ou bien politiques ? Parce que c'est la circulation de l'information, de la libre expression ?
R - Pour tout, parce que, dans le développement de l'électronique aujourd'hui, se trouve l'emploi. Derrière les technologies Internet, il y a beaucoup de croissance, il y a beaucoup d'emplois. Et puis aussi parce que cela ouvre le pays sur le monde entier comme cela nous ouvre nous-mêmes sur le monde entier. Par l'échange, on fait évoluer les choses.
Q - Certains à gauche vont avoir des états d'âme à l'occasion de visite du numéro "un" chinois car il y a toujours des problèmes liés aux Droits de l'Homme en Chine, au Tibet. Vous, en tant que supérieur de l'Industrie, cela vous trouble-t-il ?
R - Il faut distinguer les relations d'Etat à Etat et puis faire évoluer les choses, chaque fois que l'on peut, dans le bon sens, avec cette grande nation qui, d'ailleurs, bouge..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 octobre 1999)