Texte intégral
La " Mission Volontariat " sur les sapeurs-pompiers volontaires a rendu son rapport
La mission chargée de répondre aux problèmes de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires a présenté son rapport, lundi 31 mars, au ministre de l'Intérieur.
Installée le 25 juillet 2002 par Nicolas Sarkozy et composée de six membres parlementaires ou élus locaux, la " mission volontariat " était animée par Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.
La rencontre s'est déroulée dans les locaux de la Maison des sapeurs-pompiers de France, en présence de Christian de Lavernée, directeur de la Défense et de la sécurité civile, et du colonel Daniel Ory, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
La mission préconise soixante mesures destinées à favoriser le volontariat. Elles peuvent être classées en trois catégories principales : " redéfinir le statut, les avantages et la protection des sapeurs-pompiers volontaires (SPV) ", " (les) faire connaître et mieux reconnaître ", " valoriser l'engagement des SPV et communiquer sur les valeurs portées par le volontariat. "
Sur le premier chapitre, la mission propose de mettre en place une véritable " allocation de reconnaissance ", sous forme, par exemple, d'une bonification des points de retraite ou d'un plafonnement de la période de cotisation des SPV (secteur privé et public) pour l'obtention de la retraite au taux maximum. Elle recommande de ramener la limite d'âge inférieure pour être SPV à seize ans, et de supprimer toute référence à une limite d'âge supérieure : les plus de 45 ans pourraient exercer des fonctions d'experts, formateurs, acteurs de prévention, chargés de prospection auprès des entreprises Des emplois seraient réservés aux SPV dans certaines administrations ou collectivités (comme c'est le cas pour les militaires).
Sur le deuxième chapitre, la mission invite à développer la communication sur les métiers de la sécurité civile, dans les écoles, auprès des employeurs et parmi la population. Elle préconise de valider les acquis dans le cadre de l'activité de SPV par un certificat professionnel, tel qu'un CAP agent de sécurité. Les services départementaux d'incendie et de secours devraient être reconnus comme organismes professionnels de formation continue. La charge salariale de l'absence d'un employé SPV pour une entreprise devrait être remboursée.
Enfin, la mission recommande de communiquer sur le thème de l'engagement citoyen : observatoire de la citoyenneté, label " entreprise citoyenne ", pour les entreprises employant des SPV, etc..
(Source : http://www.interieur.gouv.fr, le 2 mai 2003)
La mission chargée de répondre aux problèmes de recrutement des sapeurs-pompiers volontaires a présenté son rapport, lundi 31 mars, au ministre de l'Intérieur.
Installée le 25 juillet 2002 par Nicolas Sarkozy et composée de six membres parlementaires ou élus locaux, la " mission volontariat " était animée par Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.
La rencontre s'est déroulée dans les locaux de la Maison des sapeurs-pompiers de France, en présence de Christian de Lavernée, directeur de la Défense et de la sécurité civile, et du colonel Daniel Ory, président de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France.
La mission préconise soixante mesures destinées à favoriser le volontariat. Elles peuvent être classées en trois catégories principales : " redéfinir le statut, les avantages et la protection des sapeurs-pompiers volontaires (SPV) ", " (les) faire connaître et mieux reconnaître ", " valoriser l'engagement des SPV et communiquer sur les valeurs portées par le volontariat. "
Sur le premier chapitre, la mission propose de mettre en place une véritable " allocation de reconnaissance ", sous forme, par exemple, d'une bonification des points de retraite ou d'un plafonnement de la période de cotisation des SPV (secteur privé et public) pour l'obtention de la retraite au taux maximum. Elle recommande de ramener la limite d'âge inférieure pour être SPV à seize ans, et de supprimer toute référence à une limite d'âge supérieure : les plus de 45 ans pourraient exercer des fonctions d'experts, formateurs, acteurs de prévention, chargés de prospection auprès des entreprises Des emplois seraient réservés aux SPV dans certaines administrations ou collectivités (comme c'est le cas pour les militaires).
Sur le deuxième chapitre, la mission invite à développer la communication sur les métiers de la sécurité civile, dans les écoles, auprès des employeurs et parmi la population. Elle préconise de valider les acquis dans le cadre de l'activité de SPV par un certificat professionnel, tel qu'un CAP agent de sécurité. Les services départementaux d'incendie et de secours devraient être reconnus comme organismes professionnels de formation continue. La charge salariale de l'absence d'un employé SPV pour une entreprise devrait être remboursée.
Enfin, la mission recommande de communiquer sur le thème de l'engagement citoyen : observatoire de la citoyenneté, label " entreprise citoyenne ", pour les entreprises employant des SPV, etc..
(Source : http://www.interieur.gouv.fr, le 2 mai 2003)