Texte intégral
Q - L'élargissement de mai 2004 ne va-t-il pas diluer encore l'idée d'Europe ?
R - Non. Avec cet élargissement, nous réaffirmons la vocation première de la construction européenne, celle dont rêvait déjà Robert Schuman : l'unification du continent européen. Gardons à l'esprit que les pays qui vont adhérer à l'Union le 1er mai 2004 n'auraient jamais dû être séparés de nous. Loin de diluer l'idée d'Europe, ces pays l'enrichiront et lui donneront du sang neuf. Nous les accueillons chaleureusement.
Q - Qu'est-ce que ça va changer concrètement pour les Français ?
R - L'élargissement nous apportera avant tout plus de sécurité. Ces pays respecteront nos normes en matière de sécurité alimentaire, maritime ou nucléaire, de protection de l'environnement, de contrôle des frontières et favoriseront une coopération policière et judiciaire plus étroite pour lutter contre la criminalité et le terrorisme. Cet élargissement offre aussi de nouvelles opportunités à nos entreprises : des marchés en expansion - 4% de croissance en moyenne - et des occasions d'investissements. Ainsi, notre industrie automobile a déjà conquis plus du quart du marché en Europe centrale et orientale. En outre, l'Europe élargie - avec 454 millions d'habitants - représentera un poids lourd dans les grandes négociations commerciales internationales.
Q - A vingt-cinq l'Europe est-elle encore vraiment gouvernable ?
R - C'est l'enjeu essentiel des débats sur la Constitution européenne qui, non seulement doit consacrer nos valeurs communes, mais doit également adapter les institutions européennes au défi de l'Europe à vingt-cinq. Efficacité de la prise de décision et respect des procédures démocratiques, tels sont nos objectifs pour cette nouvelle Constitution. C'est pourquoi la France a toujours milité pour des institutions renforcées. Nous voulons aussi que le plus grand nombre possible de lois européennes soient adopté à la majorité. Rien ne serait plus dommageable à l'Europe que l'impuissance.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 décembre 2003)
R - Non. Avec cet élargissement, nous réaffirmons la vocation première de la construction européenne, celle dont rêvait déjà Robert Schuman : l'unification du continent européen. Gardons à l'esprit que les pays qui vont adhérer à l'Union le 1er mai 2004 n'auraient jamais dû être séparés de nous. Loin de diluer l'idée d'Europe, ces pays l'enrichiront et lui donneront du sang neuf. Nous les accueillons chaleureusement.
Q - Qu'est-ce que ça va changer concrètement pour les Français ?
R - L'élargissement nous apportera avant tout plus de sécurité. Ces pays respecteront nos normes en matière de sécurité alimentaire, maritime ou nucléaire, de protection de l'environnement, de contrôle des frontières et favoriseront une coopération policière et judiciaire plus étroite pour lutter contre la criminalité et le terrorisme. Cet élargissement offre aussi de nouvelles opportunités à nos entreprises : des marchés en expansion - 4% de croissance en moyenne - et des occasions d'investissements. Ainsi, notre industrie automobile a déjà conquis plus du quart du marché en Europe centrale et orientale. En outre, l'Europe élargie - avec 454 millions d'habitants - représentera un poids lourd dans les grandes négociations commerciales internationales.
Q - A vingt-cinq l'Europe est-elle encore vraiment gouvernable ?
R - C'est l'enjeu essentiel des débats sur la Constitution européenne qui, non seulement doit consacrer nos valeurs communes, mais doit également adapter les institutions européennes au défi de l'Europe à vingt-cinq. Efficacité de la prise de décision et respect des procédures démocratiques, tels sont nos objectifs pour cette nouvelle Constitution. C'est pourquoi la France a toujours milité pour des institutions renforcées. Nous voulons aussi que le plus grand nombre possible de lois européennes soient adopté à la majorité. Rien ne serait plus dommageable à l'Europe que l'impuissance.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 décembre 2003)