Texte intégral
Monsieur le maire,
Madame la ministre,
Monsieur le ministre,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Je suis vraiment très heureux d'être à Saint-Leu, chez vous Monsieur le maire, cher président. Je suis heureux de pouvoir ici commencer à faire un premier bilan de ces 48 heures. Les premières minutes ont été un peu agitées et je me suis dit - " finalement ce département ressemble à pas mal d'autres et finalement on fait beaucoup de kilomètres, on fait beaucoup de vol et puis, finalement, on trouve des banderoles qu'on voit quelquefois ailleurs ." Et puis, au fur et à mesure que j'ai pu avancer dans mon programme de réunion en réunion, de visite en visite, de ville en ville, j'ai vu que les manifestations c'était à un moment et puis après, j'ai vu beaucoup de choses passionnantes et très intéressantes. Et je voudrais vous dire vraiment que j'ai le sentiment que la Réunion c'est une force qui va et qui sait où elle va.
Au début, mes premières minutes, je me dis, " voilà un territoire qui a peur de l'avenir ", et puis au fur et à mesure que j'ai vu vos projets, au fur et à mesure que j'ai vu vos réalisations, que j'ai vu vos ambitions, je me dis, " il y a là une force qui va et qui sait où elle va ." Et tous les trois, on a échangé les uns les autres, pour mesurer cette dynamique et on sera à vos côtés pour les différents projets. On s'est réparti les tâches. Moi je vais faire une grosse partie de la stratégie, ce qui ne marche pas ça sera Brigitte, ce qui marche ce sera moi, et puis Patrick ce sera le parapente, parce que c'est lui le sportif de l'équipe et c'est lui qui avec sa liberté locale vous accompagnera. Je disais une force qui va et qui sait où elle va, parce que vous avez les trois éléments qui me paraissent très importants.
Le premier d'abord, je le dis comme je le pense - ce n'est pas de la flatterie, ce n'est pas parce que j'en suis à mon dixième ou douzième discours que je me laisse épuiser, je suis en pleine forme - mais c'est la qualité des femmes et des hommes qui portent les projets. Il y a ici, chez l'ensemble des élus, dans les équipes politiques, dans les équipes administratives, il y a la qualité humaine et je voudrais saluer l'ensemble des élus, non seulement les élus nationaux, mais l'ensemble des élus locaux qui participent à la dynamique de la Réunion. Parce que ce sont souvent les élus, ceux des conseils municipaux, ici, tout le conseil municipal de Saint-Leu qui participe avec son maire à cette dynamique du territoire et il faut venir ici pour voir que finalement vous êtes un département qui pourrait ressembler aux autres, mais si vous étiez un autre département, vous auriez 300 communes, là, vous en avez 24. Ça veut dire que le rôle de la commune prend une importance toute particulière dans l'aménagement du territoire. Alors je voudrais saluer tous les élus municipaux, leur dire la reconnaissance de la République, parce que c'est du dévouement. Se donner à la vie municipale, c'est difficile, on se fait souvent attraper, les électeurs sont assez exigeants, ils demandent toujours plus et on sait bien qu'on rentre souvent chez nous à des heures assez tardives - c'est pour ça que maintenant, j'emmène ma femme quand je sors... Vous pouvez l'applaudir parce qu'elle a du mérite. Mais surtout je voudrais saluer toutes les femmes et les hommes qui participent à cette vie municipale parce que la commune, c'est là où se passe d'abord la République, c'est là où est le contact avec le citoyens, c'est là où est la proximité, c'est là où notre pays vit et cette commune, elle vit grâce à ses élus qui donnent leur temps, qui donnent leur cur, qui donnent leur talent et je voudrais les remercier et je voudrais vous dire qu'à la Réunion, ce qui me paraît très important aujourd'hui c'est que vous avez des équipes d'hommes et de femmes capables de relever les défis de l'avenir. Vous savez, le pire des désespoirs, c'est quand la matière grise part, quand on ne trouve plus de cadres dirigeants, quand on ne trouve plus de gens pour porter les projets. Des territoires désespérés sont des territoires sans équipe. Ici à la Réunion, vous avez ces équipes pour pouvoir faire face à l'avenir, c'est le premier atout de cette force qui va.
Le deuxième atout, c'est la stratégie et je crois qu'il est très important de vous fixer une stratégie ambitieuse. Terre de France dans l'Océan Indien avec une vision mondiale dans le 21ème siècle, vous avez une stratégie, vous n'êtes pas enfermés dans vos nostalgies, vous n'êtes pas enfermés dans votre insularité, vous êtes un territoire enraciné, mais un territoire ouvert et ça, ça me paraît très très important pour le 21ème siècle. Il faut abattre tous ces murs qu'on a dans les mentalités, aujourd'hui, pour voir le monde avec ses échanges, pour voir le monde tel qu'il est avec lucidité, et je crois que c'est très important d'avoir cette culture de l'ouverture que vous avez vous-mêmes par la diversité de votre histoire. C'est très important de voir aujourd'hui que le monde change et qu'il ne faut pas pleurer face au changement du monde, il faut les assumer pour les maîtriser, et je crois qu'il est très important que la Réunion ait cette ambition. Elle n'a pas peur de son passé, elle n'a pas peur de ses racines, elle n'a pas peur de sa diversité culturelle mais elle n'a pas peur non plus de son avenir, de son ouverture et elle voit son insularité comme un atout. Elle voit finalement sa position géographique, qu'André met juste sur la médiatrice entre la Chine et l'Europe, qu'au fond tout doit passer par la Réunion, un jour ou l'autre, mais c'est une vision qui est très importante. Très souvent vous savez la mentalité nationale a, vis-à-vis du monde international, des réticences, il ne faut pas avoir peur de ces échanges internationaux, il faut essayer de les maîtriser. Bien sûr il y a des risques, mais il faut aussi jouer nos cartes et ça me paraît très important que vous jouiez vos cartes avec ambition. Ce que j'ai vu ici sur le plan de l'agriculture, ce que je vois sur le plan du développement durable, sur la politique de l'eau, ce que je vois sur la politique universitaire, ce que j'ai vu ce matin sur les nouvelles technologies et les ambitions des nouvelles technologies, ce que je vois en permanence dans votre logique de développement, ce sont les stratégies d'avenir et ça, c'est très important. Franchement, c'est sans doute ce qu'il y a de plus important pour un territoire aujourd'hui et l'effort que vous faites sur la qualification et la formation, c'est un élément très important. La formation tout au long de la vie, vous serez prêts pour assumer ces défis, je crois que c'est très important. Des équipes de qualité, une stratégie d'avenir clair et troisièmement, ce très joli nom de Réunion qui en politique s'appelle l'Union.
La Réunion, il n'y a pas de plus beau nom, ça peut être la réunion de famille, ça peut être la réunion de travail, c'est en fait le rassemblement. Quand on s'appelle la Réunion, on porte en soi quelque chose de très grand. Et donc cette Réunion, je crois qu'il faut aussi la vivre politiquement, c'est-à-dire savoir se rassembler - chacun garde sa culture, sa diversité -, mais se rassembler pour porter l'avenir du territoire. Je l'ai déjà dit, mais les territoires divisés sont des territoires condamnés. Je circule en France depuis longtemps, j'ai été président des présidents de régions, j'ai visité tous les départements de métropole, c'est très clair : vous arrivez dans un département, le premier quart d'heure que vous passez, vous voyez, si les équipes politiques sont divisées ou si elles sont rassemblées, s'il y a une capacité de projets, c'est que les équipes se rassemblent, si les équipes sont divisées c'est qu'on ne fait que pleurnicher et se retourner vers le passé. Par cette capacité de se rassembler, les conditions sont réunies pour que la Réunion soit une Union, une Union avec le président de la République, une Union avec le gouvernement, une Union politique au sens le plus noble, pas à l'esprit partisan, je ne vous parle pas d'une organisation partisane qui cherche à imposer, mais une Union majoritaire, une Union populaire. C'est ça ce qu'il faut pour la Réunion, politiquement, pour que tous ensemble vous puissiez porter les projets d'avenir. C'est très important, je vous assure, je vous le dis comme quelque chose de grave parce que vraiment je vois à la fois vos difficultés, mais je vois aussi vos chances et je vous le dis avec sincérité, il y a beaucoup de chance ici. Vous avez tous les atouts de votre avenir, pour peu que vous puissiez dégager ces forces de l'Union.
Je sais, Jean-Luc que les choses ne sont pas toujours faciles. Quand on est maire, quand on est président de conseil général, il y a des moments aussi où on doit s'engager personnellement et assumer des devoirs d'Union. Je sais que c'est difficile, mais je sais qu'il y a là des choses auxquelles il faut penser pour que l'ensemble des équilibres soient respectés. C'est un devoir de chacun aujourd'hui de donner de sa personne pour l'Union, pour qu'on puisse bâtir ensemble l'avenir. C'est très important et je te le demande, tu le sais avec l'affection que j'ai pour toi pour que tu sois, en tant que président de ce département, cet élément fédérateur d'Union qui est indispensable à l'action quotidienne des uns et des autres.
Je voudrais enfin saluer le maire de Saint-Leu avec ses réalisations, avec tout ce qui est fait dans cette commune pour à la fois - là aussi, la formation, le loisir, à la fois le tourisme, l'accueil, - pour faire en sorte qu'il y ait une qualité de vie. Je voudrais aussi saluer ce qui a été fait sur l'habitat, cette qualité de l'habitat qui a été un grand défi de la Réunion, qui reste encore un défi dans un certain nombre d'endroits, on en a parlé ce matin à Saint-Denis, mais je crois qu'il y a là des initiatives qui sont très importantes. Jean-Luc, ta commune t'a apporté sans doute beaucoup de satisfaction, tu as donné beaucoup de toi-même, mais je voudrais dire que pour le visiteur qui est de passage ici à Saint-Leu, le travail se voit, il se voit à la fois dans les réalisations, mais il se voit aussi avec les gens qui, sur le bord de la route, agitent les mains et saluent leur maire, et éventuellement le Premier ministre qui est assis à côté de lui.
Et mon dernier mot est tout simple : c'est mon premier voyage à la Réunion mais je peux vous dire que pour toujours, maintenant, entre la Réunion et moi, il y a une relation d'affection, merci.
(Source premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 13 mars 2003)
Madame la ministre,
Monsieur le ministre,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Je suis vraiment très heureux d'être à Saint-Leu, chez vous Monsieur le maire, cher président. Je suis heureux de pouvoir ici commencer à faire un premier bilan de ces 48 heures. Les premières minutes ont été un peu agitées et je me suis dit - " finalement ce département ressemble à pas mal d'autres et finalement on fait beaucoup de kilomètres, on fait beaucoup de vol et puis, finalement, on trouve des banderoles qu'on voit quelquefois ailleurs ." Et puis, au fur et à mesure que j'ai pu avancer dans mon programme de réunion en réunion, de visite en visite, de ville en ville, j'ai vu que les manifestations c'était à un moment et puis après, j'ai vu beaucoup de choses passionnantes et très intéressantes. Et je voudrais vous dire vraiment que j'ai le sentiment que la Réunion c'est une force qui va et qui sait où elle va.
Au début, mes premières minutes, je me dis, " voilà un territoire qui a peur de l'avenir ", et puis au fur et à mesure que j'ai vu vos projets, au fur et à mesure que j'ai vu vos réalisations, que j'ai vu vos ambitions, je me dis, " il y a là une force qui va et qui sait où elle va ." Et tous les trois, on a échangé les uns les autres, pour mesurer cette dynamique et on sera à vos côtés pour les différents projets. On s'est réparti les tâches. Moi je vais faire une grosse partie de la stratégie, ce qui ne marche pas ça sera Brigitte, ce qui marche ce sera moi, et puis Patrick ce sera le parapente, parce que c'est lui le sportif de l'équipe et c'est lui qui avec sa liberté locale vous accompagnera. Je disais une force qui va et qui sait où elle va, parce que vous avez les trois éléments qui me paraissent très importants.
Le premier d'abord, je le dis comme je le pense - ce n'est pas de la flatterie, ce n'est pas parce que j'en suis à mon dixième ou douzième discours que je me laisse épuiser, je suis en pleine forme - mais c'est la qualité des femmes et des hommes qui portent les projets. Il y a ici, chez l'ensemble des élus, dans les équipes politiques, dans les équipes administratives, il y a la qualité humaine et je voudrais saluer l'ensemble des élus, non seulement les élus nationaux, mais l'ensemble des élus locaux qui participent à la dynamique de la Réunion. Parce que ce sont souvent les élus, ceux des conseils municipaux, ici, tout le conseil municipal de Saint-Leu qui participe avec son maire à cette dynamique du territoire et il faut venir ici pour voir que finalement vous êtes un département qui pourrait ressembler aux autres, mais si vous étiez un autre département, vous auriez 300 communes, là, vous en avez 24. Ça veut dire que le rôle de la commune prend une importance toute particulière dans l'aménagement du territoire. Alors je voudrais saluer tous les élus municipaux, leur dire la reconnaissance de la République, parce que c'est du dévouement. Se donner à la vie municipale, c'est difficile, on se fait souvent attraper, les électeurs sont assez exigeants, ils demandent toujours plus et on sait bien qu'on rentre souvent chez nous à des heures assez tardives - c'est pour ça que maintenant, j'emmène ma femme quand je sors... Vous pouvez l'applaudir parce qu'elle a du mérite. Mais surtout je voudrais saluer toutes les femmes et les hommes qui participent à cette vie municipale parce que la commune, c'est là où se passe d'abord la République, c'est là où est le contact avec le citoyens, c'est là où est la proximité, c'est là où notre pays vit et cette commune, elle vit grâce à ses élus qui donnent leur temps, qui donnent leur cur, qui donnent leur talent et je voudrais les remercier et je voudrais vous dire qu'à la Réunion, ce qui me paraît très important aujourd'hui c'est que vous avez des équipes d'hommes et de femmes capables de relever les défis de l'avenir. Vous savez, le pire des désespoirs, c'est quand la matière grise part, quand on ne trouve plus de cadres dirigeants, quand on ne trouve plus de gens pour porter les projets. Des territoires désespérés sont des territoires sans équipe. Ici à la Réunion, vous avez ces équipes pour pouvoir faire face à l'avenir, c'est le premier atout de cette force qui va.
Le deuxième atout, c'est la stratégie et je crois qu'il est très important de vous fixer une stratégie ambitieuse. Terre de France dans l'Océan Indien avec une vision mondiale dans le 21ème siècle, vous avez une stratégie, vous n'êtes pas enfermés dans vos nostalgies, vous n'êtes pas enfermés dans votre insularité, vous êtes un territoire enraciné, mais un territoire ouvert et ça, ça me paraît très très important pour le 21ème siècle. Il faut abattre tous ces murs qu'on a dans les mentalités, aujourd'hui, pour voir le monde avec ses échanges, pour voir le monde tel qu'il est avec lucidité, et je crois que c'est très important d'avoir cette culture de l'ouverture que vous avez vous-mêmes par la diversité de votre histoire. C'est très important de voir aujourd'hui que le monde change et qu'il ne faut pas pleurer face au changement du monde, il faut les assumer pour les maîtriser, et je crois qu'il est très important que la Réunion ait cette ambition. Elle n'a pas peur de son passé, elle n'a pas peur de ses racines, elle n'a pas peur de sa diversité culturelle mais elle n'a pas peur non plus de son avenir, de son ouverture et elle voit son insularité comme un atout. Elle voit finalement sa position géographique, qu'André met juste sur la médiatrice entre la Chine et l'Europe, qu'au fond tout doit passer par la Réunion, un jour ou l'autre, mais c'est une vision qui est très importante. Très souvent vous savez la mentalité nationale a, vis-à-vis du monde international, des réticences, il ne faut pas avoir peur de ces échanges internationaux, il faut essayer de les maîtriser. Bien sûr il y a des risques, mais il faut aussi jouer nos cartes et ça me paraît très important que vous jouiez vos cartes avec ambition. Ce que j'ai vu ici sur le plan de l'agriculture, ce que je vois sur le plan du développement durable, sur la politique de l'eau, ce que je vois sur la politique universitaire, ce que j'ai vu ce matin sur les nouvelles technologies et les ambitions des nouvelles technologies, ce que je vois en permanence dans votre logique de développement, ce sont les stratégies d'avenir et ça, c'est très important. Franchement, c'est sans doute ce qu'il y a de plus important pour un territoire aujourd'hui et l'effort que vous faites sur la qualification et la formation, c'est un élément très important. La formation tout au long de la vie, vous serez prêts pour assumer ces défis, je crois que c'est très important. Des équipes de qualité, une stratégie d'avenir clair et troisièmement, ce très joli nom de Réunion qui en politique s'appelle l'Union.
La Réunion, il n'y a pas de plus beau nom, ça peut être la réunion de famille, ça peut être la réunion de travail, c'est en fait le rassemblement. Quand on s'appelle la Réunion, on porte en soi quelque chose de très grand. Et donc cette Réunion, je crois qu'il faut aussi la vivre politiquement, c'est-à-dire savoir se rassembler - chacun garde sa culture, sa diversité -, mais se rassembler pour porter l'avenir du territoire. Je l'ai déjà dit, mais les territoires divisés sont des territoires condamnés. Je circule en France depuis longtemps, j'ai été président des présidents de régions, j'ai visité tous les départements de métropole, c'est très clair : vous arrivez dans un département, le premier quart d'heure que vous passez, vous voyez, si les équipes politiques sont divisées ou si elles sont rassemblées, s'il y a une capacité de projets, c'est que les équipes se rassemblent, si les équipes sont divisées c'est qu'on ne fait que pleurnicher et se retourner vers le passé. Par cette capacité de se rassembler, les conditions sont réunies pour que la Réunion soit une Union, une Union avec le président de la République, une Union avec le gouvernement, une Union politique au sens le plus noble, pas à l'esprit partisan, je ne vous parle pas d'une organisation partisane qui cherche à imposer, mais une Union majoritaire, une Union populaire. C'est ça ce qu'il faut pour la Réunion, politiquement, pour que tous ensemble vous puissiez porter les projets d'avenir. C'est très important, je vous assure, je vous le dis comme quelque chose de grave parce que vraiment je vois à la fois vos difficultés, mais je vois aussi vos chances et je vous le dis avec sincérité, il y a beaucoup de chance ici. Vous avez tous les atouts de votre avenir, pour peu que vous puissiez dégager ces forces de l'Union.
Je sais, Jean-Luc que les choses ne sont pas toujours faciles. Quand on est maire, quand on est président de conseil général, il y a des moments aussi où on doit s'engager personnellement et assumer des devoirs d'Union. Je sais que c'est difficile, mais je sais qu'il y a là des choses auxquelles il faut penser pour que l'ensemble des équilibres soient respectés. C'est un devoir de chacun aujourd'hui de donner de sa personne pour l'Union, pour qu'on puisse bâtir ensemble l'avenir. C'est très important et je te le demande, tu le sais avec l'affection que j'ai pour toi pour que tu sois, en tant que président de ce département, cet élément fédérateur d'Union qui est indispensable à l'action quotidienne des uns et des autres.
Je voudrais enfin saluer le maire de Saint-Leu avec ses réalisations, avec tout ce qui est fait dans cette commune pour à la fois - là aussi, la formation, le loisir, à la fois le tourisme, l'accueil, - pour faire en sorte qu'il y ait une qualité de vie. Je voudrais aussi saluer ce qui a été fait sur l'habitat, cette qualité de l'habitat qui a été un grand défi de la Réunion, qui reste encore un défi dans un certain nombre d'endroits, on en a parlé ce matin à Saint-Denis, mais je crois qu'il y a là des initiatives qui sont très importantes. Jean-Luc, ta commune t'a apporté sans doute beaucoup de satisfaction, tu as donné beaucoup de toi-même, mais je voudrais dire que pour le visiteur qui est de passage ici à Saint-Leu, le travail se voit, il se voit à la fois dans les réalisations, mais il se voit aussi avec les gens qui, sur le bord de la route, agitent les mains et saluent leur maire, et éventuellement le Premier ministre qui est assis à côté de lui.
Et mon dernier mot est tout simple : c'est mon premier voyage à la Réunion mais je peux vous dire que pour toujours, maintenant, entre la Réunion et moi, il y a une relation d'affection, merci.
(Source premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 13 mars 2003)