Texte intégral
Emotions, ardeur, compétence Pour moi, cette matinée de lancement de l'opération L'Entreprise voit Jeunes " récompense beaucoup d'effort , de combats pour réussir, tous ensemble, avec notre jeunesse.
Les entreprises sont l'avenir des jeunes et les jeunes sont l'avenir des entreprises. Cette communauté de destin entre jeunesse et entreprise va inspirer l'action du MEDEF pendant deux ans. En lançant aujourd'hui à Toulouse notre campagne nationale " L'Entreprise voit Jeunes " nous affirmons que l'ardeur au travail, l'envie de réussir, la volonté de se réaliser, le développement des compétences et des talents est ce dont nous avons besoin, nous les entreprises, pour assurer à notre pays la croissance et l'emploi. La jeunesse en a la capacité et la volonté et c'est à nous les entreprises de leur donner leur chance ! C'est ainsi que nous pourrons contribuer pleinement à notre mission : produire les biens et les services qui assureront à tous les Françaises et les Français la progression de leur niveau de vie et de la solidarité nationale.
Depuis des années, le MEDEF fait connaître la vision des entrepreneurs pour une France dont les atouts seront renforcés par la réforme et le dialogue. Nous avons créé et animé le débat pour la modernisation de notre société et plaidé pour la réforme profonde de l'Etat et de nos systèmes sociaux. Beaucoup de nos concitoyens sont aujourd'hui convaincus de la nécessité d'un profond changement pour assurer nos chances et éviter le déclin, dont on parle beaucoup, et qui est pour nous, au MEDEF, une perspective insupportable.
Alors, c'est en nous adressant directement à la jeunesse de notre pays que nous voulons mettre en place avec elle un puissant mouvement pour la croissance, pour l'emploi et pour la réussite.
Nous voulons tout d'abord participer et animer le débat qui s'ouvre sur l'éducation et la formation en France, ses objectifs, ses besoins et ses moyens.
Oui, nous le savons, la distance entre l'Ecole et l'Entreprise est encore trop grande. Beaucoup d'initiatives, prises par les MEDEF territoriaux et les Fédérations, tendent à la réduire. Chaque année la semaine Ecole-Entreprise met des dizaines de milliers d'enseignants et des centaines de milliers d'élèves en mesure d'entrer en relation avec les entreprises, de les visiter, de découvrir le monde de la production où 15 millions de salariés et 2,5 millions d'entrepreneurs produisent chaque jour la richesse de notre société.
Mais nous devons agir tous pour élargir l'interface entre l'Education nationale et les Entreprises. Il est inacceptable que chaque année près de 250 000 jeunes quittent l'enseignement secondaire en situation d'échec et que 100 000 étudiants renoncent à poursuivre leurs études sans avoir acquis de diplôme. C'est avec beaucoup d'espoir que nous prendrons de nouvelles initiatives pour que les enseignants, dont nous saluons la mission, se rapprochent des entreprises, en comprennent eux aussi le rôle et préparent mieux les jeunes à y travailler une fois sortis de l'Education nationale.
Oui, l'entreprise veut donner aux jeunes les moyens de réussir leur existence : le travail, la responsabilité, l'épanouissement et la reconnaissance permettent à chacun de construire sa vie.
Oui, l'entreprise est aujourd'hui le moyen principal d'assurer la promotion sociale, de donner corps à l'ambition et de récompenser l'effort par la réussite.
Si nous sommes très concernés par la formation initiale, nous devons amplifier notre action pour embaucher des jeunes dans les entreprises. C'est l'objet de la campagne " L'Entreprise voit Jeunes ". La situation n'est pas bonne. Trop de jeunes insuffisamment formés sont au chômage : 20% de ceux qui sont sortis de l'Education Nationale, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Notre ambition est de réduire sensiblement ce chiffre et de contribuer à réduire l'inquiétude de tant de familles qui voient avec angoisse leur fils ou leur fille déconcertés devant une société qui ne leur offre pas la possibilité d'un premier emploi. Cette réunion de Toulouse est la première d'une série de forums dans toute la France destinée à mettre sous tension le réseau des Fédérations et des MEDEF territoriaux qui rassemble 700 000 entreprises. Nous y déclinerons partout, comme ici les quatre thèmes majeurs de la campagne :
· le jeune et l'entreprise
· le jeune et la formation
· le jeune et l'emploi
· les jeunes entrepreneurs
Nous mettrons sur le terrain, avec le concours des partenaires sociaux, 400 démarcheurs qui approcheront les entreprises une à une pour les inciter à faire la place aux jeunes dans l'entreprise pour amplifier le nombre de contrats en alternance qui associent si utilement l'enseignement théorique de l'Education Nationale et l'enseignement pratique en entreprise. Ils se feront également les avocats des dispositions nouvelles des contrats-jeunes qui mettent en mesure les entreprises d'engager dans des conditions très incitatives les jeunes les moins formés.
Pendant deux ans, le MEDEF va mettre toutes ses forces dans la campagne " L'Entreprise voit Jeunes " et nous la gagnerons.
Cette campagne, nous la lançons aussi car elle va permettre aux entreprises d'anticiper sur la situation démographique qu'elles vont devoir affronter. En effet, à partir de 2006, les classes d'âge qui partiront à la retraite vont créer des vides impressionnants dans nos effectifs cependant que les entrées des jeunes sur le marché du travail se feront moins nombreuses. Bientôt la concurrence sera forte pour assurer la relève et c'est l'intérêt des entreprises que d'anticiper et ceci d'autant plus que la reprise de la croissance augmentera les tensions sur le marché du travail.
Nous nous félicitons à cet égard de pouvoir signer aujourd'hui avec l'Agence nationale pour l'emploi, l'Agence pour l'emploi des cadres et le Conseil national des missions locales des conventions qui associeront ces organisations si essentielles pour la promotion de l'emploi à notre campagne. Le partenariat entre les entreprises et tous les acteurs publics et privés est indispensable et nous le développerons activement.
Nous voulons participer au développement des relations entre l'école et l'entreprise, multiplier les initiatives pour l'embauche des jeunes, mais aussi assurer le développement rapide de leurs compétences et de leurs qualifications par un nouvel essor de la formation professionnelle.
C'est pour cela que nous avons négocié l'accord extrêmement novateur pour la formation professionnelle tout au long de la vie. Je n'hésite pas à qualifier d'historique l'accord conclu il y a quelques jours avec tous les syndicats pour instituer le droit individuel à la formation. Je rappelle qu'il permettra à chacun et à chacune des salariés de notre pays, dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et leur secteur, de disposer de 20 heures de formation par an, cumulables sur six ans et largement transférables en cas de changement d'entreprise. Ce dispositif qui associe l'investissement personnel des salariés et le financement des entreprises est une innovation sociale majeure et un atout supplémentaire exceptionnel dans le combat pour la réussite, l'emploi et la croissance.
La création d'entreprises par des jeunes va évidemment être aussi une partie importante de notre effort. Près de la moitié des entreprises qui se créent actuellement, et dont on sait qu'elles sont en croissance de près de 10% cette année, le sont par des jeunes de moins de 35 ans.
Les mesures récemment arrêtées par le Gouvernement à l'initiative de Renaud Dutreil facilitent cette démarche, qu'il s'agisse des jeunes salariés qui veulent se lancer dans l'entreprise ou de ceux qui sortent directement de l'enseignement. Simplification des démarches, incitation à fournir les capitaux de démarrage, protection du patrimoine individuel, meilleure sécurité personnelle en cas d'échec, sont autant de mesures intervenues récemment et qui orientent plus de jeunes vers la création d'entreprises. Nous les appuierons activement.
C'est avec beaucoup de volonté et beaucoup d'enthousiasme que le Mouvement des entreprises de France lance cette grande campagne nationale aujourd'hui à Toulouse. Il était normal que nous choisissions une ville si durement touchée par les épreuves pour lancer cette action porteuse d'espoir pour notre pays. Tous ensemble, entreprises, enseignants, jeunes élèves et étudiants, et acteurs des pouvoirs publics nous allons donner de nouvelles chances à notre jeunesse pour faire réussir nos entreprises.
"En avant l'Entreprise ! "
Convention ANPE - MEDEF
Convention APEC - MEDEF
Convention CNML - MEDEF
(Source http://www.medef.fr, le 9 octobre 2003)
Les entreprises sont l'avenir des jeunes et les jeunes sont l'avenir des entreprises. Cette communauté de destin entre jeunesse et entreprise va inspirer l'action du MEDEF pendant deux ans. En lançant aujourd'hui à Toulouse notre campagne nationale " L'Entreprise voit Jeunes " nous affirmons que l'ardeur au travail, l'envie de réussir, la volonté de se réaliser, le développement des compétences et des talents est ce dont nous avons besoin, nous les entreprises, pour assurer à notre pays la croissance et l'emploi. La jeunesse en a la capacité et la volonté et c'est à nous les entreprises de leur donner leur chance ! C'est ainsi que nous pourrons contribuer pleinement à notre mission : produire les biens et les services qui assureront à tous les Françaises et les Français la progression de leur niveau de vie et de la solidarité nationale.
Depuis des années, le MEDEF fait connaître la vision des entrepreneurs pour une France dont les atouts seront renforcés par la réforme et le dialogue. Nous avons créé et animé le débat pour la modernisation de notre société et plaidé pour la réforme profonde de l'Etat et de nos systèmes sociaux. Beaucoup de nos concitoyens sont aujourd'hui convaincus de la nécessité d'un profond changement pour assurer nos chances et éviter le déclin, dont on parle beaucoup, et qui est pour nous, au MEDEF, une perspective insupportable.
Alors, c'est en nous adressant directement à la jeunesse de notre pays que nous voulons mettre en place avec elle un puissant mouvement pour la croissance, pour l'emploi et pour la réussite.
Nous voulons tout d'abord participer et animer le débat qui s'ouvre sur l'éducation et la formation en France, ses objectifs, ses besoins et ses moyens.
Oui, nous le savons, la distance entre l'Ecole et l'Entreprise est encore trop grande. Beaucoup d'initiatives, prises par les MEDEF territoriaux et les Fédérations, tendent à la réduire. Chaque année la semaine Ecole-Entreprise met des dizaines de milliers d'enseignants et des centaines de milliers d'élèves en mesure d'entrer en relation avec les entreprises, de les visiter, de découvrir le monde de la production où 15 millions de salariés et 2,5 millions d'entrepreneurs produisent chaque jour la richesse de notre société.
Mais nous devons agir tous pour élargir l'interface entre l'Education nationale et les Entreprises. Il est inacceptable que chaque année près de 250 000 jeunes quittent l'enseignement secondaire en situation d'échec et que 100 000 étudiants renoncent à poursuivre leurs études sans avoir acquis de diplôme. C'est avec beaucoup d'espoir que nous prendrons de nouvelles initiatives pour que les enseignants, dont nous saluons la mission, se rapprochent des entreprises, en comprennent eux aussi le rôle et préparent mieux les jeunes à y travailler une fois sortis de l'Education nationale.
Oui, l'entreprise veut donner aux jeunes les moyens de réussir leur existence : le travail, la responsabilité, l'épanouissement et la reconnaissance permettent à chacun de construire sa vie.
Oui, l'entreprise est aujourd'hui le moyen principal d'assurer la promotion sociale, de donner corps à l'ambition et de récompenser l'effort par la réussite.
Si nous sommes très concernés par la formation initiale, nous devons amplifier notre action pour embaucher des jeunes dans les entreprises. C'est l'objet de la campagne " L'Entreprise voit Jeunes ". La situation n'est pas bonne. Trop de jeunes insuffisamment formés sont au chômage : 20% de ceux qui sont sortis de l'Education Nationale, soit deux fois plus que la moyenne nationale. Notre ambition est de réduire sensiblement ce chiffre et de contribuer à réduire l'inquiétude de tant de familles qui voient avec angoisse leur fils ou leur fille déconcertés devant une société qui ne leur offre pas la possibilité d'un premier emploi. Cette réunion de Toulouse est la première d'une série de forums dans toute la France destinée à mettre sous tension le réseau des Fédérations et des MEDEF territoriaux qui rassemble 700 000 entreprises. Nous y déclinerons partout, comme ici les quatre thèmes majeurs de la campagne :
· le jeune et l'entreprise
· le jeune et la formation
· le jeune et l'emploi
· les jeunes entrepreneurs
Nous mettrons sur le terrain, avec le concours des partenaires sociaux, 400 démarcheurs qui approcheront les entreprises une à une pour les inciter à faire la place aux jeunes dans l'entreprise pour amplifier le nombre de contrats en alternance qui associent si utilement l'enseignement théorique de l'Education Nationale et l'enseignement pratique en entreprise. Ils se feront également les avocats des dispositions nouvelles des contrats-jeunes qui mettent en mesure les entreprises d'engager dans des conditions très incitatives les jeunes les moins formés.
Pendant deux ans, le MEDEF va mettre toutes ses forces dans la campagne " L'Entreprise voit Jeunes " et nous la gagnerons.
Cette campagne, nous la lançons aussi car elle va permettre aux entreprises d'anticiper sur la situation démographique qu'elles vont devoir affronter. En effet, à partir de 2006, les classes d'âge qui partiront à la retraite vont créer des vides impressionnants dans nos effectifs cependant que les entrées des jeunes sur le marché du travail se feront moins nombreuses. Bientôt la concurrence sera forte pour assurer la relève et c'est l'intérêt des entreprises que d'anticiper et ceci d'autant plus que la reprise de la croissance augmentera les tensions sur le marché du travail.
Nous nous félicitons à cet égard de pouvoir signer aujourd'hui avec l'Agence nationale pour l'emploi, l'Agence pour l'emploi des cadres et le Conseil national des missions locales des conventions qui associeront ces organisations si essentielles pour la promotion de l'emploi à notre campagne. Le partenariat entre les entreprises et tous les acteurs publics et privés est indispensable et nous le développerons activement.
Nous voulons participer au développement des relations entre l'école et l'entreprise, multiplier les initiatives pour l'embauche des jeunes, mais aussi assurer le développement rapide de leurs compétences et de leurs qualifications par un nouvel essor de la formation professionnelle.
C'est pour cela que nous avons négocié l'accord extrêmement novateur pour la formation professionnelle tout au long de la vie. Je n'hésite pas à qualifier d'historique l'accord conclu il y a quelques jours avec tous les syndicats pour instituer le droit individuel à la formation. Je rappelle qu'il permettra à chacun et à chacune des salariés de notre pays, dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et leur secteur, de disposer de 20 heures de formation par an, cumulables sur six ans et largement transférables en cas de changement d'entreprise. Ce dispositif qui associe l'investissement personnel des salariés et le financement des entreprises est une innovation sociale majeure et un atout supplémentaire exceptionnel dans le combat pour la réussite, l'emploi et la croissance.
La création d'entreprises par des jeunes va évidemment être aussi une partie importante de notre effort. Près de la moitié des entreprises qui se créent actuellement, et dont on sait qu'elles sont en croissance de près de 10% cette année, le sont par des jeunes de moins de 35 ans.
Les mesures récemment arrêtées par le Gouvernement à l'initiative de Renaud Dutreil facilitent cette démarche, qu'il s'agisse des jeunes salariés qui veulent se lancer dans l'entreprise ou de ceux qui sortent directement de l'enseignement. Simplification des démarches, incitation à fournir les capitaux de démarrage, protection du patrimoine individuel, meilleure sécurité personnelle en cas d'échec, sont autant de mesures intervenues récemment et qui orientent plus de jeunes vers la création d'entreprises. Nous les appuierons activement.
C'est avec beaucoup de volonté et beaucoup d'enthousiasme que le Mouvement des entreprises de France lance cette grande campagne nationale aujourd'hui à Toulouse. Il était normal que nous choisissions une ville si durement touchée par les épreuves pour lancer cette action porteuse d'espoir pour notre pays. Tous ensemble, entreprises, enseignants, jeunes élèves et étudiants, et acteurs des pouvoirs publics nous allons donner de nouvelles chances à notre jeunesse pour faire réussir nos entreprises.
"En avant l'Entreprise ! "
Convention ANPE - MEDEF
Convention APEC - MEDEF
Convention CNML - MEDEF
(Source http://www.medef.fr, le 9 octobre 2003)