Texte intégral
La justice est au coeur de l'action du Gouvernement. Il n'est pas de justice sans une justice pour tous : accessible, impartiale, respectueuse de chacun.
Cette ambition exige une volonté politique déterminée pour réformer la justice et lui donner les moyens d'assurer dans tous les domaines, des missions de plus en plus nombreuses et exigeantes dans une société à la recherche de repères et de médiations.
Le Gouvernement s'est engagé dans la communication au conseil des ministres du 29 octobre 1997, à réaliser un effort budgétaire significatif en faveur de la justice pour mettre en oeuvre les réformes annoncées.
Après un budget 1998 en hausse de 4%, l'accroissement de l'effort démontre le respect des engagements pris : le budget de 1999 est en hausse de 5,6% soit plus 1,4 Mds de F.
Cette hausse profitera à l'ensemble des secteurs du ministère : services judiciaires, protection judiciaire de la jeunesse et service pénitentiaires. Car, dans chacun d'eux les besoins sont manifestes : pression du contentieux, accroissement de la délinquance des mineurs, surpopulation carcérale.
La justice est pour les années à venir placée au premier rang des priorités de l'Etat, dès 1999 elle est avec 930 postes créés le premier ministère civil créateur d'emploi. Cette priorité doit être maintenue dans la durée, elle est une chance pour la justice mais également un défi que nous devons relever par une modernisation de la gestion, une exigence de rigueur accrue et une transparence dans la répartition des moyens.
Le budget est un acte politique, celui de la justice en 1999 est l'expression d'une ambition au service de la démocratie.
Elisabeth Guigou
Garde des Sceaux
Ministre de la Justice
Cette ambition exige une volonté politique déterminée pour réformer la justice et lui donner les moyens d'assurer dans tous les domaines, des missions de plus en plus nombreuses et exigeantes dans une société à la recherche de repères et de médiations.
Le Gouvernement s'est engagé dans la communication au conseil des ministres du 29 octobre 1997, à réaliser un effort budgétaire significatif en faveur de la justice pour mettre en oeuvre les réformes annoncées.
Après un budget 1998 en hausse de 4%, l'accroissement de l'effort démontre le respect des engagements pris : le budget de 1999 est en hausse de 5,6% soit plus 1,4 Mds de F.
Cette hausse profitera à l'ensemble des secteurs du ministère : services judiciaires, protection judiciaire de la jeunesse et service pénitentiaires. Car, dans chacun d'eux les besoins sont manifestes : pression du contentieux, accroissement de la délinquance des mineurs, surpopulation carcérale.
La justice est pour les années à venir placée au premier rang des priorités de l'Etat, dès 1999 elle est avec 930 postes créés le premier ministère civil créateur d'emploi. Cette priorité doit être maintenue dans la durée, elle est une chance pour la justice mais également un défi que nous devons relever par une modernisation de la gestion, une exigence de rigueur accrue et une transparence dans la répartition des moyens.
Le budget est un acte politique, celui de la justice en 1999 est l'expression d'une ambition au service de la démocratie.
Elisabeth Guigou
Garde des Sceaux
Ministre de la Justice