Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Je vais vous donner satisfaction car, en effet, je suis de bonne foi. Il y a donc deux assemblées - cela ne vous a pas échappé, vous qui suivez la vie publique attentivement - qui sont appelées à jouer un rôle majeur dans l'avenir, un rôle institutionnel nouveau. D'une part, le Parlement européen - je dépasse la vie partisane pour penser aux grandes institutions - dont aujourd'hui on sait que la Convention présidée par V. Giscard d'Estaing, que toutes les discussions qui se préparent vont renforcer le pouvoir pour donner à cette assemblée une force institutionnelle nouvelle, et la région qui doit, elle aussi, dans l'architecture administrative de notre France avoir des responsabilités nouvelles. Donc, je vous le dis tout simplement : ne voyez pas malice dans les textes qui sont proposés, n'y voyez pas manoeuvre, n'appliquez pas des raisonnements qui sont les vôtres à nos comportements. C'est tout simple : premièrement, nous souhaitons rapprocher les députés européens du terrain, et deuxièmement, nous souhaitons donner stabilité et clarté à des majorités régionales.
Il se trouve que j'ai été député européen et que j'ai été 15 ans durant président de région ; j'ai vu les "combinations", j'ai vu comment on pouvait, avec le FN, en 1998, dire "quelle honte pour les régions que cette situation !". J'ai entendu sur tous les bancs combien tout ceci était inacceptable. Donc, ma réponse est simple : la stabilité, avec une prime, comme pour les municipales - rien d'extraordinaire, vous avez raison, rien de génial -, une prime pour une majorité stable et d'autre part, de la clarté pour qu'entre les deux tours, devant les électeurs soit faite l'union véritable, non pas au troisième tour mais que chacun, au premier tour, avec 5 % des exprimés, puisse participer au vote. Chacun pourra donc participer. C'est l'ouverture au premier tour et au deuxième tour mais devant les électeurs, dans la transparence, les vrais pactes majoritaires. Cela changera par rapport au passé ! Je vous remercie.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 30 janvier 2003)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Je vais vous donner satisfaction car, en effet, je suis de bonne foi. Il y a donc deux assemblées - cela ne vous a pas échappé, vous qui suivez la vie publique attentivement - qui sont appelées à jouer un rôle majeur dans l'avenir, un rôle institutionnel nouveau. D'une part, le Parlement européen - je dépasse la vie partisane pour penser aux grandes institutions - dont aujourd'hui on sait que la Convention présidée par V. Giscard d'Estaing, que toutes les discussions qui se préparent vont renforcer le pouvoir pour donner à cette assemblée une force institutionnelle nouvelle, et la région qui doit, elle aussi, dans l'architecture administrative de notre France avoir des responsabilités nouvelles. Donc, je vous le dis tout simplement : ne voyez pas malice dans les textes qui sont proposés, n'y voyez pas manoeuvre, n'appliquez pas des raisonnements qui sont les vôtres à nos comportements. C'est tout simple : premièrement, nous souhaitons rapprocher les députés européens du terrain, et deuxièmement, nous souhaitons donner stabilité et clarté à des majorités régionales.
Il se trouve que j'ai été député européen et que j'ai été 15 ans durant président de région ; j'ai vu les "combinations", j'ai vu comment on pouvait, avec le FN, en 1998, dire "quelle honte pour les régions que cette situation !". J'ai entendu sur tous les bancs combien tout ceci était inacceptable. Donc, ma réponse est simple : la stabilité, avec une prime, comme pour les municipales - rien d'extraordinaire, vous avez raison, rien de génial -, une prime pour une majorité stable et d'autre part, de la clarté pour qu'entre les deux tours, devant les électeurs soit faite l'union véritable, non pas au troisième tour mais que chacun, au premier tour, avec 5 % des exprimés, puisse participer au vote. Chacun pourra donc participer. C'est l'ouverture au premier tour et au deuxième tour mais devant les électeurs, dans la transparence, les vrais pactes majoritaires. Cela changera par rapport au passé ! Je vous remercie.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 30 janvier 2003)