Déclaration de M. Jacques Chirac, Président de la République, sur la préparation du conseil européen d'Helsinki avec la Commission et sur la recherche d'un compromis permettant la levée de l'embargo sur la viande bovine britannique, Paris le 11 novembre 1999.

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Circonstance : Visite de M. Romano Prodi, Président de la Commission européenne, à Paris le 11 novembre 1999.

Texte intégral

J'étais particulièrement heureux de recevoir, à l'occasion de son passage à Paris, le président Romano Prodi, avec lequel les autorités françaises travaillent de façon particulièrement agréable, et j'espère efficace, et je le remercie pour toute l'énergie, l'imagination et la compétence qu'il met au service de la haute mission qui est la sienne.
Nous avons parlé de nos sujets dans le cadre de la préparation d'Helsinki concernant les problèmes de la réforme institutionnelle et les problèmes de l'élargissement. Nous avons parlé longuement et nous avons observé que nos approches et nos analyses étaient très convergentes, ce dont je me réjouis.
Naturellement nous avons évoqué aussi le problème d'actualité, qui est celui de l'embargo à l'égard de la viande bovine britannique. J'ai indiqué au président ce que, d'ailleurs, le Premier ministre français lui avait indiqué tout à l'heure, et que le Premier ministre français avait également indiqué ce matin au Premier ministre britannique, à savoir que la France, avec la Commission, avec le Royaume Uni, souhaite naturellement arriver à une solution positive de ce problème. Mais que pour arriver à cette solution, il nous faut un certain nombre de garanties.
Les experts se sont réunis, vous le savez. Certaines de ces garanties ont été acceptées par les parties. Les experts se réunissent à nouveau demain. Je souhaite que les dernières garanties indispensables fassent l'objet d'un accord. Je voudrais simplement souligner, une fois de plus, que ces garanties, en réalité, sont pour nous essentielles dans la mesure où elles doivent permettre le respect, quoi qu'il arrive, du principe de précaution. Voilà les principaux sujets évoqués, mais je vais laisser la parole au président Prodi./.