Déclaration de M. Jean-François Lamour, ministre des sports, sur les évolutions du mouvement sportif et les conditions du dialogue entre tous les acteurs, Poitiers le 9 octobre 2002.

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Circonstance : Lancement des états généraux du sport en région Poitou-Charentes à Poitiers le 9 octobre 2002

Texte intégral

Monsieur le Préfet,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me trouve aujourd'hui avec vous à Poitiers, pour participer aux réflexions que vous menez dans le cadre des Etats généraux du sport en région Poitou-Charentes. Comme vous le savez, ces Etats généraux, initiés par le Président de la République et annoncés par le Premier ministre dans son discours de politique générale, doivent créer les conditions d'un vrai dialogue entre les acteurs du mouvement sportif, les collectivités locales, les acteurs économiques et l'Etat. Il s'agira de proposer les évolutions du sport français permettant de relever collectivement les défis auxquels il est confronté.
Ces défis sont nombreux.
Le monde d'organisation du sport en France est fondé sur l'articulation des missions de l'Etat et du mouvement sportif, ce qui constitue une situation originale notamment par rapport à la situation de nos partenaires européens. Cette spécificité se traduit notamment par les liens de solidarité entre monde professionnel et monde amateur organisés dans le cadre des fédérations, par un financement public important, au travers du Fond national du développement du sport, mais aussi par le rôle déterminant des cadres techniques et des entraîneurs qui créent un lien humain étroit entre l'Etat et le mouvement sportif.
Ce modèle spécifique et singulier nous voulons le préserver.
Il est aujourd'hui fragile. Si l'on n'y prend garde, en raison des mutations de son environnement économique et international, de sa pratique même, et des exigences légitimes de transparence et d'éthique, le sport français et son mode d'organisation s'exposent à des évolutions non maîtrisées.
Cette spécificité du sport français, c'est aussi celle qui conduit aujourd'hui les collectivités locales à être des partenaires incontournables et essentiels des clubs et des comités locaux, sans pour autant avoir reçu de compétences explicites en ce domaine.Il est aujourd'hui temps de reposer la question de la répartition des compétences et des missions, sans apriori et dans l'unique objectif d'offrir aux sportifs et aux clubs des actions plus proches de leurs besoins et donc, plus efficaces.
Je crois que les meilleurs solutions dans ce domaine naîtront d'un véritable dialogue entre tous les acteurs locaux du sport. Je suis donc là pour vous écoutez et commencer à tracer, avec vous, les pistes d'amélioration du sport de demain.


lors de l'ouverture des Etats Généraux du Sport en Région Poitou-Charentes le Mercredi 9 Octobre 2002
Monsieur le Préfet,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je me trouve aujourd'hui avec vous à Poitiers, pour participer aux réflexions que vous menez dans le cadre des Etats généraux du sport en région Poitou-Charentes. Comme vous le savez, ces Etats généraux, initiés par le Président de la République et annoncés par le Premier ministre dans son discours de politique générale, doivent créer les conditions d'un vrai dialogue entre les acteurs du mouvement sportif, les collectivités locales, les acteurs économiques et l'Etat. Il s'agira de proposer les évolutions du sport français permettant de relever collectivement les défis auxquels il est confronté.
Ces défis sont nombreux.
Le monde d'organisation du sport en France est fondé sur l'articulation des missions de l'Etat et du mouvement sportif, ce qui constitue une situation originale notamment par rapport à la situation de nos partenaires européens. Cette spécificité se traduit notamment par les liens de solidarité entre monde professionnel et monde amateur organisés dans le cadre des fédérations, par un financement public important, au travers du Fond national du développement du sport, mais aussi par le rôle déterminant des cadres techniques et des entraîneurs qui créent un lien humain étroit entre l'Etat et le mouvement sportif.
Ce modèle spécifique et singulier nous voulons le préserver.
Il est aujourd'hui fragile. Si l'on n'y prend garde, en raison des mutations de son environnement économique et international, de sa pratique même, et des exigences légitimes de transparence et d'éthique, le sport français et son mode d'organisation s'exposent à des évolutions non maîtrisées.
Cette spécificité du sport français, c'est aussi celle qui conduit aujourd'hui les collectivités locales à être des partenaires incontournables et essentiels des clubs et des comités locaux, sans pour autant avoir reçu de compétences explicites en ce domaine. Il est aujourd'hui temps de reposer la question de la répartition des compétences et des missions, sans apriori et dans l'unique objectif d'offrir aux sportifs et aux clubs des actions plus proches de leurs besoins et donc, plus efficaces.
Je crois que les meilleurs solutions dans ce domaine naîtront d'un véritable dialogue entre tous les acteurs locaux du sport. Je suis donc là pour vous écoutez et commencer à tracer, avec vous, les pistes d'amélioration du sport de demain.
(Source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 15 octobre 2002)