Texte intégral
Je voudrais vous dire ma profonde émotion à l'annonce de l'assassinat de Jean Hélène, cette nuit à Abidjan. Nous avons tous perdu un ami. Jean Hélène, j'ai eu l'occasion de le rencontrer à plusieurs occasions en Afrique, c'était un amoureux, un passionné de la terre africaine. C'était un merveilleux connaisseur des problèmes de ce continent, qu'il avait eu l'occasion de suivre pendant de très nombreuses années.
Evidemment, son décès dans des conditions dramatiques nous touche tous, nous bouleverse tous profondément. Je voudrais dire à ses proches, à sa grande famille de Radio France Internationale, à quel point aujourd'hui sa disparition nous touche profondément. Il a porté très haut les valeurs du journalisme, les valeurs de l'information, et son attachement à la terre africaine le rapproche beaucoup de nous, des valeurs qui sont les nôtres, au service de l'Afrique.
Le président de la République l'a dit fortement ce matin, nous attendons des autorités ivoiriennes qu'elles fassent toute la lumière sur les circonstances de cet assassinat. Nous attendons donc les conclusions de l'enquête qui va être menée, et bien sûr, nous souhaitons que toutes les conséquences en soient tirées.
Q - Monsieur le Ministre, est-ce qu'on en sait un peu plus sur les circonstances de cet assassinat ? On sait qu'un représentant de l'ambassade a notamment assisté aux auditions du policier qui a été arrêté.
R - L'enquête est en cours à ce stade. Malheureusement, nous ne pouvons pas en dire davantage, nous n'en savons pas davantage. Nous attendons de disposer de tous les éléments qui permettront de faire la lumière sur cette tragique disparition.
Q - Jean Hélène n'a-t-il pas été victime de ces multiples campagnes de haine contre RFI et contre la presse française en général, dans la presse abidjanaise depuis quelques mois, depuis même plus d'un an ?
R - Nous connaissons tous la situation difficile de la Côte d'Ivoire, Jean Hélène mieux que quiconque, qui vivait au jour le jour cette situation difficile. Vous savez que nous sommes tous engagés pour essayer d'aider les Ivoiriens dans cette tâche lourde et difficile de la reconstruction.
Je vous remercie.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 octobre 2003)
Evidemment, son décès dans des conditions dramatiques nous touche tous, nous bouleverse tous profondément. Je voudrais dire à ses proches, à sa grande famille de Radio France Internationale, à quel point aujourd'hui sa disparition nous touche profondément. Il a porté très haut les valeurs du journalisme, les valeurs de l'information, et son attachement à la terre africaine le rapproche beaucoup de nous, des valeurs qui sont les nôtres, au service de l'Afrique.
Le président de la République l'a dit fortement ce matin, nous attendons des autorités ivoiriennes qu'elles fassent toute la lumière sur les circonstances de cet assassinat. Nous attendons donc les conclusions de l'enquête qui va être menée, et bien sûr, nous souhaitons que toutes les conséquences en soient tirées.
Q - Monsieur le Ministre, est-ce qu'on en sait un peu plus sur les circonstances de cet assassinat ? On sait qu'un représentant de l'ambassade a notamment assisté aux auditions du policier qui a été arrêté.
R - L'enquête est en cours à ce stade. Malheureusement, nous ne pouvons pas en dire davantage, nous n'en savons pas davantage. Nous attendons de disposer de tous les éléments qui permettront de faire la lumière sur cette tragique disparition.
Q - Jean Hélène n'a-t-il pas été victime de ces multiples campagnes de haine contre RFI et contre la presse française en général, dans la presse abidjanaise depuis quelques mois, depuis même plus d'un an ?
R - Nous connaissons tous la situation difficile de la Côte d'Ivoire, Jean Hélène mieux que quiconque, qui vivait au jour le jour cette situation difficile. Vous savez que nous sommes tous engagés pour essayer d'aider les Ivoiriens dans cette tâche lourde et difficile de la reconstruction.
Je vous remercie.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 octobre 2003)