Texte intégral
La France n'est pas en mesure aujourd'hui de lever l'embargo sur la viande bovine britannique
Le Gouvernement français a examiné les conclusions de l'avis de l'Agence française de de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), rendu le 6 décembre, relatif à la viande bovine britannique. Par cet avis, l'Afssa confirme que les mesures nouvelles obtenues lors des discussions menées ces dernières semaines avec les autorités britanniques et la Commission européenne permettent de mieux maîtriser les risques liés aux modes d'alimentation des animaux ou à la transmission de l'ESB par voie maternelle. Toutefois, l'Agence relève la persistance d'éléments de risques plausibles, même s'ils sont non quantifiables, en indiquant notamment que d'autres hypothèses de contamination ne peuvent être écartées. Elle souligne également l'absence d'effet immédiat de certaines des mesures envisagées. Elle insiste enfin sur la nécessité de prendre en compte l'évolution rapide des connaissances scientifiques et épidémiologiques.
Au regard du constat fait par l'Afssa, la France n'est pas en mesure aujourd'hui de lever l'embargo, faute de garanties suffisantes sur les points suivants :
- la définition et la mise en oeuvre des programmes de tests, lesquels doivent être améliorés et élargis. A cet effet, il apparaît nécessaire que soient organisées par la Commission des réunions de travail entre experts scientifiques, notamment britanniques et français ;
- l'adoption d'une base réglementaire communautaire assurant la traçabilité et un étiquetage obligatoire en Europe des viandes bovines et des produits dérivés britanniques.
Le gouvernement français est animé par le souci prioritaire de la santé publique et de la sécurité des consommateurs. Il souhaite poursuivre activement, avec la Commission et ses partenaires, la recherche d'une solution d'ensemble, à partir des acquis de ces dernières semaines qui doivent être complétés et précisés.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 9 décembre 1999)
Le Gouvernement français a examiné les conclusions de l'avis de l'Agence française de de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), rendu le 6 décembre, relatif à la viande bovine britannique. Par cet avis, l'Afssa confirme que les mesures nouvelles obtenues lors des discussions menées ces dernières semaines avec les autorités britanniques et la Commission européenne permettent de mieux maîtriser les risques liés aux modes d'alimentation des animaux ou à la transmission de l'ESB par voie maternelle. Toutefois, l'Agence relève la persistance d'éléments de risques plausibles, même s'ils sont non quantifiables, en indiquant notamment que d'autres hypothèses de contamination ne peuvent être écartées. Elle souligne également l'absence d'effet immédiat de certaines des mesures envisagées. Elle insiste enfin sur la nécessité de prendre en compte l'évolution rapide des connaissances scientifiques et épidémiologiques.
Au regard du constat fait par l'Afssa, la France n'est pas en mesure aujourd'hui de lever l'embargo, faute de garanties suffisantes sur les points suivants :
- la définition et la mise en oeuvre des programmes de tests, lesquels doivent être améliorés et élargis. A cet effet, il apparaît nécessaire que soient organisées par la Commission des réunions de travail entre experts scientifiques, notamment britanniques et français ;
- l'adoption d'une base réglementaire communautaire assurant la traçabilité et un étiquetage obligatoire en Europe des viandes bovines et des produits dérivés britanniques.
Le gouvernement français est animé par le souci prioritaire de la santé publique et de la sécurité des consommateurs. Il souhaite poursuivre activement, avec la Commission et ses partenaires, la recherche d'une solution d'ensemble, à partir des acquis de ces dernières semaines qui doivent être complétés et précisés.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 9 décembre 1999)