Texte intégral
Monsieur le Président, cher Ami,
Tout dabord, je vous présente mes excuses, excuses parce que je ne suis pas en mesure de mexprimer chez vous dans votre langue. Je me souviens quà loccasion de votre visite à Paris, il y a un an, vous nous aviez fait lhonneur de vous exprimer dans un français absolument parfait, et j'en avais été vivement impressionné. Je regrette de ne pas pouvoir en faire autant dans votre propre langue.
Je me rappelle très bien, Monsieur le Président, nos discussions, où sexprimaient votre sympathie pour la France et la convergence de nos vues sur beaucoup de questions concernant le monde. Cest pour continuer à approfondir ce dialogue et pour le traduire en projets de plus en plus concrets que vous avez bien voulu, Monsieur le Président, minviter chez vous. Je vous en remercie du fond du coeur.
Au soir de cette première journée, après nos entretiens, après les paroles que vous avez prononcées tout à l'heure et qui m'ont beaucoup touché, jai plus que jamais la conviction que le Mozambique et la France ont tout pour travailler ensemble et pour s'entendre.
Et dailleurs, ma visite est aussi celle dun voisin. Noublions pas quà quelques encablures, la France regarde vers les rivages du Mozambique, que la Réunion demeure toute proche. Que la France est dEurope certes, mais quelle est également, par lHistoire, et d'une certaine façon la géographie, dAfrique et de lOcéan Indien. Que ce qui se passe dans cette région du monde lintéresse, tout naturellement, au premier chef.
Voilà déjà, Monsieur le Président, bien des raisons de se parler, de se comprendre, de se connaître et, si vous le souhaitez, dexplorer ensemble lavenir. Ce que vous bâtissez ici, la réconciliation nationale, la paix, la démocratie, lEtat, le développement sont autant de questions qui, bien sûr, nous touchent aussi.
Je crois que je suis le premier Chef dEtat français à venir au Mozambique depuis lindépendance de votre pays, il y a vingt-trois ans. Et jen suis doublement heureux. Cest un honneur auquel je suis sensible. Mais cest surtout le signe quau Mozambique, jeune nation trop longtemps déchirée, tout devient aujourd'hui possible.
Monsieur le Président, mon premier message est un message despoir et de confiance. Lhistoire récente du Mozambique est une suite de défis et de succès dans la réalisation de lunité nationale, lédification de la démocratie et la reconstruction du pays.
Pourtant, beaucoup dobstacles se dressaient ! Après des années de luttes pour lindépendance, il a fallu faire taire la violence, surmonter les querelles, guérir les blessures, balayer la méfiance. Et le sentiment national la emporté sur les divisions fratricides, la sagesse sur les armes, le respect de lautre sur lesprit partisan ! Ainsi le Mozambique, jeune Etat mais riche d'une civilisation, d'une culture et dune histoire anciennes, celle du lointain empire MWANE MUTAPA, saccomplit en une nation par le dialogue, le rassemblement de tous et le libre jeu des institutions quil sest données.
Naturellement, la France, qui sait dexpérience combien la nation et la démocratie sont une construction patiente, difficile, se sent solidaire du Mozambique. Elle salue la clairvoyance et le courage de ses dirigeants et de tous ceux qui se sont engagés pour la paix. Elle salue la poursuite de lidéal démocratique, la volonté de chacun, des citoyens aux responsables, den respecter les règles fondamentales sans lesquelles il ne peut y avoir de réconciliation durable ni de paix.
Et elle mesure les immenses efforts déployés par vos compatriotes pour relever leur pays, meurtri et appauvri par les luttes. Eh bien, leurs efforts portent aujourd'hui leurs fruits ! Les ambitieuses réformes entreprises, le redressement et la libéralisation de léconomie sont en bonne voie. Des résultats sont là : une croissance de 7 % ou 8 % lannée dernière, une inflation maîtrisée, et partout le pays au travail, partout les chantiers de lavenir qui s'ouvrent, partout on dessine, comme ici à Maputo, le nouveau visage du Mozambique.
Vos efforts, la qualité de vos programmes, la communauté des nations les a reconnus en faisant du Mozambique lun des tous premiers pays à bénéficier des initiatives dallégement légitime de la dette.
Mais votre pays voit au-delà. Quoi de plus naturel pour vos compatriotes ? Ici, Monsieur le Président, et depuis toujours, la frontière, cest lhorizon. Ici plus quailleurs, on ressent lappel du grand large. Ici, aussi loin que l'on porte le regard, cest locéan infini, sa promesse de rencontres, déchanges, de richesses. Ici, passent les grandes routes maritimes, celles qui relient les continents et les civilisations, qui conduisent dAfrique vers lInde, lAsie, lOcéanie, les terres australes. Ici, le maître-mot est plus que jamais louverture.
Voilà pourquoi le Mozambique sest résolument engagé dans la grande et belle aventure de la SADC. Par sa situation stratégique exceptionnelle, au débouché de quatre pays dAfrique Australe, en relation économique et humaine avec les autres puissances de la région, et en particulier lAfrique du Sud avec laquelle vous intensifiez vos liens, le Mozambique saffirme comme un acteur de premier plan de lintégration régionale et de ses succès. Comme la France le fait dans l'Union européenne.
Par sa position si singulière en Afrique, par son histoire et son appartenance au monde lusophone, par son voisinage avec tant de pays anglophones et son adhésion au Commonwealth, par sa proximité géographique et intellectuelle avec lensemble francophone, le Mozambique est tout naturellement un militant de la diversité culturelle, de ce monde pluriel et harmonieux en faveur duquel nous, Français également, et francophones, sommes mobilisés.
Oui, tout cela, Monsieur le Président, invite à la confiance et à la coopération. Et mon second message est un message de soutien et dunion.
Engagé dans son redressement, le Mozambique peut compter, sil le souhaite, sur la France, ses hommes, ses entreprises, ses savoir-faire, et dabord sur sa solidarité.
Il faut permettre aux populations démunies dattraper normalement le train de la mondialisation et du progrès ! Cest tout le rôle, à nos yeux irremplaçable, de laide publique au développement. Et cest le sens des batailles que mène la France dans toutes les enceintes internationales. Le mondialisation est une bonne chose, est un facteur de progrès, mais à la condition qu'elle soit maîtrisée dans ses effets négatifs par la solidarité, comme cela se produit dans la famille, dans le village, dans le pays.
En 1997, nos pays ont précisé ensemble les orientations de leur coopération dans lavenir. Désormais, notre priorité, cest le développement social, cest laide aux plus défavorisés, cest le soutien notamment au développement de lagriculture et de léconomie rurale.
La solidarité doit jouer aussi pour résoudre le problème de la dette que vous avez à juste titre évoqué. Croyez moi, la France sy emploie au sein des institutions financières internationales, comme elle vient de le faire dans le cadre du Club de Paris. Votre pays, qui subit ce lourd fardeau, sait combien cette question est vitale. Et les résultats exemplaires, ici, dans votre pays, de cette solidarité montrent combien elle est nécessaire et combien elle doit se développer.
Lautre pilier du développement, lautre moteur de la croissance, cest évidemment linvestissement et le commerce. Nous, Français, lavions parfaitement compris. Et quand dautres se détournaient du continent africain, nous navons cessé de répéter notre confiance en lAfrique.
Monsieur le Président, la France peut affirmer davantage sa présence à vos côtés. Elle le fera, je tiens à le souligner, sans prendre la place de personne, dans le respect des liens historiques noués par le Mozambique avec ses partenaires traditionnels, qui sont aussi les nôtres.
Déjà, de nombreuses entreprises françaises ont commencé à explorer avec vous le champ des possibles. Vous et nous avons de grands projets, à la mesure de nos ambitions. Je lai dit, le Mozambique voit loin. Et nos ambitions passent par la réalisation dimportants programmes dinfrastructures et déquipements indispensables au développement du pays.
Ce sont, notamment, les « corridors de développement » qui donneront un nouveau souffle au commerce de votre pays mais aussi de la région tout entière. Nous avons ce grand projet, lusine daluminium « Mozal » qui sera exemplaire par ses transferts de technologies, sa dimension régionale, le pôle de croissance quelle organisera chez vous.
Notre partenariat sétend désormais à dautres secteurs qui sont des secteurs dexcellence de la France : les télécommunications, les transports ferroviaires, lénergie hydraulique, les équipements urbains et les services.
Mais nous pouvons aller plus loin ensemble. Voilà pourquoi jai souhaité que des entrepreneurs français maccompagnent. Ils représentent les plus grands noms de notre industrie mais aussi nos petites et moyennes entreprises souvent si performantes et innovantes.
Ce sont là quelques exemples, Monsieur le Président, de ce que nous pouvons faire ensemble. Dautres questions nous appellent. La paix et la construction de la sécurité collective en Afrique où vous et nous sommes engagés. Léducation et la formation pour donner à tous les chances dune vie meilleure, pour que personne ne reste au bord du chemin, pour que votre pays prenne toute sa place dans léconomie mondiale. La santé pour faire reculer la maladie, la drogue, les grandes endémies qui frappent si durement lAfrique et, en règle générale, le monde, hélas.
Toutes ces questions, nous les avons longuement évoquées parce quelles nous tiennent à cur, Monsieur le Président. Déjà, nous avons des projets. Ce soir, mes espérances sont comblées. Elles vous doivent beaucoup. Et je vous en remercie.
Cest confiant dans le succès de notre dialogue que je vais maintenant lever mon verre. Je le lève en lhonneur de son Excellence Joaquim Chissano, mon ami, Président du Mozambique, et en lhonneur des hautes personnalités mozambicaines et françaises qui nous donnent ce soir le plaisir de leur présence. Je lève mon verre en lhonneur du Mozambique. Je bois à la prospérité et au bonheur du peuple mozambicain, rassemblé et en paix. Je bois à notre amitié.
Vive le Mozambique !
Vive la France !
Et vive lamitié entre nos deux pays !
Tout dabord, je vous présente mes excuses, excuses parce que je ne suis pas en mesure de mexprimer chez vous dans votre langue. Je me souviens quà loccasion de votre visite à Paris, il y a un an, vous nous aviez fait lhonneur de vous exprimer dans un français absolument parfait, et j'en avais été vivement impressionné. Je regrette de ne pas pouvoir en faire autant dans votre propre langue.
Je me rappelle très bien, Monsieur le Président, nos discussions, où sexprimaient votre sympathie pour la France et la convergence de nos vues sur beaucoup de questions concernant le monde. Cest pour continuer à approfondir ce dialogue et pour le traduire en projets de plus en plus concrets que vous avez bien voulu, Monsieur le Président, minviter chez vous. Je vous en remercie du fond du coeur.
Au soir de cette première journée, après nos entretiens, après les paroles que vous avez prononcées tout à l'heure et qui m'ont beaucoup touché, jai plus que jamais la conviction que le Mozambique et la France ont tout pour travailler ensemble et pour s'entendre.
Et dailleurs, ma visite est aussi celle dun voisin. Noublions pas quà quelques encablures, la France regarde vers les rivages du Mozambique, que la Réunion demeure toute proche. Que la France est dEurope certes, mais quelle est également, par lHistoire, et d'une certaine façon la géographie, dAfrique et de lOcéan Indien. Que ce qui se passe dans cette région du monde lintéresse, tout naturellement, au premier chef.
Voilà déjà, Monsieur le Président, bien des raisons de se parler, de se comprendre, de se connaître et, si vous le souhaitez, dexplorer ensemble lavenir. Ce que vous bâtissez ici, la réconciliation nationale, la paix, la démocratie, lEtat, le développement sont autant de questions qui, bien sûr, nous touchent aussi.
Je crois que je suis le premier Chef dEtat français à venir au Mozambique depuis lindépendance de votre pays, il y a vingt-trois ans. Et jen suis doublement heureux. Cest un honneur auquel je suis sensible. Mais cest surtout le signe quau Mozambique, jeune nation trop longtemps déchirée, tout devient aujourd'hui possible.
Monsieur le Président, mon premier message est un message despoir et de confiance. Lhistoire récente du Mozambique est une suite de défis et de succès dans la réalisation de lunité nationale, lédification de la démocratie et la reconstruction du pays.
Pourtant, beaucoup dobstacles se dressaient ! Après des années de luttes pour lindépendance, il a fallu faire taire la violence, surmonter les querelles, guérir les blessures, balayer la méfiance. Et le sentiment national la emporté sur les divisions fratricides, la sagesse sur les armes, le respect de lautre sur lesprit partisan ! Ainsi le Mozambique, jeune Etat mais riche d'une civilisation, d'une culture et dune histoire anciennes, celle du lointain empire MWANE MUTAPA, saccomplit en une nation par le dialogue, le rassemblement de tous et le libre jeu des institutions quil sest données.
Naturellement, la France, qui sait dexpérience combien la nation et la démocratie sont une construction patiente, difficile, se sent solidaire du Mozambique. Elle salue la clairvoyance et le courage de ses dirigeants et de tous ceux qui se sont engagés pour la paix. Elle salue la poursuite de lidéal démocratique, la volonté de chacun, des citoyens aux responsables, den respecter les règles fondamentales sans lesquelles il ne peut y avoir de réconciliation durable ni de paix.
Et elle mesure les immenses efforts déployés par vos compatriotes pour relever leur pays, meurtri et appauvri par les luttes. Eh bien, leurs efforts portent aujourd'hui leurs fruits ! Les ambitieuses réformes entreprises, le redressement et la libéralisation de léconomie sont en bonne voie. Des résultats sont là : une croissance de 7 % ou 8 % lannée dernière, une inflation maîtrisée, et partout le pays au travail, partout les chantiers de lavenir qui s'ouvrent, partout on dessine, comme ici à Maputo, le nouveau visage du Mozambique.
Vos efforts, la qualité de vos programmes, la communauté des nations les a reconnus en faisant du Mozambique lun des tous premiers pays à bénéficier des initiatives dallégement légitime de la dette.
Mais votre pays voit au-delà. Quoi de plus naturel pour vos compatriotes ? Ici, Monsieur le Président, et depuis toujours, la frontière, cest lhorizon. Ici plus quailleurs, on ressent lappel du grand large. Ici, aussi loin que l'on porte le regard, cest locéan infini, sa promesse de rencontres, déchanges, de richesses. Ici, passent les grandes routes maritimes, celles qui relient les continents et les civilisations, qui conduisent dAfrique vers lInde, lAsie, lOcéanie, les terres australes. Ici, le maître-mot est plus que jamais louverture.
Voilà pourquoi le Mozambique sest résolument engagé dans la grande et belle aventure de la SADC. Par sa situation stratégique exceptionnelle, au débouché de quatre pays dAfrique Australe, en relation économique et humaine avec les autres puissances de la région, et en particulier lAfrique du Sud avec laquelle vous intensifiez vos liens, le Mozambique saffirme comme un acteur de premier plan de lintégration régionale et de ses succès. Comme la France le fait dans l'Union européenne.
Par sa position si singulière en Afrique, par son histoire et son appartenance au monde lusophone, par son voisinage avec tant de pays anglophones et son adhésion au Commonwealth, par sa proximité géographique et intellectuelle avec lensemble francophone, le Mozambique est tout naturellement un militant de la diversité culturelle, de ce monde pluriel et harmonieux en faveur duquel nous, Français également, et francophones, sommes mobilisés.
Oui, tout cela, Monsieur le Président, invite à la confiance et à la coopération. Et mon second message est un message de soutien et dunion.
Engagé dans son redressement, le Mozambique peut compter, sil le souhaite, sur la France, ses hommes, ses entreprises, ses savoir-faire, et dabord sur sa solidarité.
Il faut permettre aux populations démunies dattraper normalement le train de la mondialisation et du progrès ! Cest tout le rôle, à nos yeux irremplaçable, de laide publique au développement. Et cest le sens des batailles que mène la France dans toutes les enceintes internationales. Le mondialisation est une bonne chose, est un facteur de progrès, mais à la condition qu'elle soit maîtrisée dans ses effets négatifs par la solidarité, comme cela se produit dans la famille, dans le village, dans le pays.
En 1997, nos pays ont précisé ensemble les orientations de leur coopération dans lavenir. Désormais, notre priorité, cest le développement social, cest laide aux plus défavorisés, cest le soutien notamment au développement de lagriculture et de léconomie rurale.
La solidarité doit jouer aussi pour résoudre le problème de la dette que vous avez à juste titre évoqué. Croyez moi, la France sy emploie au sein des institutions financières internationales, comme elle vient de le faire dans le cadre du Club de Paris. Votre pays, qui subit ce lourd fardeau, sait combien cette question est vitale. Et les résultats exemplaires, ici, dans votre pays, de cette solidarité montrent combien elle est nécessaire et combien elle doit se développer.
Lautre pilier du développement, lautre moteur de la croissance, cest évidemment linvestissement et le commerce. Nous, Français, lavions parfaitement compris. Et quand dautres se détournaient du continent africain, nous navons cessé de répéter notre confiance en lAfrique.
Monsieur le Président, la France peut affirmer davantage sa présence à vos côtés. Elle le fera, je tiens à le souligner, sans prendre la place de personne, dans le respect des liens historiques noués par le Mozambique avec ses partenaires traditionnels, qui sont aussi les nôtres.
Déjà, de nombreuses entreprises françaises ont commencé à explorer avec vous le champ des possibles. Vous et nous avons de grands projets, à la mesure de nos ambitions. Je lai dit, le Mozambique voit loin. Et nos ambitions passent par la réalisation dimportants programmes dinfrastructures et déquipements indispensables au développement du pays.
Ce sont, notamment, les « corridors de développement » qui donneront un nouveau souffle au commerce de votre pays mais aussi de la région tout entière. Nous avons ce grand projet, lusine daluminium « Mozal » qui sera exemplaire par ses transferts de technologies, sa dimension régionale, le pôle de croissance quelle organisera chez vous.
Notre partenariat sétend désormais à dautres secteurs qui sont des secteurs dexcellence de la France : les télécommunications, les transports ferroviaires, lénergie hydraulique, les équipements urbains et les services.
Mais nous pouvons aller plus loin ensemble. Voilà pourquoi jai souhaité que des entrepreneurs français maccompagnent. Ils représentent les plus grands noms de notre industrie mais aussi nos petites et moyennes entreprises souvent si performantes et innovantes.
Ce sont là quelques exemples, Monsieur le Président, de ce que nous pouvons faire ensemble. Dautres questions nous appellent. La paix et la construction de la sécurité collective en Afrique où vous et nous sommes engagés. Léducation et la formation pour donner à tous les chances dune vie meilleure, pour que personne ne reste au bord du chemin, pour que votre pays prenne toute sa place dans léconomie mondiale. La santé pour faire reculer la maladie, la drogue, les grandes endémies qui frappent si durement lAfrique et, en règle générale, le monde, hélas.
Toutes ces questions, nous les avons longuement évoquées parce quelles nous tiennent à cur, Monsieur le Président. Déjà, nous avons des projets. Ce soir, mes espérances sont comblées. Elles vous doivent beaucoup. Et je vous en remercie.
Cest confiant dans le succès de notre dialogue que je vais maintenant lever mon verre. Je le lève en lhonneur de son Excellence Joaquim Chissano, mon ami, Président du Mozambique, et en lhonneur des hautes personnalités mozambicaines et françaises qui nous donnent ce soir le plaisir de leur présence. Je lève mon verre en lhonneur du Mozambique. Je bois à la prospérité et au bonheur du peuple mozambicain, rassemblé et en paix. Je bois à notre amitié.
Vive le Mozambique !
Vive la France !
Et vive lamitié entre nos deux pays !