Déclaration à la presse de M. Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, sur la coopération entre et le Portugal et la France, à l'occasion de la présidence de l'Union européenne assurée successivement par les deux pays en 2000, Paris le 22 décembre 1999.

Pierre Moscovici et moi venons d'avoir une réunion de travail avec M. Gama consacrée à la présidence portugaise. Il nous a présenté le programme de la présidence portugaise, le calendrier, que nous connaissions déjà en grande partie, les grands sujets qui vont être traités et je dois dire que nous nous sentons en très bonne correspondance et en très bonne entente par rapport aux projets de la présidence portugaise. La France et le Portugal ont des positions très proches sur un plan bilatéral, sur la plupart des sujets et, d'autre part, nous approuvons tout à fait la façon dont la présidence portugaise conçoit les choses. Nous avons donc eu une séance de travail très constructive, très positive, qui nous permet de penser que nous parviendrons à coordonner parfaitement ces deux présidences qui vont se succéder. Nous aurons à traiter beaucoup de problèmes communs puisque les nouvelles négociations sur l'élargissement commenceront avec la présidence portugaise et se poursuivront sous la présidence française. Nous aurons à mettre en oeuvre les décisions d'Helsinki en matière de défense qui commenceront sous présidence portugaise et se poursuivront ensuite. La conférence intergouvernementale va commencer sous présidence portugaise. Nous allons la poursuivre et, si tout le monde est très coopératif, nous essaierons de la conclure. Nous avons donc à travailler ensemble de façon très étroitement coordonnée et le climat entre les deux pays, sur ce plan, est tout à fait excellent.
Q - Monsieur le Ministre, cette fameuse conférence Union européenne/Afrique, se tiendra-t-elle sous la présidence française ?
R - Je ne peux pas vous le dire. Elle se tiendra dès que les conditions seront réunies pour qu'elle se tienne. Mais c'est un élément dans un programme très très vaste et nous n'allons pas manquer d'occupation
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 décembre 1999)