Texte intégral
Monsieur le Premier ministre,
Madame la Présidente,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs
Je suis particulièrement heureux de participer ici à ces deuxièmes rencontres des " Fest'ives " d'outre-mer.
Il est bien et je vous en remercie, monsieur le Premier ministre, que Lyon, seconde ville de l'hexagone ait créé ces rencontres annuelles qui, et je m'en réjouis, en sont à leur deuxième édition.
Ces rencontres doivent beaucoup à Monsieur Louis PAM, Président de l'association " Passion Outre-mer " qui est le maître d'uvre de cette manifestation.
Il y a mis à la fois son efficacité, ses talents d'organisateur, et toute son ardeur.
Aujourd'hui, la communauté des originaires d'outre-mer résidente en région Rhône-Alpes est estimée à environ 45 000 personnes. Cette communauté se compose pour moitié environ de Réunionnais et pour moitié d'Antillo-Guyanais.
La région Rhône-Alpes est un lieu d'accueil et de formation des originaires d'outre-mer.
L'agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs originaires d'Outre-mer (A.N.T.) dispose, en effet, d'une délégation à Lyon.
Depuis 1987, environ 400 originaires des départements d'outre-mer intègrent, chaque année, différents programmes de formation et de qualification professionnelle dans le cadre de partenariats avec les organismes de la région : A.F.P.A., réseau des GRETA, O.P.C.A.R.E.G, centres de formations d'apprentis, et bien d'autres encore.
Près de la moitié de ces originaires prolongent leur séjour dans la région pour y acquérir une expérience professionnelle ou un complément de qualification.
Les pôles universitaires, de qualité dans la région lyonnaise, favorisent la venue dans la région de nombreux étudiants d'outre-mer.
Je voudrais remercier tous les organismes et entreprises qui, dans le cadre de ces actions, accueillent des originaires pour leur donner la qualification qu'ils ne peuvent trouver dans leurs départements d'origine.
Ainsi, vous avez accepté, Madame COMPARINI, et je vous en remercie, d'accueillir des jeunes des Antilles et de la Guyane dans des stages d'expérimentation professionnelle organisés par la région Rhône-Alpes.
L'insertion professionnelle est aussi une des priorités du projet de la loi d'orientation pour les départements d'outre-mer actuellement en discussion au Sénat.
En parachevant l'égalité sociale, en favorisant l'activité économique, en donnant aux DOM plus de responsabilités dans leur environnement régional, en ouvrant des perspectives quant à de possibles ou éventuelles évolutions institutionnelles au sein de la République, cette loi, la première d'une telle ambition depuis longtemps, constituera, j'en suis convaincu, une date marquante pour les départements d'outre-mer, ainsi que pour Saint-Pierre-et-Miquelon.
Les contrats de plan et les programmes européens constitueront aussi un levier de développement pour l'outre-mer. A ce titre, près de 37 milliards de crédits d'investissement seront engagés par l'Etat, l'Union Européenne et les collectivités locales dans les sept prochaines années.
Vis-à-vis de l'outre-mer, notre message est universel, il est porteur des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, de responsabilité. C'est celui de la République.
Il est aussi pluriel par la prise en compte des identités inévitablement différentes.
Le projet de loi d'orientation tient compte de ces exigences. Ainsi, les langues régionales en usage dans les quatre départements d'outre-mer, les créoles et les langues parlées en Guyane (créole bushinenge, langues amérindiennes) sont officiellement reconnus comme faisant partie du patrimoine linguistique de la nation. Elles bénéficient des engagements pris par le gouvernement lors de la signature de la charte européenne des langues régionales et minoritaires et en particulier de la possibilité d'un enseignement à l'école, en fonction de la demande.
Par ailleurs, le projet de loi d'orientation reconnaît la nécessité de faire une plus large place aux départements d'outre-mer dans les programmes nationaux. Les conseils départementaux de l'éducation pourront émettre des propositions en ce sens.
Je souhaite terminer en m'adressant plus particulièrement aux responsables associatifs ici présents.
Je connais le rôle très utile et très actif qu'ils jouent pour mieux faire connaître les cultures d'outre-mer en métropole et favoriser les liens et les échanges.
Le Premier ministre, Monsieur Lionel JOSPIN, en concluant les assises de la vie associative de février 1999, notait que le rôle des associations est essentiel car " elles sont le lieu privilégié où se combinent l'aspiration des individus à l'émancipation, à la maîtrise de leur vie quotidienne et à l'action collective ".
J'ai veillé à ce que le budget du secrétariat d'Etat à l'outre-mer pour l'an 2000 contienne une disposition qui permet de soutenir financièrement les projets présentés par les associations, en particulier lorsqu'ils ont pour objet de faciliter les échanges entre l'outre-mer et la métropole, par exemple en finançant les déplacements de groupes musicaux, la circulation d'expositions ou la participation de sportifs d'outre-mer à des manifestations locales.
Le projet de loi constitue une nouvelle avancée dans cette volonté de développer les échanges entre l'outre-mer et la métropole.
Il prévoit, en effet, la mise en place d'un fonds pour financer les déplacements des sportifs d'outre-mer, des associations et des mouvements de jeunesse et d'éducation populaire des départements d'outre-mer vers la métropole.
Nous devons favoriser les rencontres entre l'outre-mer et la métropole. C'est l'un de mes objectifs. Les " Fest'ives " y participent. Souhaitons que cette manifestation se pérennise.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 7 juillet 2000).
Madame la Présidente,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs
Je suis particulièrement heureux de participer ici à ces deuxièmes rencontres des " Fest'ives " d'outre-mer.
Il est bien et je vous en remercie, monsieur le Premier ministre, que Lyon, seconde ville de l'hexagone ait créé ces rencontres annuelles qui, et je m'en réjouis, en sont à leur deuxième édition.
Ces rencontres doivent beaucoup à Monsieur Louis PAM, Président de l'association " Passion Outre-mer " qui est le maître d'uvre de cette manifestation.
Il y a mis à la fois son efficacité, ses talents d'organisateur, et toute son ardeur.
Aujourd'hui, la communauté des originaires d'outre-mer résidente en région Rhône-Alpes est estimée à environ 45 000 personnes. Cette communauté se compose pour moitié environ de Réunionnais et pour moitié d'Antillo-Guyanais.
La région Rhône-Alpes est un lieu d'accueil et de formation des originaires d'outre-mer.
L'agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs originaires d'Outre-mer (A.N.T.) dispose, en effet, d'une délégation à Lyon.
Depuis 1987, environ 400 originaires des départements d'outre-mer intègrent, chaque année, différents programmes de formation et de qualification professionnelle dans le cadre de partenariats avec les organismes de la région : A.F.P.A., réseau des GRETA, O.P.C.A.R.E.G, centres de formations d'apprentis, et bien d'autres encore.
Près de la moitié de ces originaires prolongent leur séjour dans la région pour y acquérir une expérience professionnelle ou un complément de qualification.
Les pôles universitaires, de qualité dans la région lyonnaise, favorisent la venue dans la région de nombreux étudiants d'outre-mer.
Je voudrais remercier tous les organismes et entreprises qui, dans le cadre de ces actions, accueillent des originaires pour leur donner la qualification qu'ils ne peuvent trouver dans leurs départements d'origine.
Ainsi, vous avez accepté, Madame COMPARINI, et je vous en remercie, d'accueillir des jeunes des Antilles et de la Guyane dans des stages d'expérimentation professionnelle organisés par la région Rhône-Alpes.
L'insertion professionnelle est aussi une des priorités du projet de la loi d'orientation pour les départements d'outre-mer actuellement en discussion au Sénat.
En parachevant l'égalité sociale, en favorisant l'activité économique, en donnant aux DOM plus de responsabilités dans leur environnement régional, en ouvrant des perspectives quant à de possibles ou éventuelles évolutions institutionnelles au sein de la République, cette loi, la première d'une telle ambition depuis longtemps, constituera, j'en suis convaincu, une date marquante pour les départements d'outre-mer, ainsi que pour Saint-Pierre-et-Miquelon.
Les contrats de plan et les programmes européens constitueront aussi un levier de développement pour l'outre-mer. A ce titre, près de 37 milliards de crédits d'investissement seront engagés par l'Etat, l'Union Européenne et les collectivités locales dans les sept prochaines années.
Vis-à-vis de l'outre-mer, notre message est universel, il est porteur des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité, de responsabilité. C'est celui de la République.
Il est aussi pluriel par la prise en compte des identités inévitablement différentes.
Le projet de loi d'orientation tient compte de ces exigences. Ainsi, les langues régionales en usage dans les quatre départements d'outre-mer, les créoles et les langues parlées en Guyane (créole bushinenge, langues amérindiennes) sont officiellement reconnus comme faisant partie du patrimoine linguistique de la nation. Elles bénéficient des engagements pris par le gouvernement lors de la signature de la charte européenne des langues régionales et minoritaires et en particulier de la possibilité d'un enseignement à l'école, en fonction de la demande.
Par ailleurs, le projet de loi d'orientation reconnaît la nécessité de faire une plus large place aux départements d'outre-mer dans les programmes nationaux. Les conseils départementaux de l'éducation pourront émettre des propositions en ce sens.
Je souhaite terminer en m'adressant plus particulièrement aux responsables associatifs ici présents.
Je connais le rôle très utile et très actif qu'ils jouent pour mieux faire connaître les cultures d'outre-mer en métropole et favoriser les liens et les échanges.
Le Premier ministre, Monsieur Lionel JOSPIN, en concluant les assises de la vie associative de février 1999, notait que le rôle des associations est essentiel car " elles sont le lieu privilégié où se combinent l'aspiration des individus à l'émancipation, à la maîtrise de leur vie quotidienne et à l'action collective ".
J'ai veillé à ce que le budget du secrétariat d'Etat à l'outre-mer pour l'an 2000 contienne une disposition qui permet de soutenir financièrement les projets présentés par les associations, en particulier lorsqu'ils ont pour objet de faciliter les échanges entre l'outre-mer et la métropole, par exemple en finançant les déplacements de groupes musicaux, la circulation d'expositions ou la participation de sportifs d'outre-mer à des manifestations locales.
Le projet de loi constitue une nouvelle avancée dans cette volonté de développer les échanges entre l'outre-mer et la métropole.
Il prévoit, en effet, la mise en place d'un fonds pour financer les déplacements des sportifs d'outre-mer, des associations et des mouvements de jeunesse et d'éducation populaire des départements d'outre-mer vers la métropole.
Nous devons favoriser les rencontres entre l'outre-mer et la métropole. C'est l'un de mes objectifs. Les " Fest'ives " y participent. Souhaitons que cette manifestation se pérennise.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie de votre attention.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 7 juillet 2000).