Texte intégral
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Ministre,
Professeur,
Monsieur le Sénateur-Maire,
Mesdames,
Messieurs,
A plus d'un titre, je suis honoré d'être parmi vous ce soir au terme de ce colloque prestigieux, où se trouvent réunis, entre autres sommités, huit Prix Nobel.
Honoré tout d'abord que la France puisse, par ma voix ce soir, vous accueillir et vous souhaiter la bienvenue.
Honoré également, pour le médecin que je suis, d'être ce soir aux côtés du professeur Watson, dont la découverte de l'ADN a révolutionné, et je tiens à souligner ce mot, la biologie et la médecine modernes. Dans la clinique dont j'avais la charge avant de prendre mes fonctions ministérielles, j'ai pu vivre, au plus près de mes patients, toute l'importance de votre découverte pour la vie quotidienne de centaines de milliers d'êtres humains.
Honoré d'autre part de participer à ces instants brillants pour la science et le savoir. Le Premier ministre a rappelé, il y a quelques jours, l'importance stratégique qu'il accordait à l'effort de recherche. Vous le savez mieux que moi, les réponses techniques et scientifiques aux défis que l'humanité rencontrera demain se construisent dès aujourd'hui.
Parmi ces défis, la protection contre les principales maladies transmissibles constitue une priorité. En effet, la vaccination est, sans aucun conteste, la mesure la plus efficace : pour un coût de quelques euros par enfant, le capital humain de nations entières peut être préservé.
Dans les années 1980, la communauté internationale avait accompli un effort sans précédent : 80 % des enfants étaient vaccinés contre les maladies les plus communes. Mais la vaccination des enfants est évidemment un combat permanent : dès la fin des années 1990, le nombre des enfants vaccinés dans le monde était redescendu à 55 %.
Un nouvel élan était nécessaire : il s'est concrétisé par la création, en 1999, de l'Alliance Mondiale pour les Vaccins et l'Immunisation (GAVI) et la création du Fonds Mondial pour les Vaccins, qui, pour la première fois, réunissent les grandes organisations multilatérales que sont l'OMS, l'UNICEF et la Banque mondiale, mais également des Etats et de grandes entreprises.
Le président de la République a souhaité que la France, désormais, s'engage dans ce nouvel effort pour la préservation et le développement des générations futures. A ce titre, Jean-Pierre Raffarin m'a demandé de vous faire part, ce soir, à Lyon, ville dont le rôle dans la lutte contre les maladies transmissibles est mondialement connu et qui héberge à ce titre un bureau de l'OMS et la très illustre fondation Mérieux, de sa décision : la France accordera, pour la première fois, une somme de 15 millions d'euros, d'ici 2005, au Fonds mondial pour les vaccins.
Honoré, enfin, d'être aux côtés de Lord Sainsbury, ministre britannique de la Recherche. Le Royaume-Uni et la France peuvent avoir des divergences sur les "petits" ou "grands" sujets du monde. Mais l'entente et l'amitié qui nous lient, forgées dans de brillantes réussites comme dans les heures les plus sombres, sont au-dessus de tout. Je tenais à le rappeler devant vous ce soir.
C'est ensemble que nous bâtissons l'Europe de demain et que nous assumons les importantes responsabilités mondiales qui sont les nôtres.
Je tiens à me féliciter de l'excellence de la coopération scientifique entre la France le Royaume-Uni : dans le séquençage du génome humain, la lutte contre le cancer, et demain, probablement, le projet ITER, nous sommes et serons côte à côte.
()
Je vous remercie de votre attention
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 avril 2003)
Monsieur le Ministre,
Professeur,
Monsieur le Sénateur-Maire,
Mesdames,
Messieurs,
A plus d'un titre, je suis honoré d'être parmi vous ce soir au terme de ce colloque prestigieux, où se trouvent réunis, entre autres sommités, huit Prix Nobel.
Honoré tout d'abord que la France puisse, par ma voix ce soir, vous accueillir et vous souhaiter la bienvenue.
Honoré également, pour le médecin que je suis, d'être ce soir aux côtés du professeur Watson, dont la découverte de l'ADN a révolutionné, et je tiens à souligner ce mot, la biologie et la médecine modernes. Dans la clinique dont j'avais la charge avant de prendre mes fonctions ministérielles, j'ai pu vivre, au plus près de mes patients, toute l'importance de votre découverte pour la vie quotidienne de centaines de milliers d'êtres humains.
Honoré d'autre part de participer à ces instants brillants pour la science et le savoir. Le Premier ministre a rappelé, il y a quelques jours, l'importance stratégique qu'il accordait à l'effort de recherche. Vous le savez mieux que moi, les réponses techniques et scientifiques aux défis que l'humanité rencontrera demain se construisent dès aujourd'hui.
Parmi ces défis, la protection contre les principales maladies transmissibles constitue une priorité. En effet, la vaccination est, sans aucun conteste, la mesure la plus efficace : pour un coût de quelques euros par enfant, le capital humain de nations entières peut être préservé.
Dans les années 1980, la communauté internationale avait accompli un effort sans précédent : 80 % des enfants étaient vaccinés contre les maladies les plus communes. Mais la vaccination des enfants est évidemment un combat permanent : dès la fin des années 1990, le nombre des enfants vaccinés dans le monde était redescendu à 55 %.
Un nouvel élan était nécessaire : il s'est concrétisé par la création, en 1999, de l'Alliance Mondiale pour les Vaccins et l'Immunisation (GAVI) et la création du Fonds Mondial pour les Vaccins, qui, pour la première fois, réunissent les grandes organisations multilatérales que sont l'OMS, l'UNICEF et la Banque mondiale, mais également des Etats et de grandes entreprises.
Le président de la République a souhaité que la France, désormais, s'engage dans ce nouvel effort pour la préservation et le développement des générations futures. A ce titre, Jean-Pierre Raffarin m'a demandé de vous faire part, ce soir, à Lyon, ville dont le rôle dans la lutte contre les maladies transmissibles est mondialement connu et qui héberge à ce titre un bureau de l'OMS et la très illustre fondation Mérieux, de sa décision : la France accordera, pour la première fois, une somme de 15 millions d'euros, d'ici 2005, au Fonds mondial pour les vaccins.
Honoré, enfin, d'être aux côtés de Lord Sainsbury, ministre britannique de la Recherche. Le Royaume-Uni et la France peuvent avoir des divergences sur les "petits" ou "grands" sujets du monde. Mais l'entente et l'amitié qui nous lient, forgées dans de brillantes réussites comme dans les heures les plus sombres, sont au-dessus de tout. Je tenais à le rappeler devant vous ce soir.
C'est ensemble que nous bâtissons l'Europe de demain et que nous assumons les importantes responsabilités mondiales qui sont les nôtres.
Je tiens à me féliciter de l'excellence de la coopération scientifique entre la France le Royaume-Uni : dans le séquençage du génome humain, la lutte contre le cancer, et demain, probablement, le projet ITER, nous sommes et serons côte à côte.
()
Je vous remercie de votre attention
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 avril 2003)