Texte intégral
Bonjour, et bonne année à toutes et tous ceux qui n'étaient pas là aux précédents rendez-vous du samedi.
A l'heure où je vous parle, le redémarrage de l'activité économique est en cours en France. En revanche, il est différé dans un certain nombre de pays où cette journée est un jour férié (Australie, Nouvelle Zélande, Japon).
Les catastrophes naturelles et leurs conséquences ont éprouvé et éprouvent encore nombre de nos concitoyens. Il était vital que le bogue n'ajoute pas d'effets désastreux aux retombées des intempéries. Heureusement, dès samedi, le passage à l'an 2000 sans problème des services essentiels pour la collectivité était assuré et ne s'est pas démenti depuis.
On doit aujourd'hui se féliciter de la capacité collective à déjouer les menaces de bogue grâce au travail des femmes et des hommes des services publics, des grands opérateurs et des grands groupes publics et privés.
Je dois d'abord vous donner diverses informations qui touchent à la vie quotidienne. D'abord les hôpitaux : le système hospitalier a fait face aux urgences et aux demandes de soins sans problème autre que des différences d'affichage mineurs concernant certains dispositifs médicaux, sans aucun effet sur la qualité des soins.
Les marchés alimentaires de gros, auxquels nous avons apporté une attention particulière au cours de la préparation au passage, fonctionnent parfaitement comme Marylise LEBRANCHU, secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l'artisanat, a pu le constater ce matin au marché d'intérêt national de Rungis.
Pour l'électricité, Christian PIERRET m'a confirmé que toute la production nucléaire disponible fonctionne, ainsi que les équipements classiques (thermiques et hydrauliques), et couvrent sans difficulté la demande.
La Poste, qui a redémarré cette nuit dans ses centres de tri, de courrier et de colis, a rouvert ce matin ses bureaux et ses services financiers sans rencontrer de problèmes particuliers. S'agissant du téléphone, les réseaux fixes, mobiles et de données de France Télécom continuent de fonctionner normalement. Aucun autre opérateur ne signale d'incident.
Les risques majeurs ainsi éliminés, nous avions à engager le redémarrage de notre économie. En effet, un certain nombre de chaînes de production, d'applications informatiques, de bases de données, d'opérations de facturation, de règlements comptables se remettent en route progressivement. Nous tirerons un bilan définitif dans les prochains jours.
Depuis plusieurs heures, les grands secteurs d'activité relancent progressivement leur capacité de production. C'est le cas pour l'industrie aéro-spatiale, l'industrie automobile, les usines chimiques et pétrochimiques, qui n'ont signalé aucun incident lié au bogue.
L'activité du secteur financier est normale, grâce aux efforts des 15 000 personnes mobilisées pendant le week-end de la cellule spéciale de suivi pilotée par la Banque de France, et aux importants investissements engagés.
Les tests ont été réalisés sans incidents ce week-end et le redémarrage des systèmes s'est effectué correctement ce matin. Les systèmes interbancaires de paiement de petit et de gros montant et le système de règlement européen Target ont été relancés et fonctionnent normalement. Paris Bourse et la Sicovam ont également repris leur activité sans incident. De même le secteur des assurances ne signale aucune difficulté particulière.
Les transports, réduits dans la période de passage, fonctionnent à plein régime et les retours de vacances, notamment de l'étranger, se sont passés et continuent de se passer sans difficulté. L'industrie pétrolière approvisionne normalement le pays.
Les activités de la grande distribution ont confirmé, à l'échelle du pays, le diagnostic de bon état de marche de l'ensemble de leurs systèmes de gestion de stocks, de gestion de commande, de réapprovisionnement et de services.
Les systèmes informatiques des administrations sont en cours de relance depuis ce matin. A l'heure où je vous parle, aucun incident ne nous a été signalé.
Ici même, au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le passage des systèmes techniques n'a présenté jusqu'à présent aucun problème et le site de Bercy a fonctionné en continu. Les services du ministère ont réouvert ce matin normalement. L'ensemble des systèmes informatiques nécessaires aux services douaniers ont fonctionné sans interruption pour la lutte contre la fraude et, dès ce matin à 4 H, pour les systèmes de dédouanement.
De très nombreux tests ont été réalisés au cours du week-end par tous les services du ministère. Dans les trésoreries, et demain, dans les centres des impôts, tous les services aux contribuables reposant sur l'informatique seront parfaitement disponibles.
La rentrée scolaire qui débutera demain apportera des éléments complémentaires à cet état des lieux.
J'en viens maintenant à la reprise dans les PME-PMI, le commerce et l'artisanat dont l'activité reprend depuis quelques heures. Le secteur est diffus, les remontées d'information sont lentes et progressives. Il est encore trop tôt pour dresser un bilan. Mes services, les réseaux consulaires et les organisations professionnelles collectent en ce moment les premières informations. Un point d'étape sera fait ce soir.
D'une manière générale, aussi satisfaisante que paraisse la situation, aussi bonne que soient les nouvelles que je viens d'annoncer, gardons-nous, cependant, de tout triomphalisme, puisque, comme vous le savez, des incidents, limités, ont été relevés.
Permettez-moi de tirer quelques enseignements du déroulement de ces événements.
Au delà de ce risque ponctuel qui persistera, tirons satisfaction de ce qu'aucun secteur ou aucune branche d'activité n'ait été paralysé, amoindri ou fragilisé par le bogue. Les risques majeurs ou systémiques ont été déjoués.
La capacité à parer ces menaces a été acquise au prix d'efforts humains et financiers importants. 50 000 informaticiens et techniciens ont été mobilisés depuis plus de 2 ans, des centaines de milliers de personnes ont renoncé à leur réveillon et sont restés en veille et les dépenses engagées dans les travaux de préparation représentent près de 120 milliards de francs en France.
J'ai entendu ou j'ai pu lire que le danger aurait été surestimé et les moyens mis en place pour le contrecarrer aussi.
Une telle controverse me paraît absurde. Au-delà du fait que nous devons nous réjouir collectivement d'une bonne nouvelle : peut-on dire d'une action de prévention qu'elle a été inutile quand les dégâts ont été évités? Oublierait-on l'omniprésence de l'électronique dans la société dans laquelle nous vivons? Qu'auraient pensé nos concitoyens si une défaillance d'importance était survenue par sous-estimation du risque ?
Si le passage à l'an 2000 s'est bien déroulé, c'est parce que nous nous y sommes bien préparés. Le principe de précaution a été appliqué ici avec rigueur et avec succès par les pouvoirs publics et par l'ensemble des acteurs économiques.
Dans les faits, à travers l'action engagée pour le passage à l'an 2000, le choix d'une méthode s'exprime : une méthode qui conjugue mobilisation collective, mise en ?uvre de dispositifs opérationnels, dynamique de partenariat, communication transparente et continue.
Le travail du comité national d'information sur le passage à l'an 2000 a été exemplaire de ce point de vue. Je remercie les organisations professionnelles, les confédérations syndicales, les organisations de consommateurs, les grandes entreprises, publiques et privées, les organisations représentatives des PME, du commerce et de l'artisanat, les représentants des collectivités locales. Dans une démarche collective, au travers de coopérations renforcées, elles ont contribué à la réussite de notre préparation.
Nous récoltons ainsi de façon collective le bénéfice de cette action. Les retombées positives dépassent d'ailleurs, je tiens à le souligner, le seul cadre du passage à l'an 2000. En effet, dans beaucoup d'entreprises et d'organisations, la préparation du passage a permis, comme la préparation à l'Euro, de contrôler les systèmes existants, de les moderniser, voire de les remplacer. La compétitivité de notre économie ne peut que s'en trouver renforcée.
Ce bilan de santé des systèmes technologiques a indubitablement d'autres effets positifs :
il a sensibilisé chacun, du salarié au chef d'entreprise, à l'importance des systèmes technologiques dans nos processus de travail et de production ;
il a accru la maturité du secteur informatique qui a dû faire face à une demande de service et de contrôle faite par des utilisateurs de plus en plus compétents et exigeants?
il a aussi révéler la capacité très forte de nos concitoyens à résister à la tentation du catastrophisme qui avait saisi certains de nos partenaires étrangers. Les consommateurs français ont su faire face à ces échéances avec sang froid et responsabilité.
enfin j'insiste sur ce point, il a démontré, s'il en était besoin, notre capacité à maîtriser des technologies qui apparaissaient à beaucoup difficiles à dominer ;
Pour conclure, certains conjoncturistes avaient pronostiqué une baisse de la croissance liée aux effets du bogue. Cette hypothèque est levée, pour la France comme pour l'Europe. C'est une bonne nouvelle pour la croissance, c'est une bonne nouvelle pour l'emploi, c'est une bonne nouvelle pour l'euro. C'est à mes yeux, l'illustration d'un Etat moderne.
Je ne peux terminer sans renouveler mes remerciements à la mission présidée par Gérard Théry, ainsi qu'à ses collaborateurs pour le travail accompli et aux équipes de la Tour de Guet et du centre national d'information animée par la direction de la communication de ce ministère. Ces remerciements s'adressent aussi aux nombreux agents qui ont assuré la maintenance informatique, la sécurité et la logistique de ce dispositif.
Au-delà, une très large mobilisation a eu lieu dans les principaux ministères : intérieur, défense, affaires étrangères, équipement, emploi solidarité. Je remercie tous ceux qui ont contribué à cet effort.
Permettez-moi de saluer également les autres services du Ministère dont j'ai la responsabilité qui ont participé à cette opération en particulier les postes d'expansion économique, la direction du trésor, les directions à réseaux (DGI, DGCP, Douanes), les directions du pôle industrie (DARPMI, DIGITIP, DECAS). Ces administrations, dont la compétence et l'expertise étaient déjà reconnues, ont démontré leur volonté de modernisation en assumant sur ce sujet, en temps réel, un rôle opérationnel au service des entreprises et de nos concitoyens.
Je ne peux m'empêcher de vous rappeler que dans moins de 24 mois, nous aurons un nouveau rendez-vous : celui de l'euro. Aujourd'hui, dans la presse, nous avons d'ailleurs tenu à marquer le premier anniversaire de l'euro et de sa contribution à la croissance. L'euro est bon pour la croissance, la croissance est bonne pour la France.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 janvier 2000)
A l'heure où je vous parle, le redémarrage de l'activité économique est en cours en France. En revanche, il est différé dans un certain nombre de pays où cette journée est un jour férié (Australie, Nouvelle Zélande, Japon).
Les catastrophes naturelles et leurs conséquences ont éprouvé et éprouvent encore nombre de nos concitoyens. Il était vital que le bogue n'ajoute pas d'effets désastreux aux retombées des intempéries. Heureusement, dès samedi, le passage à l'an 2000 sans problème des services essentiels pour la collectivité était assuré et ne s'est pas démenti depuis.
On doit aujourd'hui se féliciter de la capacité collective à déjouer les menaces de bogue grâce au travail des femmes et des hommes des services publics, des grands opérateurs et des grands groupes publics et privés.
Je dois d'abord vous donner diverses informations qui touchent à la vie quotidienne. D'abord les hôpitaux : le système hospitalier a fait face aux urgences et aux demandes de soins sans problème autre que des différences d'affichage mineurs concernant certains dispositifs médicaux, sans aucun effet sur la qualité des soins.
Les marchés alimentaires de gros, auxquels nous avons apporté une attention particulière au cours de la préparation au passage, fonctionnent parfaitement comme Marylise LEBRANCHU, secrétaire d'Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l'artisanat, a pu le constater ce matin au marché d'intérêt national de Rungis.
Pour l'électricité, Christian PIERRET m'a confirmé que toute la production nucléaire disponible fonctionne, ainsi que les équipements classiques (thermiques et hydrauliques), et couvrent sans difficulté la demande.
La Poste, qui a redémarré cette nuit dans ses centres de tri, de courrier et de colis, a rouvert ce matin ses bureaux et ses services financiers sans rencontrer de problèmes particuliers. S'agissant du téléphone, les réseaux fixes, mobiles et de données de France Télécom continuent de fonctionner normalement. Aucun autre opérateur ne signale d'incident.
Les risques majeurs ainsi éliminés, nous avions à engager le redémarrage de notre économie. En effet, un certain nombre de chaînes de production, d'applications informatiques, de bases de données, d'opérations de facturation, de règlements comptables se remettent en route progressivement. Nous tirerons un bilan définitif dans les prochains jours.
Depuis plusieurs heures, les grands secteurs d'activité relancent progressivement leur capacité de production. C'est le cas pour l'industrie aéro-spatiale, l'industrie automobile, les usines chimiques et pétrochimiques, qui n'ont signalé aucun incident lié au bogue.
L'activité du secteur financier est normale, grâce aux efforts des 15 000 personnes mobilisées pendant le week-end de la cellule spéciale de suivi pilotée par la Banque de France, et aux importants investissements engagés.
Les tests ont été réalisés sans incidents ce week-end et le redémarrage des systèmes s'est effectué correctement ce matin. Les systèmes interbancaires de paiement de petit et de gros montant et le système de règlement européen Target ont été relancés et fonctionnent normalement. Paris Bourse et la Sicovam ont également repris leur activité sans incident. De même le secteur des assurances ne signale aucune difficulté particulière.
Les transports, réduits dans la période de passage, fonctionnent à plein régime et les retours de vacances, notamment de l'étranger, se sont passés et continuent de se passer sans difficulté. L'industrie pétrolière approvisionne normalement le pays.
Les activités de la grande distribution ont confirmé, à l'échelle du pays, le diagnostic de bon état de marche de l'ensemble de leurs systèmes de gestion de stocks, de gestion de commande, de réapprovisionnement et de services.
Les systèmes informatiques des administrations sont en cours de relance depuis ce matin. A l'heure où je vous parle, aucun incident ne nous a été signalé.
Ici même, au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, le passage des systèmes techniques n'a présenté jusqu'à présent aucun problème et le site de Bercy a fonctionné en continu. Les services du ministère ont réouvert ce matin normalement. L'ensemble des systèmes informatiques nécessaires aux services douaniers ont fonctionné sans interruption pour la lutte contre la fraude et, dès ce matin à 4 H, pour les systèmes de dédouanement.
De très nombreux tests ont été réalisés au cours du week-end par tous les services du ministère. Dans les trésoreries, et demain, dans les centres des impôts, tous les services aux contribuables reposant sur l'informatique seront parfaitement disponibles.
La rentrée scolaire qui débutera demain apportera des éléments complémentaires à cet état des lieux.
J'en viens maintenant à la reprise dans les PME-PMI, le commerce et l'artisanat dont l'activité reprend depuis quelques heures. Le secteur est diffus, les remontées d'information sont lentes et progressives. Il est encore trop tôt pour dresser un bilan. Mes services, les réseaux consulaires et les organisations professionnelles collectent en ce moment les premières informations. Un point d'étape sera fait ce soir.
D'une manière générale, aussi satisfaisante que paraisse la situation, aussi bonne que soient les nouvelles que je viens d'annoncer, gardons-nous, cependant, de tout triomphalisme, puisque, comme vous le savez, des incidents, limités, ont été relevés.
Permettez-moi de tirer quelques enseignements du déroulement de ces événements.
Au delà de ce risque ponctuel qui persistera, tirons satisfaction de ce qu'aucun secteur ou aucune branche d'activité n'ait été paralysé, amoindri ou fragilisé par le bogue. Les risques majeurs ou systémiques ont été déjoués.
La capacité à parer ces menaces a été acquise au prix d'efforts humains et financiers importants. 50 000 informaticiens et techniciens ont été mobilisés depuis plus de 2 ans, des centaines de milliers de personnes ont renoncé à leur réveillon et sont restés en veille et les dépenses engagées dans les travaux de préparation représentent près de 120 milliards de francs en France.
J'ai entendu ou j'ai pu lire que le danger aurait été surestimé et les moyens mis en place pour le contrecarrer aussi.
Une telle controverse me paraît absurde. Au-delà du fait que nous devons nous réjouir collectivement d'une bonne nouvelle : peut-on dire d'une action de prévention qu'elle a été inutile quand les dégâts ont été évités? Oublierait-on l'omniprésence de l'électronique dans la société dans laquelle nous vivons? Qu'auraient pensé nos concitoyens si une défaillance d'importance était survenue par sous-estimation du risque ?
Si le passage à l'an 2000 s'est bien déroulé, c'est parce que nous nous y sommes bien préparés. Le principe de précaution a été appliqué ici avec rigueur et avec succès par les pouvoirs publics et par l'ensemble des acteurs économiques.
Dans les faits, à travers l'action engagée pour le passage à l'an 2000, le choix d'une méthode s'exprime : une méthode qui conjugue mobilisation collective, mise en ?uvre de dispositifs opérationnels, dynamique de partenariat, communication transparente et continue.
Le travail du comité national d'information sur le passage à l'an 2000 a été exemplaire de ce point de vue. Je remercie les organisations professionnelles, les confédérations syndicales, les organisations de consommateurs, les grandes entreprises, publiques et privées, les organisations représentatives des PME, du commerce et de l'artisanat, les représentants des collectivités locales. Dans une démarche collective, au travers de coopérations renforcées, elles ont contribué à la réussite de notre préparation.
Nous récoltons ainsi de façon collective le bénéfice de cette action. Les retombées positives dépassent d'ailleurs, je tiens à le souligner, le seul cadre du passage à l'an 2000. En effet, dans beaucoup d'entreprises et d'organisations, la préparation du passage a permis, comme la préparation à l'Euro, de contrôler les systèmes existants, de les moderniser, voire de les remplacer. La compétitivité de notre économie ne peut que s'en trouver renforcée.
Ce bilan de santé des systèmes technologiques a indubitablement d'autres effets positifs :
il a sensibilisé chacun, du salarié au chef d'entreprise, à l'importance des systèmes technologiques dans nos processus de travail et de production ;
il a accru la maturité du secteur informatique qui a dû faire face à une demande de service et de contrôle faite par des utilisateurs de plus en plus compétents et exigeants?
il a aussi révéler la capacité très forte de nos concitoyens à résister à la tentation du catastrophisme qui avait saisi certains de nos partenaires étrangers. Les consommateurs français ont su faire face à ces échéances avec sang froid et responsabilité.
enfin j'insiste sur ce point, il a démontré, s'il en était besoin, notre capacité à maîtriser des technologies qui apparaissaient à beaucoup difficiles à dominer ;
Pour conclure, certains conjoncturistes avaient pronostiqué une baisse de la croissance liée aux effets du bogue. Cette hypothèque est levée, pour la France comme pour l'Europe. C'est une bonne nouvelle pour la croissance, c'est une bonne nouvelle pour l'emploi, c'est une bonne nouvelle pour l'euro. C'est à mes yeux, l'illustration d'un Etat moderne.
Je ne peux terminer sans renouveler mes remerciements à la mission présidée par Gérard Théry, ainsi qu'à ses collaborateurs pour le travail accompli et aux équipes de la Tour de Guet et du centre national d'information animée par la direction de la communication de ce ministère. Ces remerciements s'adressent aussi aux nombreux agents qui ont assuré la maintenance informatique, la sécurité et la logistique de ce dispositif.
Au-delà, une très large mobilisation a eu lieu dans les principaux ministères : intérieur, défense, affaires étrangères, équipement, emploi solidarité. Je remercie tous ceux qui ont contribué à cet effort.
Permettez-moi de saluer également les autres services du Ministère dont j'ai la responsabilité qui ont participé à cette opération en particulier les postes d'expansion économique, la direction du trésor, les directions à réseaux (DGI, DGCP, Douanes), les directions du pôle industrie (DARPMI, DIGITIP, DECAS). Ces administrations, dont la compétence et l'expertise étaient déjà reconnues, ont démontré leur volonté de modernisation en assumant sur ce sujet, en temps réel, un rôle opérationnel au service des entreprises et de nos concitoyens.
Je ne peux m'empêcher de vous rappeler que dans moins de 24 mois, nous aurons un nouveau rendez-vous : celui de l'euro. Aujourd'hui, dans la presse, nous avons d'ailleurs tenu à marquer le premier anniversaire de l'euro et de sa contribution à la croissance. L'euro est bon pour la croissance, la croissance est bonne pour la France.
(source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 4 janvier 2000)