Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Nous venons d'avoir avec Pierre Pettigrew un entretien particulièrement chaleureux et amical, ce qui est naturel entre nos deux pays. Mais franchement, alors que nous nous ne connaissons pas, - je suis un nouveau ministre des Affaires étrangères depuis quelques mois et vous, vous l'êtes depuis quelques semaines -, le contact est bien passé, et j'en suis très heureux, parce que nous avons, en effet, entre la France et le Canada, beaucoup de raisons de travailler ensemble.
D'abord nos relations bilatérales sont excellentes, très anciennes ; je ne vais pas remonter à l'histoire marquée par la commémoration du 400ème anniversaire de la fondation du premier établissement français en Amérique du Nord. Il y a beaucoup de sujets, de domaines, de champs où nous travaillons ensemble sur le plan économique, culturel, politique. Cette coopération bilatérale, nous voulons naturellement la mettre au service, au-delà de nos relations, d'une certaine idée du monde, de la stabilité, de la paix et du développement. Nous avons donc dans cet esprit, avec Pierre Pettigrew, travaillé et beaucoup parlé des grands sujets qui préoccupent nos deux pays, la stabilité et la paix dans le monde. Je veux, par exemple, évoquer le travail que nous pouvons et que nous voulons faire ensemble pour la reconstruction politique et économique d'Haïti.
Haïti est proche du Canada. Beaucoup d'Haïtiens habitent au Canada. Haïti est proche de la France par la langue mais aussi par la géographie avec nos départements et régions d'Outre-mer. Dans la phase de stabilité fragile de ce pays, je pense qu'avec d'autres pays d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale, dans le cadre des Nations unies, nous pouvons intervenir pour la reconstruction politique et économique d'Haïti.
Nous avons également évoqué les grands sujets de l'Afrique. Je pense notamment à l'effort, que nous devons intensifier, pour éviter une catastrophe humanitaire dans le Darfour. Nous avons évoqué aussi, l'Irak et le Proche-Orient.
Je veux dire la complète harmonie que j'ai ressentie, sur le plan personnel et sur le plan politique, au cours de cet entretien, et avec nos collaborateurs. Je voudrais également vous dire que nous nous réjouissons de la visite du Premier ministre, Paul Martin, ici même à Paris, les 13 et 14 octobre. Ainsi, au niveau des chefs d'Etats et de gouvernement, cela sera l'occasion de prolonger, d'intensifier encore la qualité de ces relations.
Q - Sur la question des otages français, que peut-on dire aujourd'hui ?
R - Vous le voyez tous les jours, notamment avec l'enlèvement de ces deux jeunes femmes italiennes particulièrement méritantes, comme le sont d'ailleurs les organisations non gouvernementales qui travaillent dans cette région et auxquelles je veux rendre hommage, la situation est très compliquée et très difficile à Bagdad et dans l'ensemble de l'Irak.
Je veux simplement vous dire, avec le même souci de confiance, mais aussi de prudence, de discrétion que nous continuons à travailler pour obtenir la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Nous continuons à penser que cette libération est possible. J'ai souvent eu à demander à vos confrères de comprendre que la sécurité de nos compatriotes dépend en particulier de cette attitude de discrétion et de prudence que nous respectons.
Q - La France coopère-t-elle avec l'Italie pour parvenir à la libération des otages ?
R - Nous nouons tous les dialogues utiles. Nous parlons naturellement dans le cadre européen de nos problèmes réciproques. J'ai eu l'occasion d'exprimer publiquement la sympathie et l'émotion qui sont les nôtres devant l'enlèvement de ces deux Italiennes, notre sympathie à leur famille et au peuple italien. Nous nouons actuellement, dans de telles circonstances un certain nombre de contacts entre nous.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 septembre 2004)
Nous venons d'avoir avec Pierre Pettigrew un entretien particulièrement chaleureux et amical, ce qui est naturel entre nos deux pays. Mais franchement, alors que nous nous ne connaissons pas, - je suis un nouveau ministre des Affaires étrangères depuis quelques mois et vous, vous l'êtes depuis quelques semaines -, le contact est bien passé, et j'en suis très heureux, parce que nous avons, en effet, entre la France et le Canada, beaucoup de raisons de travailler ensemble.
D'abord nos relations bilatérales sont excellentes, très anciennes ; je ne vais pas remonter à l'histoire marquée par la commémoration du 400ème anniversaire de la fondation du premier établissement français en Amérique du Nord. Il y a beaucoup de sujets, de domaines, de champs où nous travaillons ensemble sur le plan économique, culturel, politique. Cette coopération bilatérale, nous voulons naturellement la mettre au service, au-delà de nos relations, d'une certaine idée du monde, de la stabilité, de la paix et du développement. Nous avons donc dans cet esprit, avec Pierre Pettigrew, travaillé et beaucoup parlé des grands sujets qui préoccupent nos deux pays, la stabilité et la paix dans le monde. Je veux, par exemple, évoquer le travail que nous pouvons et que nous voulons faire ensemble pour la reconstruction politique et économique d'Haïti.
Haïti est proche du Canada. Beaucoup d'Haïtiens habitent au Canada. Haïti est proche de la France par la langue mais aussi par la géographie avec nos départements et régions d'Outre-mer. Dans la phase de stabilité fragile de ce pays, je pense qu'avec d'autres pays d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale, dans le cadre des Nations unies, nous pouvons intervenir pour la reconstruction politique et économique d'Haïti.
Nous avons également évoqué les grands sujets de l'Afrique. Je pense notamment à l'effort, que nous devons intensifier, pour éviter une catastrophe humanitaire dans le Darfour. Nous avons évoqué aussi, l'Irak et le Proche-Orient.
Je veux dire la complète harmonie que j'ai ressentie, sur le plan personnel et sur le plan politique, au cours de cet entretien, et avec nos collaborateurs. Je voudrais également vous dire que nous nous réjouissons de la visite du Premier ministre, Paul Martin, ici même à Paris, les 13 et 14 octobre. Ainsi, au niveau des chefs d'Etats et de gouvernement, cela sera l'occasion de prolonger, d'intensifier encore la qualité de ces relations.
Q - Sur la question des otages français, que peut-on dire aujourd'hui ?
R - Vous le voyez tous les jours, notamment avec l'enlèvement de ces deux jeunes femmes italiennes particulièrement méritantes, comme le sont d'ailleurs les organisations non gouvernementales qui travaillent dans cette région et auxquelles je veux rendre hommage, la situation est très compliquée et très difficile à Bagdad et dans l'ensemble de l'Irak.
Je veux simplement vous dire, avec le même souci de confiance, mais aussi de prudence, de discrétion que nous continuons à travailler pour obtenir la libération de Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Nous continuons à penser que cette libération est possible. J'ai souvent eu à demander à vos confrères de comprendre que la sécurité de nos compatriotes dépend en particulier de cette attitude de discrétion et de prudence que nous respectons.
Q - La France coopère-t-elle avec l'Italie pour parvenir à la libération des otages ?
R - Nous nouons tous les dialogues utiles. Nous parlons naturellement dans le cadre européen de nos problèmes réciproques. J'ai eu l'occasion d'exprimer publiquement la sympathie et l'émotion qui sont les nôtres devant l'enlèvement de ces deux Italiennes, notre sympathie à leur famille et au peuple italien. Nous nouons actuellement, dans de telles circonstances un certain nombre de contacts entre nous.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 13 septembre 2004)