Texte intégral
Monsieur le Directeur général de l'UNESCO,
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Secrétaire d'État,
Monsieur le Représentant de la Présidence de l'Union européenne,
Monsieur le Représentant de la Commission européenne,
Mesdames et Messieurs les Députés du Bundestag et de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs,
Les interventions que nous venons d'entendre permettront sans aucun doute d'enrichir notre réflexion sur les priorités de l'Union européenne en faveur des jeunes européens. Ces réflexions sont d'autant plus nécessaires aujourd'hui que l'Union changera de nature cette année en accueillant dix nouveaux membres.
L'élargissement de l'Union européenne le 1er mai 2004 est une chance pour notre Europe. L'Union à vingt-cinq membres va donner une nouvelle dimension à l'Europe enfin réunie. Cet élargissement est le plus important de l'histoire et j'ai le sentiment que 2004 est, en ce sens, une année historique pour l'Europe.
Votre Europe, celle de la jeunesse, doit prendre conscience de l'impact de cette évolution et profiter dès que possible des nouvelles possibilités d'échanges qui s'ouvrent. La rencontre à laquelle vous venez de participer cette semaine à l'invitation des gouvernements français et allemand est un exemple des échanges qui doivent se multiplier en Europe aujourd'hui.
Mais cette opportunité vous donne aussi une responsabilité : celle de faire vivre effectivement l'esprit européen fondé sur une citoyenneté commune et un esprit de solidarité, tout en respectant la diversité et la richesse des cultures. Mais cette responsabilité de jeune citoyen européen doit trouver un environnement favorable pour prendre sens.
La jeunesse est synonyme de mobilité et d'ouverture. Pour autant, trop souvent, les velléités des jeunes pour voyager à la découverte des autres cultures sont contraintes. Or, la libre circulation des personnes fait partie des orientations prioritaires de l'Union européenne. Cette orientation qui est inscrite dans les Traités dès l'origine du marché commun a mis du temps à devenir effective. Malgré les initiatives des institutions et des États membres, de nombreux obstacles perdurent, que ce soit pour la reconnaissance des diplômes, l'apprentissage de plusieurs langues de l'Union, ou tout simplement la diffusion de l'information sur les opportunités d'échanges, de stages, de "jobs d'été", etc.
L'objet du programme jeunesse de la Commission est de répondre à cette attente forte des jeunes. Il est important que ce programme, qui sera rediscuté dans les prochains mois, réponde aux attentes de la jeunesse en complémentarité avec les actions de coopération internationale menées par les États membres.
Au niveau bilatéral en effet, plusieurs structures de coopération existent en Europe, tel l'Office franco-allemand de la jeunesse (OFAJ) qui joue un rôle exemplaire depuis la signature du traité d'entente franco-allemand et qui symbolise aujourd'hui la coopération sans cesse plus étroite entre la France et l'Allemagne au niveau de la jeunesse.
Comme vous le savez, je viens de prendre mes fonctions depuis seulement quelques jours. En tant que ministre déléguée aux Affaires européennes et Secrétaire générale pour la coopération franco-allemande, je veillerai, en liaison avec mon collègue du gouvernement, Jean-François Lamour, à maintenir l'attention, à mobiliser les efforts et à encourager les initiatives du gouvernement français en faveur de la jeunesse européenne.
Je vous remercie.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 avril 2004)
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Secrétaire d'État,
Monsieur le Représentant de la Présidence de l'Union européenne,
Monsieur le Représentant de la Commission européenne,
Mesdames et Messieurs les Députés du Bundestag et de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs,
Les interventions que nous venons d'entendre permettront sans aucun doute d'enrichir notre réflexion sur les priorités de l'Union européenne en faveur des jeunes européens. Ces réflexions sont d'autant plus nécessaires aujourd'hui que l'Union changera de nature cette année en accueillant dix nouveaux membres.
L'élargissement de l'Union européenne le 1er mai 2004 est une chance pour notre Europe. L'Union à vingt-cinq membres va donner une nouvelle dimension à l'Europe enfin réunie. Cet élargissement est le plus important de l'histoire et j'ai le sentiment que 2004 est, en ce sens, une année historique pour l'Europe.
Votre Europe, celle de la jeunesse, doit prendre conscience de l'impact de cette évolution et profiter dès que possible des nouvelles possibilités d'échanges qui s'ouvrent. La rencontre à laquelle vous venez de participer cette semaine à l'invitation des gouvernements français et allemand est un exemple des échanges qui doivent se multiplier en Europe aujourd'hui.
Mais cette opportunité vous donne aussi une responsabilité : celle de faire vivre effectivement l'esprit européen fondé sur une citoyenneté commune et un esprit de solidarité, tout en respectant la diversité et la richesse des cultures. Mais cette responsabilité de jeune citoyen européen doit trouver un environnement favorable pour prendre sens.
La jeunesse est synonyme de mobilité et d'ouverture. Pour autant, trop souvent, les velléités des jeunes pour voyager à la découverte des autres cultures sont contraintes. Or, la libre circulation des personnes fait partie des orientations prioritaires de l'Union européenne. Cette orientation qui est inscrite dans les Traités dès l'origine du marché commun a mis du temps à devenir effective. Malgré les initiatives des institutions et des États membres, de nombreux obstacles perdurent, que ce soit pour la reconnaissance des diplômes, l'apprentissage de plusieurs langues de l'Union, ou tout simplement la diffusion de l'information sur les opportunités d'échanges, de stages, de "jobs d'été", etc.
L'objet du programme jeunesse de la Commission est de répondre à cette attente forte des jeunes. Il est important que ce programme, qui sera rediscuté dans les prochains mois, réponde aux attentes de la jeunesse en complémentarité avec les actions de coopération internationale menées par les États membres.
Au niveau bilatéral en effet, plusieurs structures de coopération existent en Europe, tel l'Office franco-allemand de la jeunesse (OFAJ) qui joue un rôle exemplaire depuis la signature du traité d'entente franco-allemand et qui symbolise aujourd'hui la coopération sans cesse plus étroite entre la France et l'Allemagne au niveau de la jeunesse.
Comme vous le savez, je viens de prendre mes fonctions depuis seulement quelques jours. En tant que ministre déléguée aux Affaires européennes et Secrétaire générale pour la coopération franco-allemande, je veillerai, en liaison avec mon collègue du gouvernement, Jean-François Lamour, à maintenir l'attention, à mobiliser les efforts et à encourager les initiatives du gouvernement français en faveur de la jeunesse européenne.
Je vous remercie.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 20 avril 2004)