Texte intégral
L'adoption du protocole sur la biosécurité est en effet une excellente nouvelle, de nature à apaiser les inquiétudes que suscite le développement des OGM, aussi bien chez les agriculteurs que chez les consommateurs. Le texte prévoit une procédure d'autorisation préalable à l'importation d'OGM, en vertu du principe de précaution. C'est la première fois que cette notion apparaît de manière aussi explicite dans une convention internationale de cette ampleur.
Ce protocole marque l'aboutissement de sept années de négociations difficiles, et le succès s'explique tant par la cohésion de l'Union européenne que par une alliance constante avec les pays en développement. Le texte prouve que l'on peut très bien arrêter des mesures contraignantes en matière de préservation de l'environnement dans le cadre d'un traité. C'est précisément ce qu'exposaient les opposants, à Seattle, en insistant pour que les mesures à prendre le soient dans le cadre des Nations unies et non dans celui de l'OMC.
Les normes d'étiquetage prévues ne seront pas, c'est vrai, aussi vigoureuses que celles qu'ont adoptées l'Union européenne. Mais l'essentiel n'est-il pas que les cargaisons d'OGM soient identifiées comme telles ? Le protocole sur la biosécurité est une première étape de la procédure de traçabilité des OGM, dont seul l'achèvement permettra que la France lève le moratoire qu'elle a décidé.
La révision de la directive 90-220 contribuera également à sécuriser la traçabilité au sein de l'Union européenne.
Le gouvernement partage, d'autre part, votre souci d'une recherche publique indépendante sur les OGM. Le ministère de l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie a, récemment, lancé un appel d'offres en ce sens. Par ailleurs, une convention cadre va être signée entre le ministère de l'environnement et l'INRA. L'un des volets de la recherche portera sur les OGM.
(Source : http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 février 2000)
Ce protocole marque l'aboutissement de sept années de négociations difficiles, et le succès s'explique tant par la cohésion de l'Union européenne que par une alliance constante avec les pays en développement. Le texte prouve que l'on peut très bien arrêter des mesures contraignantes en matière de préservation de l'environnement dans le cadre d'un traité. C'est précisément ce qu'exposaient les opposants, à Seattle, en insistant pour que les mesures à prendre le soient dans le cadre des Nations unies et non dans celui de l'OMC.
Les normes d'étiquetage prévues ne seront pas, c'est vrai, aussi vigoureuses que celles qu'ont adoptées l'Union européenne. Mais l'essentiel n'est-il pas que les cargaisons d'OGM soient identifiées comme telles ? Le protocole sur la biosécurité est une première étape de la procédure de traçabilité des OGM, dont seul l'achèvement permettra que la France lève le moratoire qu'elle a décidé.
La révision de la directive 90-220 contribuera également à sécuriser la traçabilité au sein de l'Union européenne.
Le gouvernement partage, d'autre part, votre souci d'une recherche publique indépendante sur les OGM. Le ministère de l'Education nationale, de la Recherche et de la Technologie a, récemment, lancé un appel d'offres en ce sens. Par ailleurs, une convention cadre va être signée entre le ministère de l'environnement et l'INRA. L'un des volets de la recherche portera sur les OGM.
(Source : http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 février 2000)