Texte intégral
Quelques mots sur nos débats de ce matin et du déjeuner. Nous avons commencé par débattre de la préparation de la conférence de Madrid sur la reconstruction de l'Irak. Nous avons adopté des conclusions qui vous ont été transmises et qui prévoient un montant de participation de la part de la Commission, de la part de l'ensemble des pays européens, de 200 millions d'euros pour les années 2003 et 2004. Ces conclusions expriment notre soutien aux propositions de la Commission qui ont fait l'objet d'un large consensus. Ces propositions rappellent clairement les conditions d'une aide internationale efficace : d'abord, la nécessaire amélioration des conditions de sécurité ; ensuite, la restauration de la souveraineté irakienne et un calendrier précis pour le transfert des responsabilités politiques aux Irakiens ; un rôle fort et vital des Nations unies dans l'accompagnement de ce processus ; et enfin la mise en place d'un cadre multilatéral transparent et rigoureux, en particulier en ce qui concerne les appels d'offre.
Sur le Proche-Orient, nous avons longuement discuté de la situation. Vous savez que, jour après jour, elle se détériore dramatiquement. C'est une évolution que l'Union européenne ne peut laisser se produire sans réagir. Nous avons donc décidé d'explorer les mesures que peut prendre l'Union européenne pour éviter une aggravation supplémentaire.
Nous attendons du gouvernement palestinien, encore à mettre en place, qu'il prenne toutes les mesures en son pouvoir pour mettre un terme aux actions des groupes terroristes. Il pourra compter dans ses efforts sur l'entière coopération de l'Union européenne. Nous attendons également du gouvernement israélien que cessent les actions de représailles qui font des victimes parmi la population palestinienne, au mépris des obligations du droit humanitaire international. Le droit imprescriptible d'Israël à sa sécurité ne sera pas assuré en entretenant le cycle de la violence.
Les projets annoncés pour la poursuite de la construction du mur de séparation selon le tracé actuel et l'extension de la colonisation portent atteinte aux fondements du Processus de paix. Ils s'opposent à la perspective d'un Etat palestinien viable, dont je rappelle qu'elle est unanimement soutenue par la communauté internationale.
Sur l'Iran, je rappelle la position qui est la nôtre : l'exigence d'une pleine coopération attendue de l'Iran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conformément à la résolution du 12 septembre ; notre souhait et notre vigilance concernant la situation des Droits de l'Homme qui demeure insatisfaisante. Des progrès dans ce domaine sont nécessaires pour permettre le développement de nos relations avec ce pays. Nous félicitons bien sûr Mme Shirin Ebadi pour l'attribution du Prix Nobel de la paix.
Sur l'Afghanistan, j'ai appelé l'attention de mes collègues sur l'enjeu que représentent les élections générales, tant législatives que présidentielles pour l'année 2004. C'est une échéance importante pour asseoir l'autorité des institutions afghanes et conforter le processus démocratique dans ce pays.
L'Union européenne doit soutenir le peuple afghan dans son oeuvre d'édification nationale. J'ai donc souhaité que nous mettions en place un programme de soutien exceptionnel à l'organisation des élections dans le cadre d'une étroite coopération avec la mission d'assistance des Nations unies pour l'Afghanistan.
Voilà les principaux points. je pourrais revenir sur d'autres sujets si vous le souhaitez.
Q - Irez-vous à la Conférence des donateurs à Madrid ?
R - La question n'est pas tranchée, vous connaissez tous le calendrier international. Mais la France participera à cette conférence.
Q - Est-ce que la France va, comme les Britanniques l'ont fait ce matin, annoncer un montant d'aide nationale ? Est-ce que cette aide est liée au projet de résolution du Conseil de sécurité ? Avez-vous déjà eu connaissance de ce texte ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
R - En ce qui concerne la contribution de la France, nous participerons, en tant qu'Etat membre, bien sûr, à l'aide annoncée par la Commission. A titre bilatéral, nous avons dit que nous étions prêts à une coopération dans le domaine de la formation de la police et de l'armée irakienne, dès lors que les conditions seraient réunies. Il s'agit, vous le savez, de conditions de sécurité et de souveraineté rétablies en Irak. En ce qui concerne la position française sur le projet de résolution, vous savez qu'il devrait être déposé officiellement cet après-midi devant le Conseil de sécurité. C'est donc un texte que nous continuons d'étudier. J'ai eu l'occasion de m'en entretenir hier avec Colin Powell, d'évoquer cette question avec nos amis allemands, britanniques ainsi qu'avec les Russes - nous avons eu plusieurs fois notre collègue Igor Ivanov. A ce stade, sur l'ensemble de ces questions, il y a des progrès et en particulier par rapport au précédent texte de résolution. La vraie question est la suivante : est-ce que ces progrès sont à la mesure de la situation que connaît actuellement l'Irak ? C'est pour cela que nous souhaitons pouvoir approfondir d'abord l'analyse de ce texte, et ensuite les discussions avec l'ensemble de nos partenaires, ceci va être l'objet des prochaines heures. Il est essentiel pour nous que ce texte, cette résolution, participe d'un processus où véritablement la communauté, l'ensemble de l'action internationale, puisse être mobilisée, que l'unité de la communauté internationale puisse être retrouvée sur l'Irak, et qu'en conséquence, les conditions d'une véritable reconstruction soient réunies. Pour nous aujourd'hui, la question principale est d'avoir une résolution qui permette véritablement de changer l'approche définie au cours des derniers mois en Irak, et qui, véritablement, puisse enclencher un processus de reconstruction positif pour l'Irak et pour la communauté internationale. Donc, c'est la réponse aux préoccupations des Irakiens eux-mêmes : quelles conditions sont nécessaires pour que les choses changent en Irak, pour qu'il y ait à la fois plus de sécurité, plus de stabilité et de nouvelles perspectives ? Bien entendu, nous allons discuter de l'ensemble de ces sujets plus avant au cours des prochaines heures.
Q - Pouvez vous nous rappeler ce qu'est un calendrier réaliste s'agissant du transfert de responsabilités ?
R - Vous verrez que dans la résolution, il est peu question de calendrier à ce stade. Un calendrier réaliste pour nous, c'est d'abord un calendrier, c'est à dire le fait que l'on puisse connaître exactement dans quel délai les choses pourront se réaliser, en particulier en ce qui concerne la formation d'un gouvernement provisoire. Donc, mon sentiment est qu'il convient d'être le plus clair possible. Nous sommes bien conscients des contraintes qui pèsent en Irak sur la situation sur le terrain et, en même temps, de la position des uns et des autres. Nous partons de positions qui sont évidemment différentes sur cette question. Ce qui est important, c'est d'essayer de se rapprocher et de mobiliser l'ensemble de la communauté internationale pour contribuer à la reconstruction de l'Irak.
Q - Avez-vous évoqué la préparation du Conseil européen ? Quels sont les sujets qui seront abordés ?
R - Le thème principal qui sera retenu sera la croissance, conformément à ce que souhaitait le président de la République. Donc nous nous en réjouissons.
Q - Pourquoi l'Europe ne veut-elle pas mettre de pression sur l'Iran ?
R - L'Union européenne a adopté une position extrêmement claire, qui est faite à la fois de fermeté et de dialogue. Les deux sont nécessaires pour arriver à une solution. On ne peut pas être plus clair sur les objectifs qui sont les nôtres en ce qui concerne l'Iran : que l'Iran puisse respecter pleinement ses obligations, satisfaire à la résolution du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, et aux engagements qui doivent être pris à cet égard, c'est à dire la signature du protocole additionnel, la pleine transparence en ce qui concerne les informations sur son programme nucléaire civil. Je crois que tous ces éléments sont sur le table, que les Iraniens le savent bien, et nous continuons à avancer dans le dialogue à cet effet. Le but est d'obtenir que l'Iran s'engage pleinement. Nous pensons que, à la fois par ce dialogue et en même temps par la fermeté, nous avons davantage de chances d'aboutir.
Q - Dans l'affaire du DC10 d'UTA, une délégation, libyenne doit arriver aujourd'hui à Paris. Quel levier, quel moyen de pression vous reste-t-il vis à vis de Tripoli ?
R - D'abord, je vous rappelle qu'un engagement très fort a été pris. Je pense que c'est le meilleur levier possible, pour reprendre votre terme. Cet engagement très fort a été pris au sommet de l'Etat libyen, par le colonel Kadhafi lui-même. Les négociations entre la Fondation et les associations représentant les victimes françaises et étrangères du vol UTA reprennent. Nous souhaitons qu'elles puissent aboutir dans les meilleurs délais. Je crois que chacun est conscient de l'importance de l'enjeu. En ce qui concerne la France - le président de la République a eu l'occasion de le dire à Rabat - c'est un élément tout à fait important qui conditionne le développement des relations normales avec la Libye.
Q - L'aide économique de la France à l'Irak est-elle conditionnée à une nouvelle résolution de l'ONU ?
R - Il est évident dans notre esprit que la reconstruction de l'Irak suppose un certain nombre de conditions. Nous avons dit depuis le début que le respect de la souveraineté irakienne serait un des points forts qui permettrait d'enclencher une logique positive, de rassembler l'ensemble des Irakiens avec la communauté internationale pour promouvoir un nouvel ordre en Irak.
Ce qui est certain, c'est que, au-delà de la résolution, c'est la réalité des choses sur le terrain qui compte. Les discussions sur le projet de résolution continueront par ailleurs.
L'élément très important pour nous dans cette résolution, c'est qu'elle prenne en compte l'ensemble des préoccupations des Nations unies, du Secrétaire général, et permette aux Nations unies d'exercer tout leur rôle, afin qu'elles ne se retrouvent pas en porte à faux par rapport à la mission qui est la leur.
Q - La France n'envisage-t-elle qu'une contribution en termes de formation de forces de police ?
R - Nous l'avons dit et nous l'avons évoqué avec les Allemands. Pour l'essentiel, la coopération que nous envisageons est une coopération dans le domaine de la formation de la police et dans le domaine de la formation de l'armée.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 octobre 2003)
Sur le Proche-Orient, nous avons longuement discuté de la situation. Vous savez que, jour après jour, elle se détériore dramatiquement. C'est une évolution que l'Union européenne ne peut laisser se produire sans réagir. Nous avons donc décidé d'explorer les mesures que peut prendre l'Union européenne pour éviter une aggravation supplémentaire.
Nous attendons du gouvernement palestinien, encore à mettre en place, qu'il prenne toutes les mesures en son pouvoir pour mettre un terme aux actions des groupes terroristes. Il pourra compter dans ses efforts sur l'entière coopération de l'Union européenne. Nous attendons également du gouvernement israélien que cessent les actions de représailles qui font des victimes parmi la population palestinienne, au mépris des obligations du droit humanitaire international. Le droit imprescriptible d'Israël à sa sécurité ne sera pas assuré en entretenant le cycle de la violence.
Les projets annoncés pour la poursuite de la construction du mur de séparation selon le tracé actuel et l'extension de la colonisation portent atteinte aux fondements du Processus de paix. Ils s'opposent à la perspective d'un Etat palestinien viable, dont je rappelle qu'elle est unanimement soutenue par la communauté internationale.
Sur l'Iran, je rappelle la position qui est la nôtre : l'exigence d'une pleine coopération attendue de l'Iran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), conformément à la résolution du 12 septembre ; notre souhait et notre vigilance concernant la situation des Droits de l'Homme qui demeure insatisfaisante. Des progrès dans ce domaine sont nécessaires pour permettre le développement de nos relations avec ce pays. Nous félicitons bien sûr Mme Shirin Ebadi pour l'attribution du Prix Nobel de la paix.
Sur l'Afghanistan, j'ai appelé l'attention de mes collègues sur l'enjeu que représentent les élections générales, tant législatives que présidentielles pour l'année 2004. C'est une échéance importante pour asseoir l'autorité des institutions afghanes et conforter le processus démocratique dans ce pays.
L'Union européenne doit soutenir le peuple afghan dans son oeuvre d'édification nationale. J'ai donc souhaité que nous mettions en place un programme de soutien exceptionnel à l'organisation des élections dans le cadre d'une étroite coopération avec la mission d'assistance des Nations unies pour l'Afghanistan.
Voilà les principaux points. je pourrais revenir sur d'autres sujets si vous le souhaitez.
Q - Irez-vous à la Conférence des donateurs à Madrid ?
R - La question n'est pas tranchée, vous connaissez tous le calendrier international. Mais la France participera à cette conférence.
Q - Est-ce que la France va, comme les Britanniques l'ont fait ce matin, annoncer un montant d'aide nationale ? Est-ce que cette aide est liée au projet de résolution du Conseil de sécurité ? Avez-vous déjà eu connaissance de ce texte ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
R - En ce qui concerne la contribution de la France, nous participerons, en tant qu'Etat membre, bien sûr, à l'aide annoncée par la Commission. A titre bilatéral, nous avons dit que nous étions prêts à une coopération dans le domaine de la formation de la police et de l'armée irakienne, dès lors que les conditions seraient réunies. Il s'agit, vous le savez, de conditions de sécurité et de souveraineté rétablies en Irak. En ce qui concerne la position française sur le projet de résolution, vous savez qu'il devrait être déposé officiellement cet après-midi devant le Conseil de sécurité. C'est donc un texte que nous continuons d'étudier. J'ai eu l'occasion de m'en entretenir hier avec Colin Powell, d'évoquer cette question avec nos amis allemands, britanniques ainsi qu'avec les Russes - nous avons eu plusieurs fois notre collègue Igor Ivanov. A ce stade, sur l'ensemble de ces questions, il y a des progrès et en particulier par rapport au précédent texte de résolution. La vraie question est la suivante : est-ce que ces progrès sont à la mesure de la situation que connaît actuellement l'Irak ? C'est pour cela que nous souhaitons pouvoir approfondir d'abord l'analyse de ce texte, et ensuite les discussions avec l'ensemble de nos partenaires, ceci va être l'objet des prochaines heures. Il est essentiel pour nous que ce texte, cette résolution, participe d'un processus où véritablement la communauté, l'ensemble de l'action internationale, puisse être mobilisée, que l'unité de la communauté internationale puisse être retrouvée sur l'Irak, et qu'en conséquence, les conditions d'une véritable reconstruction soient réunies. Pour nous aujourd'hui, la question principale est d'avoir une résolution qui permette véritablement de changer l'approche définie au cours des derniers mois en Irak, et qui, véritablement, puisse enclencher un processus de reconstruction positif pour l'Irak et pour la communauté internationale. Donc, c'est la réponse aux préoccupations des Irakiens eux-mêmes : quelles conditions sont nécessaires pour que les choses changent en Irak, pour qu'il y ait à la fois plus de sécurité, plus de stabilité et de nouvelles perspectives ? Bien entendu, nous allons discuter de l'ensemble de ces sujets plus avant au cours des prochaines heures.
Q - Pouvez vous nous rappeler ce qu'est un calendrier réaliste s'agissant du transfert de responsabilités ?
R - Vous verrez que dans la résolution, il est peu question de calendrier à ce stade. Un calendrier réaliste pour nous, c'est d'abord un calendrier, c'est à dire le fait que l'on puisse connaître exactement dans quel délai les choses pourront se réaliser, en particulier en ce qui concerne la formation d'un gouvernement provisoire. Donc, mon sentiment est qu'il convient d'être le plus clair possible. Nous sommes bien conscients des contraintes qui pèsent en Irak sur la situation sur le terrain et, en même temps, de la position des uns et des autres. Nous partons de positions qui sont évidemment différentes sur cette question. Ce qui est important, c'est d'essayer de se rapprocher et de mobiliser l'ensemble de la communauté internationale pour contribuer à la reconstruction de l'Irak.
Q - Avez-vous évoqué la préparation du Conseil européen ? Quels sont les sujets qui seront abordés ?
R - Le thème principal qui sera retenu sera la croissance, conformément à ce que souhaitait le président de la République. Donc nous nous en réjouissons.
Q - Pourquoi l'Europe ne veut-elle pas mettre de pression sur l'Iran ?
R - L'Union européenne a adopté une position extrêmement claire, qui est faite à la fois de fermeté et de dialogue. Les deux sont nécessaires pour arriver à une solution. On ne peut pas être plus clair sur les objectifs qui sont les nôtres en ce qui concerne l'Iran : que l'Iran puisse respecter pleinement ses obligations, satisfaire à la résolution du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, et aux engagements qui doivent être pris à cet égard, c'est à dire la signature du protocole additionnel, la pleine transparence en ce qui concerne les informations sur son programme nucléaire civil. Je crois que tous ces éléments sont sur le table, que les Iraniens le savent bien, et nous continuons à avancer dans le dialogue à cet effet. Le but est d'obtenir que l'Iran s'engage pleinement. Nous pensons que, à la fois par ce dialogue et en même temps par la fermeté, nous avons davantage de chances d'aboutir.
Q - Dans l'affaire du DC10 d'UTA, une délégation, libyenne doit arriver aujourd'hui à Paris. Quel levier, quel moyen de pression vous reste-t-il vis à vis de Tripoli ?
R - D'abord, je vous rappelle qu'un engagement très fort a été pris. Je pense que c'est le meilleur levier possible, pour reprendre votre terme. Cet engagement très fort a été pris au sommet de l'Etat libyen, par le colonel Kadhafi lui-même. Les négociations entre la Fondation et les associations représentant les victimes françaises et étrangères du vol UTA reprennent. Nous souhaitons qu'elles puissent aboutir dans les meilleurs délais. Je crois que chacun est conscient de l'importance de l'enjeu. En ce qui concerne la France - le président de la République a eu l'occasion de le dire à Rabat - c'est un élément tout à fait important qui conditionne le développement des relations normales avec la Libye.
Q - L'aide économique de la France à l'Irak est-elle conditionnée à une nouvelle résolution de l'ONU ?
R - Il est évident dans notre esprit que la reconstruction de l'Irak suppose un certain nombre de conditions. Nous avons dit depuis le début que le respect de la souveraineté irakienne serait un des points forts qui permettrait d'enclencher une logique positive, de rassembler l'ensemble des Irakiens avec la communauté internationale pour promouvoir un nouvel ordre en Irak.
Ce qui est certain, c'est que, au-delà de la résolution, c'est la réalité des choses sur le terrain qui compte. Les discussions sur le projet de résolution continueront par ailleurs.
L'élément très important pour nous dans cette résolution, c'est qu'elle prenne en compte l'ensemble des préoccupations des Nations unies, du Secrétaire général, et permette aux Nations unies d'exercer tout leur rôle, afin qu'elles ne se retrouvent pas en porte à faux par rapport à la mission qui est la leur.
Q - La France n'envisage-t-elle qu'une contribution en termes de formation de forces de police ?
R - Nous l'avons dit et nous l'avons évoqué avec les Allemands. Pour l'essentiel, la coopération que nous envisageons est une coopération dans le domaine de la formation de la police et dans le domaine de la formation de l'armée.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 octobre 2003)