Déclaration de M. Michel Barnier, ministre délégué aux affaires européennes, en réponse à une question sur le mode d'élection des députés au Parlement européen et sur la proposition de fixer définitivement à Strasbourg le siège du Parlement à l'occasion de la renégociation du traité de l'UE, à l'Assemblée nationale le 5 février 1997.

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C'est vrai : une élection peut en cacher une autre... En 1999, nous élirons à nouveau les députés français au Parlement européen. Et je crois, comme vous, qu'il n'est pas trop tôt pour chercher tous ensemble un système d'élection plus proche des citoyens, et, d'une certaine manière, plus démocratique. Les députés européens doivent rendre des comptes, et se sentir responsables d'un territoire particulier.

Le gouvernement comprend votre souci. Il est prêt à étudier objectivement toutes les idées et toutes les propositions.

Je voudrais dire un mot au sujet du siège du Parlement européen, qui, de temps en temps, est sournoisement remis en cause. Nous sommes résolus à conforter la position de Strasbourg. Le gouvernement est décidé, sous l'impulsion du Premier ministre, à demander, à l'occasion de la renégociation du Traité de l'Union, de fixer une fois pour toutes le siège de toutes les institutions européennes, en particulier celui du Parlement européen, à Strasbourg
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2001)