Texte intégral
Je vous remercie d'avoir accepté notre invitation. Je me réjouis de l'occasion qui m'est offerte de passer le 8 mars avec vous. C'est la première fois, que dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, le ministère fête la femme d'outre-mer.
Aujourd'hui les femmes sont à l'honneur. Il m'a paru important que les femmes d'outre-mer soient spécialement honorées de la Polynésie à la Guyane en passant par la Nouvelle-Calédonie la Martinique, la Guadeloupe ou la Réunion. Et à travers elles toutes les collectivités.
Je sais combien la femme occupe une place importante dans les sociétés ultramarines. Et combien on a encore peu souligné le rôle des femmes dans ces régions. L'engagement des femmes d'outre-mer dans la vie publique ou professionnelle n'est plus à prouver même si beaucoup reste à faire.
Toutefois, il est difficile de pointer ce qui est spécifique dans cet engagement. Au-delà des disparités des situations, quel est le lien qui réunit les femmes d'outre-mer ? Y a-t-il communauté d'expérience ? C'est cette spécificité que nous cherchons à saisir aujourd'hui. Au fond la question centrale que nous nous posons est bien celle-là : que signifie aujourd'hui être femme et être d'outre-mer ?
J'ai voulu que ce soit une rencontre de femmes de divers horizons géographiques, de diverses disciplines. J'ai souhaité aussi que celles qui ont fait ou font leur chemin puissent dialoguer avec les jeunes. Ce partage entre les générations est capital ; et outre-mer, il est d'une richesse inestimable.
Le titre Femmes au-delà des mers : Itinéraires et transmissions renvoie à la diversité et à l'importance de parcours individuels posés comme repères. Ce sont ces parcours singuliers que nous voulons mettre en lumière. Ils traceront alors la route pour les plus jeunes.
Les aînées sont au rendez-vous et je veux saluer tout spécialement Jenny Alpha et Simone Schwartz-Bart. Elles appartiennent toutes deux, avec d'autres bien sûr, à la génération des bâtisseurs grâce à laquelle les femmes d'outre-mer sont aujourd'hui ce qu'elles sont. Leurs itinéraires personnels servent souvent de point d'ancrage. J'ai été frappée de trouver dans le discours des plus jeunes cette référence permanente aux précurseurs. " Racines du futur ", la génération des aînées dialoguera donc avec les plus jeunes.
Regards croisés de femmes, de générations, l'espace tout entier sera consacré à la rencontre, à l'échange et au partage : entre les femmes des différentes collectivités d'outre-mer, entre les femmes d'outre-mer et de métropole, entre femmes d'horizons professionnels ou familiaux différents.
C'est pourquoi, la journée est organisée à la manière d'un parcours de découverte, au détour d'un salon ou d'un film, des femmes impliquées dans tous les secteurs de la vie sociale. Cette journée sera, je le sais, conviviale et chaleureuse.
L'après-midi est organisé autour de divers événements, parfois concomitants pour que tout le monde y trouve son compte : une table ronde, un plateau-débat, deux dialogues de femmes et Pleins feux sur Jenny Alpha. Des films de femmes ou sur des femmes seront également projetés au fil de la journée. Signalons la remarquable série F comme Femmes de Stephen et Stéphanie James ou le documentaire d'Olivier Codol sur Jenny Alpha. Et les enfants auront aussi leur place.
Je voudrais remercier toutes les femmes qui ont travaillé à cette journée, toutes celles également qui nous font le bonheur de participer en donnant de leur personne et de leur talent. Je suis heureuse de l'enthousiasme et de la spontanéité soulevés par cette initiative qui correspondait à une attente certaine. Et il faudrait plusieurs journées pour donner la parole à toutes. Je salue toutes celles qui, à l'image de Simone Schwartz-Bart, Jenny Alpha et Margie Sudre, et toutes les autres, ont chacune dans leur domaine su ouvrir la voie.
Les rencontres de cet après-midi doivent modestement nous permettre d'ouvrir des pistes de réflexion, d'écouter et surtout d'entendre ce que les femmes et les hommes ont à dire pour bâtir l'avenir. Je sais pouvoir compter sur toutes et tous pour aller de l'avant.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 11 mars 2003)
Aujourd'hui les femmes sont à l'honneur. Il m'a paru important que les femmes d'outre-mer soient spécialement honorées de la Polynésie à la Guyane en passant par la Nouvelle-Calédonie la Martinique, la Guadeloupe ou la Réunion. Et à travers elles toutes les collectivités.
Je sais combien la femme occupe une place importante dans les sociétés ultramarines. Et combien on a encore peu souligné le rôle des femmes dans ces régions. L'engagement des femmes d'outre-mer dans la vie publique ou professionnelle n'est plus à prouver même si beaucoup reste à faire.
Toutefois, il est difficile de pointer ce qui est spécifique dans cet engagement. Au-delà des disparités des situations, quel est le lien qui réunit les femmes d'outre-mer ? Y a-t-il communauté d'expérience ? C'est cette spécificité que nous cherchons à saisir aujourd'hui. Au fond la question centrale que nous nous posons est bien celle-là : que signifie aujourd'hui être femme et être d'outre-mer ?
J'ai voulu que ce soit une rencontre de femmes de divers horizons géographiques, de diverses disciplines. J'ai souhaité aussi que celles qui ont fait ou font leur chemin puissent dialoguer avec les jeunes. Ce partage entre les générations est capital ; et outre-mer, il est d'une richesse inestimable.
Le titre Femmes au-delà des mers : Itinéraires et transmissions renvoie à la diversité et à l'importance de parcours individuels posés comme repères. Ce sont ces parcours singuliers que nous voulons mettre en lumière. Ils traceront alors la route pour les plus jeunes.
Les aînées sont au rendez-vous et je veux saluer tout spécialement Jenny Alpha et Simone Schwartz-Bart. Elles appartiennent toutes deux, avec d'autres bien sûr, à la génération des bâtisseurs grâce à laquelle les femmes d'outre-mer sont aujourd'hui ce qu'elles sont. Leurs itinéraires personnels servent souvent de point d'ancrage. J'ai été frappée de trouver dans le discours des plus jeunes cette référence permanente aux précurseurs. " Racines du futur ", la génération des aînées dialoguera donc avec les plus jeunes.
Regards croisés de femmes, de générations, l'espace tout entier sera consacré à la rencontre, à l'échange et au partage : entre les femmes des différentes collectivités d'outre-mer, entre les femmes d'outre-mer et de métropole, entre femmes d'horizons professionnels ou familiaux différents.
C'est pourquoi, la journée est organisée à la manière d'un parcours de découverte, au détour d'un salon ou d'un film, des femmes impliquées dans tous les secteurs de la vie sociale. Cette journée sera, je le sais, conviviale et chaleureuse.
L'après-midi est organisé autour de divers événements, parfois concomitants pour que tout le monde y trouve son compte : une table ronde, un plateau-débat, deux dialogues de femmes et Pleins feux sur Jenny Alpha. Des films de femmes ou sur des femmes seront également projetés au fil de la journée. Signalons la remarquable série F comme Femmes de Stephen et Stéphanie James ou le documentaire d'Olivier Codol sur Jenny Alpha. Et les enfants auront aussi leur place.
Je voudrais remercier toutes les femmes qui ont travaillé à cette journée, toutes celles également qui nous font le bonheur de participer en donnant de leur personne et de leur talent. Je suis heureuse de l'enthousiasme et de la spontanéité soulevés par cette initiative qui correspondait à une attente certaine. Et il faudrait plusieurs journées pour donner la parole à toutes. Je salue toutes celles qui, à l'image de Simone Schwartz-Bart, Jenny Alpha et Margie Sudre, et toutes les autres, ont chacune dans leur domaine su ouvrir la voie.
Les rencontres de cet après-midi doivent modestement nous permettre d'ouvrir des pistes de réflexion, d'écouter et surtout d'entendre ce que les femmes et les hommes ont à dire pour bâtir l'avenir. Je sais pouvoir compter sur toutes et tous pour aller de l'avant.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 11 mars 2003)