Texte intégral
Réflexion à Copenhague sur cette sorte de charte mondiale contre le dopage avec la volonté affichée par le nouveau Président du CIO, Jacques Rogge, que tous ceux qui n'adopteront pas cette charte n'auront plus l'occasion de présenter de candidature aux J.O.. Or, cela nous concerne un petit peu, nous les français.
Oui, ça nous concerne, mais encore une fois, Jacques Rogge s'adresse avant tout à des fédérations internationales ou à des gouvernements qui n'ont pas de procédures, en tout cas de dispositifs de lutte contre le dopage. Il rappelle effectivement que nous devons partout dans le monde nous doter d'un outil avec ce texte de référence qu'est le code mondial antidopage pour nous permettre de mettre en cohérence
Auquel vous vous associez...
Auquel nous nous associons, d'ailleurs en grande partie, à cause de notre droit. Enfin, parce que notre droit nous interdit entre autre par exemple, l'automaticité des peines, nous associons sur les principaux codes, au principe du code. Il nous faudra sur une période transitoire adapter à la fois notre procédure et notre réglementation à l'application de ce code.
L'absence du Président de la Fédération Internationale de cyclisme fait parler beaucoup, non seulement les gens qui étaient à Copenhague, mais fait réfléchir tous ceux qui s'intéressent à ce sport ?
Oui, je crois que c'est surtout une position personnelle d'Hein Verbruggen, par rapport au Président de l'AMA (Agence mondiale antidopage), Richard Pound. Sur le fond, je crois que l'UCI est assez d'accord d'ailleurs sur le principe du code, là aussi sur les principes de sanctions, des sanctions automatiques de 2 ans. L'UCI se pose des questions, je crois finalement, qu'ils adopteront comme le font les autres fédérations internationales ce principe de code.
Et qu'est ce qu'il peut finalement ? Quels sont les arguments qui peuvent militer contre l'adoption de cette charte internationale ? Est ce qu'il en existe ?
Écoutez. Je vous dirai véritablement, aucun. Si ce n'est que la seule préoccupation c'est que pendant cette période transitoire, là où tout le monde va devoir adapter ces réglementations, ces lois c'est comme, par exemple, un certain nombre de pays qui vont devoir créer soit des procédures, soit des lois. Nous tirons le niveau moyen de la lutte antidopage vers le haut. À partir de ce moment-là, nous ne pouvons rien reprocher au code. C'est un outil de référence qui va nous permettre par exemple de déterminer les mêmes procédures pour tous les sportifs, n'importe où dans le monde avec au bout du compte une sanction à peu près équivalente même si au niveau de ce que l'on appelle le caractère exceptionnel on pourrait effectivement adapter la sanction à un certain nombre d'éléments et de paramètres qui pourront rentrer en cause.
Dernière question : par exemple, concernant Pieter de Villiers, un des joueurs, essentiel pour le XV de France, avec des traces de cocaïne, est-ce qu'il faut pas un moment, faire une différence entre, au fond, le dopage à caractère sportif et puis l'utilisation à titre privé par un certain nombre de gens, de drogues qui sont évidemment illicites mais qui n'ont aucun rapport ou qui peuvent ne pas avoir de rapport avec les performances sportives.
Mais je vais vous donner un exemple typique de ce qui est aujourd'hui inscrit dans le code. Sur ce principe, les drogues sociales que vous évoquez, le code va instituer malgré, effectivement les réticences de certains pays, je pense entre autre à la Hollande le principe de sanctions quand ces produits sont découverts. Donc voyez, on a justement cet outil de référence qui va nous permettre de clarifier la situation pour tous les sportifs et pour tous types de drogues.
Je vous dirai un dernier mot sur le sujet, la lutte antidopage c'est 3 éléments. Ce sont trois éléments très importants. -Le premier c'est l'amélioration illégale de la performance avec des produits, vous savez en autre les anabolisants, -le deuxième c'est que le sportif met gravement en cause sa santé, çà peut aller jusqu'à la mort, c'est inadmissible. -Le troisième point, c'est l'exemplarité du sportif qui est mise en cause et sur le sujet que vous évoquez, il est clair que le fait effectivement d'avoir des comportements dans l'illégalité remet en cause ce principe d'exemplarité du sportif.
(source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 2 mai 2003)
Oui, ça nous concerne, mais encore une fois, Jacques Rogge s'adresse avant tout à des fédérations internationales ou à des gouvernements qui n'ont pas de procédures, en tout cas de dispositifs de lutte contre le dopage. Il rappelle effectivement que nous devons partout dans le monde nous doter d'un outil avec ce texte de référence qu'est le code mondial antidopage pour nous permettre de mettre en cohérence
Auquel vous vous associez...
Auquel nous nous associons, d'ailleurs en grande partie, à cause de notre droit. Enfin, parce que notre droit nous interdit entre autre par exemple, l'automaticité des peines, nous associons sur les principaux codes, au principe du code. Il nous faudra sur une période transitoire adapter à la fois notre procédure et notre réglementation à l'application de ce code.
L'absence du Président de la Fédération Internationale de cyclisme fait parler beaucoup, non seulement les gens qui étaient à Copenhague, mais fait réfléchir tous ceux qui s'intéressent à ce sport ?
Oui, je crois que c'est surtout une position personnelle d'Hein Verbruggen, par rapport au Président de l'AMA (Agence mondiale antidopage), Richard Pound. Sur le fond, je crois que l'UCI est assez d'accord d'ailleurs sur le principe du code, là aussi sur les principes de sanctions, des sanctions automatiques de 2 ans. L'UCI se pose des questions, je crois finalement, qu'ils adopteront comme le font les autres fédérations internationales ce principe de code.
Et qu'est ce qu'il peut finalement ? Quels sont les arguments qui peuvent militer contre l'adoption de cette charte internationale ? Est ce qu'il en existe ?
Écoutez. Je vous dirai véritablement, aucun. Si ce n'est que la seule préoccupation c'est que pendant cette période transitoire, là où tout le monde va devoir adapter ces réglementations, ces lois c'est comme, par exemple, un certain nombre de pays qui vont devoir créer soit des procédures, soit des lois. Nous tirons le niveau moyen de la lutte antidopage vers le haut. À partir de ce moment-là, nous ne pouvons rien reprocher au code. C'est un outil de référence qui va nous permettre par exemple de déterminer les mêmes procédures pour tous les sportifs, n'importe où dans le monde avec au bout du compte une sanction à peu près équivalente même si au niveau de ce que l'on appelle le caractère exceptionnel on pourrait effectivement adapter la sanction à un certain nombre d'éléments et de paramètres qui pourront rentrer en cause.
Dernière question : par exemple, concernant Pieter de Villiers, un des joueurs, essentiel pour le XV de France, avec des traces de cocaïne, est-ce qu'il faut pas un moment, faire une différence entre, au fond, le dopage à caractère sportif et puis l'utilisation à titre privé par un certain nombre de gens, de drogues qui sont évidemment illicites mais qui n'ont aucun rapport ou qui peuvent ne pas avoir de rapport avec les performances sportives.
Mais je vais vous donner un exemple typique de ce qui est aujourd'hui inscrit dans le code. Sur ce principe, les drogues sociales que vous évoquez, le code va instituer malgré, effectivement les réticences de certains pays, je pense entre autre à la Hollande le principe de sanctions quand ces produits sont découverts. Donc voyez, on a justement cet outil de référence qui va nous permettre de clarifier la situation pour tous les sportifs et pour tous types de drogues.
Je vous dirai un dernier mot sur le sujet, la lutte antidopage c'est 3 éléments. Ce sont trois éléments très importants. -Le premier c'est l'amélioration illégale de la performance avec des produits, vous savez en autre les anabolisants, -le deuxième c'est que le sportif met gravement en cause sa santé, çà peut aller jusqu'à la mort, c'est inadmissible. -Le troisième point, c'est l'exemplarité du sportif qui est mise en cause et sur le sujet que vous évoquez, il est clair que le fait effectivement d'avoir des comportements dans l'illégalité remet en cause ce principe d'exemplarité du sportif.
(source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 2 mai 2003)