Texte intégral
Chargés d'une mission de réflexion sur l'épargne salariale par le Premier ministre en octobre dernier, Jean-Pierre Balligand, député de l'Aisne, et Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur général des finances, ont remis ce jour leur rapport à Lionel Jospin en présence de Christian Sautter, ministre de l'Economie, des finances et de l'industrie.
Le gouvernement se félicite de l'ampleur de la réflexion conduite par J.P Balligand et J.B. de Foucauld et du dialogue approfondi mené à cette occasion à la hauteur des enjeux qui se présentent aujourd'hui.
Les mouvements économiques actuels (retour de la croissance, mondialisation ou concentration de nos entreprises) conduisent à poser en termes nouveaux la question de l'épargne salariale. Les salariés aspirent en effet aujourd'hui à une participation plus active au développement de leurs entreprises et au partage des fruits de la croissance. Ils ont également pris conscience que l'existence d'un actionnariat salarié peut permettre un infléchissement de certaines décisions dans un sens plus respectueux de l'emploi et de la localisation des centres de décision en France.
C'est pourquoi le gouvernement entend rénover l'épargne salariale dans un cadre renouvelé, fortement démocratisé et réellement solidaire et dans le double objectif de mieux associer les salariés à la croissance et aux décisions majeures de leurs entreprises.
Cette rénovation prendra en compte les propositions de J.P Balligand et de J.B de Foucauld et interviendra à l'issue d'une concertation menée auprès de l'ensemble des acteurs concernés.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 31 janvier 2000)
Le gouvernement se félicite de l'ampleur de la réflexion conduite par J.P Balligand et J.B. de Foucauld et du dialogue approfondi mené à cette occasion à la hauteur des enjeux qui se présentent aujourd'hui.
Les mouvements économiques actuels (retour de la croissance, mondialisation ou concentration de nos entreprises) conduisent à poser en termes nouveaux la question de l'épargne salariale. Les salariés aspirent en effet aujourd'hui à une participation plus active au développement de leurs entreprises et au partage des fruits de la croissance. Ils ont également pris conscience que l'existence d'un actionnariat salarié peut permettre un infléchissement de certaines décisions dans un sens plus respectueux de l'emploi et de la localisation des centres de décision en France.
C'est pourquoi le gouvernement entend rénover l'épargne salariale dans un cadre renouvelé, fortement démocratisé et réellement solidaire et dans le double objectif de mieux associer les salariés à la croissance et aux décisions majeures de leurs entreprises.
Cette rénovation prendra en compte les propositions de J.P Balligand et de J.B de Foucauld et interviendra à l'issue d'une concertation menée auprès de l'ensemble des acteurs concernés.
(Source : http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 31 janvier 2000)