Texte intégral
Permettez-moi d'abord de vous dire tout le plaisir que j'ai eu aujourd'hui de recevoir Jack Straw, mon collègue britannique dans une rencontre placée sous l'égide de John Constable, le "Septième ciel", c'est-à-dire tout ce génie de la peinture européenne depuis les influences italiennes, hollandaises, britanniques, avant de devenir françaises puisque l'école de Barbizon et les impressionnistes ont pris le relais. C'est le meilleur exemple que nous puissions avoir d'un échange fructueux entre nos deux pays.
Nous sommes bien sûr redescendus vers nos dossiers, les dossiers bilatéraux, pour nous féliciter des progrès qui ont été faits dans ces relations en particulier avec la levée de l'embargo français sur le boeuf britannique, avec les progrès persistants sur les questions d'immigration et de Sangatte. Nous avons évoqué les perspectives européennes et vous savez à quel point elles nous tiennent à coeur à tous les deux, qu'il s'agisse de l'élargissement, des avancées et de la réflexion dans la préparation de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il y a là beaucoup de sujets d'intérêt commun que nous voulons aborder de façon très proche.
Nous avons bien entendu évoqué l'actualité internationale, la question de l'Iraq. Vous savez que sur cette question, nous avons des positions proches, en particulier, nous avons les mêmes objectifs : obtenir le désarmement de l'Iraq, l'élimination des armes de destruction massive. Nous poursuivons nos travaux à New York, au sein du Conseil de sécurité pour essayer d'avoir très rapidement une résolution. Nous insistons pour que cette résolution puisse être obtenue très rapidement.
Nous avons évoqué aussi la question du Proche-Orient et notre volonté commune d'avancer, de progresser toujours dans le sens de la paix. Vous connaissez les initiatives prises à l'échelon européen pour la définition d'une feuille de route mais nous voulons aller plus loin et sortir de la situation actuelle. Nous avons également évoqué la situation entre l'Inde et le Pakistan, la situation en Afrique et notre volonté de continuer à développer notre coopération, notre dialogue constant sur les grandes questions africaines, qu'il s'agisse du règlement des crises ou des perspectives économiques et politiques pour le continent, en particulier à travers le NEPAD. Vous savez que nous avons eu un petit déjeuner ensemble, avec les grands partenaires africains du NEPAD et nous souhaitons poursuivre dans cette voie.
Je voudrais conclure en disant tout le plaisir que j'ai, une fois de plus, de continuer ce dialogue si fructueux entre la France et la Grande-Bretagne.
Q - (Sur le Yémen)
R - Pour le moment, nous en restons aux faits. Une explosion a eu lieu à bord d'un supertanker, au large des côtes yéménites. Une enquête a été engagée par les autorités yéménites. Le président de la République française a évoqué cette question avec son homologue yéménite et des inspecteurs français vont se rendre dans la région pour participer à cette enquête.
Q - (Sur l'Iraq)
R - Ce qui me fait dire que nous pouvons nous rapprocher d'un accord, c'est la nécessité d'adresser un message clair et uni de la communauté internationale vis-à-vis de Saddam Hussein. Lorsque la communauté internationale est unie, elle est crédible et on l'a vu avec l'acceptation récente de Saddam Hussein d'un retour des inspecteurs.
C'est donc le souci de l'unité de la communauté internationale, de l'efficacité des décisions que nous prenons et de la légitimité. Il est important de bâtir cette légitimité et donc de rallier le plus grand nombre d'Etats possible. Nous pensons que l'unanimité peut même se faire autour d'une décision de la communauté internationale.
Sur les différentes dispositions qui doivent être prises concernant les sites présidentiels, concernant les sites stratégiques, je crois que l'on peut, effectivement, aboutir à un accord et à une position commune. L'important, c'est véritablement que le message soit celui de tout le Conseil de sécurité et de toute la communauté internationale. Il n'y a pas de différence entre nous quant à la détermination que nous souhaitons montrer vis-à-vis de Saddam Hussein. Nous sommes tous convaincus que le statu quo n'est pas acceptable et qu'il faut que les armes de destruction massive que posséderait Saddam Hussein soient éliminées.
Donc, l'objectif est clair, il faut maintenant, rapidement envoyer les inspecteurs sur place pour concrètement procéder à cette élimination.
Q - (Sur l'Iraq)
R - Nous avons la chance d'avoir aujourd'hui, un homme de la qualité de Hans Blix qui dirige les inspecteurs ainsi que M. El Baradaï, qui dirigent les inspecteurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique. Il faut nous fonder sur leurs capacités, sur leurs qualités, il faut répondre aux besoins qu'ils ressentent pour que ces inspections soient véritablement efficaces. Je crois qu'à partir de là, il y a à la fois les conditions réunies de légitimité, d'efficacité et d'unité de la communauté internationale pour engager véritablement ce processus d'inspection et de désarmement de l'Iraq.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2002)
Nous sommes bien sûr redescendus vers nos dossiers, les dossiers bilatéraux, pour nous féliciter des progrès qui ont été faits dans ces relations en particulier avec la levée de l'embargo français sur le boeuf britannique, avec les progrès persistants sur les questions d'immigration et de Sangatte. Nous avons évoqué les perspectives européennes et vous savez à quel point elles nous tiennent à coeur à tous les deux, qu'il s'agisse de l'élargissement, des avancées et de la réflexion dans la préparation de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Il y a là beaucoup de sujets d'intérêt commun que nous voulons aborder de façon très proche.
Nous avons bien entendu évoqué l'actualité internationale, la question de l'Iraq. Vous savez que sur cette question, nous avons des positions proches, en particulier, nous avons les mêmes objectifs : obtenir le désarmement de l'Iraq, l'élimination des armes de destruction massive. Nous poursuivons nos travaux à New York, au sein du Conseil de sécurité pour essayer d'avoir très rapidement une résolution. Nous insistons pour que cette résolution puisse être obtenue très rapidement.
Nous avons évoqué aussi la question du Proche-Orient et notre volonté commune d'avancer, de progresser toujours dans le sens de la paix. Vous connaissez les initiatives prises à l'échelon européen pour la définition d'une feuille de route mais nous voulons aller plus loin et sortir de la situation actuelle. Nous avons également évoqué la situation entre l'Inde et le Pakistan, la situation en Afrique et notre volonté de continuer à développer notre coopération, notre dialogue constant sur les grandes questions africaines, qu'il s'agisse du règlement des crises ou des perspectives économiques et politiques pour le continent, en particulier à travers le NEPAD. Vous savez que nous avons eu un petit déjeuner ensemble, avec les grands partenaires africains du NEPAD et nous souhaitons poursuivre dans cette voie.
Je voudrais conclure en disant tout le plaisir que j'ai, une fois de plus, de continuer ce dialogue si fructueux entre la France et la Grande-Bretagne.
Q - (Sur le Yémen)
R - Pour le moment, nous en restons aux faits. Une explosion a eu lieu à bord d'un supertanker, au large des côtes yéménites. Une enquête a été engagée par les autorités yéménites. Le président de la République française a évoqué cette question avec son homologue yéménite et des inspecteurs français vont se rendre dans la région pour participer à cette enquête.
Q - (Sur l'Iraq)
R - Ce qui me fait dire que nous pouvons nous rapprocher d'un accord, c'est la nécessité d'adresser un message clair et uni de la communauté internationale vis-à-vis de Saddam Hussein. Lorsque la communauté internationale est unie, elle est crédible et on l'a vu avec l'acceptation récente de Saddam Hussein d'un retour des inspecteurs.
C'est donc le souci de l'unité de la communauté internationale, de l'efficacité des décisions que nous prenons et de la légitimité. Il est important de bâtir cette légitimité et donc de rallier le plus grand nombre d'Etats possible. Nous pensons que l'unanimité peut même se faire autour d'une décision de la communauté internationale.
Sur les différentes dispositions qui doivent être prises concernant les sites présidentiels, concernant les sites stratégiques, je crois que l'on peut, effectivement, aboutir à un accord et à une position commune. L'important, c'est véritablement que le message soit celui de tout le Conseil de sécurité et de toute la communauté internationale. Il n'y a pas de différence entre nous quant à la détermination que nous souhaitons montrer vis-à-vis de Saddam Hussein. Nous sommes tous convaincus que le statu quo n'est pas acceptable et qu'il faut que les armes de destruction massive que posséderait Saddam Hussein soient éliminées.
Donc, l'objectif est clair, il faut maintenant, rapidement envoyer les inspecteurs sur place pour concrètement procéder à cette élimination.
Q - (Sur l'Iraq)
R - Nous avons la chance d'avoir aujourd'hui, un homme de la qualité de Hans Blix qui dirige les inspecteurs ainsi que M. El Baradaï, qui dirigent les inspecteurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique. Il faut nous fonder sur leurs capacités, sur leurs qualités, il faut répondre aux besoins qu'ils ressentent pour que ces inspections soient véritablement efficaces. Je crois qu'à partir de là, il y a à la fois les conditions réunies de légitimité, d'efficacité et d'unité de la communauté internationale pour engager véritablement ce processus d'inspection et de désarmement de l'Iraq.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 octobre 2002)