Texte intégral
Alors que les Quinze signent avec les dix nouveaux membres de l'Union le Traité d'adhésion à Athènes, le 16 avril 2003, le Premier ministre salue l'arrivée des nouveaux européens. Il rappelle à cette occasion que "l 'avenir de l 'Europe appartient à tous les Français".
"La construction européenne est l'un des projets politiques les plus exigeants de notre époque. Unifier un continent habitué pendant des siècles à se déchirer était un pari fou que la France, avec ses partenaires, a su réussir.
En s'élargissant l'année prochaine à dix nouveaux membres, Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie, l'Europe parachève presque totalement sa réunification.
Elle accueille en son sein des pays qui partagent notre culture et notre histoire, nos valeurs et nos engagements, et que les événements, souvent tragiques, avaient séparés de nous. Il faut se réjouir de cette réunification qui renforce l'Union européenne dans la paix et le développement.
Les inquiétudes qui pouvaient être nourries quant aux conséquences de cet élargissement n'ont pas lieu d'être après les négociations que nous avons conclues avec ces futurs membres de l'Union. Toutes les précautions ont été prises pour assurer les transitions nécessaires entre des niveaux économiques différents. Les nouveaux adhérents ont, eux-mêmes, engagé des réformes courageuses et difficiles pour accepter nos règles, et leur adhésion passe par l'acceptation des acquis de l'Europe. La réforme des institutions européennes, qui est en cours, devra apporter toutes les garanties pour un bon fonctionnement de cette grande Europe. C'est l'objet des travaux de la Convention européenne qui seront soumis aux gouvernements des pays membres.
Mais j'ai souhaité que les Français soient pleinement associés à ces développements européens. Ils ont le droit d'avoir en main tous les éléments d'information indispensables pour juger par eux-mêmes de cette ambition.
C'est la raison pour laquelle j'ai voulu que le Gouvernement mette à leur disposition tout ce qui est nécessaire pour qu'ils comprennent les enjeux de l'Europe de demain, et le présent dossier vous donnera toutes les précisions utiles sur la campagne d'information que nous avons lancée.
Je me suis engagé personnellement, avec Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, et Noëlle Lenoir, ministre déléguée aux Affaires européennes, à aller à la rencontre des Français pour un dialogue ouvert et complet et nous tiendrons des réunions partout en France pour parler avec eux de l'avenir de l'Europe.
Le Parlement européen et la Commission européenne doivent être remerciés pour avoir bien voulu s'associer à cet effort.
Pour nous, l'Europe appartient aussi aux Français et c'est à eux d'en débattre, parce qu'il s'agit de leur avenir".
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 22 avril 2003)
"La construction européenne est l'un des projets politiques les plus exigeants de notre époque. Unifier un continent habitué pendant des siècles à se déchirer était un pari fou que la France, avec ses partenaires, a su réussir.
En s'élargissant l'année prochaine à dix nouveaux membres, Chypre, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie, l'Europe parachève presque totalement sa réunification.
Elle accueille en son sein des pays qui partagent notre culture et notre histoire, nos valeurs et nos engagements, et que les événements, souvent tragiques, avaient séparés de nous. Il faut se réjouir de cette réunification qui renforce l'Union européenne dans la paix et le développement.
Les inquiétudes qui pouvaient être nourries quant aux conséquences de cet élargissement n'ont pas lieu d'être après les négociations que nous avons conclues avec ces futurs membres de l'Union. Toutes les précautions ont été prises pour assurer les transitions nécessaires entre des niveaux économiques différents. Les nouveaux adhérents ont, eux-mêmes, engagé des réformes courageuses et difficiles pour accepter nos règles, et leur adhésion passe par l'acceptation des acquis de l'Europe. La réforme des institutions européennes, qui est en cours, devra apporter toutes les garanties pour un bon fonctionnement de cette grande Europe. C'est l'objet des travaux de la Convention européenne qui seront soumis aux gouvernements des pays membres.
Mais j'ai souhaité que les Français soient pleinement associés à ces développements européens. Ils ont le droit d'avoir en main tous les éléments d'information indispensables pour juger par eux-mêmes de cette ambition.
C'est la raison pour laquelle j'ai voulu que le Gouvernement mette à leur disposition tout ce qui est nécessaire pour qu'ils comprennent les enjeux de l'Europe de demain, et le présent dossier vous donnera toutes les précisions utiles sur la campagne d'information que nous avons lancée.
Je me suis engagé personnellement, avec Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères, et Noëlle Lenoir, ministre déléguée aux Affaires européennes, à aller à la rencontre des Français pour un dialogue ouvert et complet et nous tiendrons des réunions partout en France pour parler avec eux de l'avenir de l'Europe.
Le Parlement européen et la Commission européenne doivent être remerciés pour avoir bien voulu s'associer à cet effort.
Pour nous, l'Europe appartient aussi aux Français et c'est à eux d'en débattre, parce qu'il s'agit de leur avenir".
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 22 avril 2003)