Texte intégral
(Entretien de Michel Barnier avec la BBC, à Ohrid le 16 octobre 2004) :
Q - (A propos du référendum organisé en ARYM le 7 novembre)
R - Ne me demandez pas, comme ministre de la République française d'interférer ou d'intervenir dans un débat électoral qui concerne la décentralisation en Macédoine, c'est la liberté, la souveraineté du peuple macédonien. Voilà ma première remarque.
Chacun doit prendre ses responsabilités et ce que je veux simplement rappeler, c'est que le processus d'Ohrid forme un tout et que le respect de ce processus est l'une des étapes pour la Macédoine, sur le chemin de son adhésion à l'Union européenne. L'aboutissement complet de ce processus d'Ohrid dans lequel il est question de la décentralisation est l'une des conditions du succès de la candidature de la Macédoine à l'Union européenne. C'est notamment l'un des enjeux ou l'enjeu de ce référendum du 7 novembre. La seule chose que je peux dire, en respectant la liberté des Macédoniens, c'est qu'il faut faire attention à tous ceux qui voudraient retarder ou détourner la Macédoine sur ce chemin de l'Union européenne.
Q - Aujourd'hui, vous avez parlé d'un soutien concret de la Macédoine pour son intégration à l'Union européenne, mais pouvez-vous nous dire en quelle forme concrète consiste ce soutien ?
R - Le président Prodi est venu il y a quelques jours apporter lui-même le questionnaire qui est un document très important pour la Macédoine, c'est un document préparatoire aux futures négociations d'adhésion de la Macédoine. Nous sommes prêts, nous Français et d'autres pays européens, à aider la Macédoine pour apporter de bonnes réponses à ce questionnaire et se préparer, s'agissant des réformes économiques et politiques, à aller vers les standards et les conditions de l'adhésion à l'Union européenne. Il y a une amitié ancienne, historique entre nos deux pays comme en témoigne d'ailleurs la visite que j'ai faite récemment à Skopje et, au moment clef où se trouve la Macédoine, nous voulons être à ses côtés, concrètement pour l'aider.
Je cite quelques exemples de cette coopération de la France aux côtés de la Macédoine. Nous avons 40 hommes français sur les 200 que compte la mission européenne de Police Proxima.
Le 15 juin dernier a été inaugurée l'usine de traitement d'eau potable de Kocani qui a été construite grâce à un don français de près de 4 millions d'euros.
Cette coopération européenne et française a aussi une dimension très humaine et qui intéresse les Macédoniens dans leur vie quotidienne, par exemple, le don de matériels échographiques pour 30 000 euros, au centre médical de Kumanovo.
Un autre exemple de cette coopération humaine et citoyenne est la rénovation du système macédonien de transfusion sanguine qui a été financé pour 300 000 euros par la France.
Je pourrais citer d'autres exemples de grands travaux de transports, de corridors pour faciliter les communications de coopérations transfrontalières auxquels nous participons à travers l'Union européenne.
Ce dont je suis sûr, c'est qu'en franchissant les étapes une à une, notamment en respectant l'ensemble du processus d'Ohrid, la Macédoine avance vers cette adhésion, comme, à côté d'elle, la Croatie qui le fait avec un peu d'avance et je l'espère un jour, la Serbie-et-Monténégro ; et je suis sûr que cette future adhésion de la Macédoine sera importante pour ce pays et pour l'Europe, parce que l'Europe est un projet de paix et de stabilité.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2004)
(Entretien de Michel Barnier avec la Télévision macédonienne, à Ohrid le 16 octobre 2004) :
Q - Monsieur Barnier, vous voilà une deuxième fois et en peu de temps en Macédoine, est-ce la preuve d'un fort soutien de la France ?
R - Très clairement oui, la France est très attachée à son amitié avec la Macédoine, je l'ai dit lorsque je suis allé à Skopje, c'est une amitié ancienne et qui se traduit concrètement par de nombreuses coopérations et des projets qui intéressent les Macédoniens dans leur vie quotidienne, pour la sécurité, pour des projets sur l'eau potable, pour la transfusion sanguine, pour la santé publique et pour l'éducation.
Mais, au-delà de cette coopération bilatérale, cette attention française dans les progrès de la Macédoine, ce qui nous intéresse, c'est de vous aider avec les autres Européens sur le chemin où votre gouvernement et vos responsables ont voulu engager la Macédoine qui est le chemin de l'intégration européenne.
Là aussi, c'est une raison de plus pour la France d'être à vos côtés.
Q - Monsieur Barnier, je tiens à vous dire que la France est un investisseur capital en Macédoine avec plusieurs projets concrets mais je crois qu'en ce moment, on a surtout besoin du soutien politique.
R - Je pense que vous êtes dans un moment politique clef sur cette route que j'évoquais, comme d'autres pays des Balkans et je pense que cette route est la seule possible, pour la paix, pour la stabilité, pour la réconciliation dans cette région des Balkans, comme nous-mêmes, nous nous sommes réconciliés il y a cinquante ans avec les Allemands car le projet européen est un projet de paix, de stabilité et de réconciliation.
C'est aussi pourquoi nous sommes attentifs à ce qui se passe dans votre pays. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans les débats électoraux comme celui du référendum car c'est la responsabilité du peuple macédonien de décider lui-même, ce que je veux simplement dire, c'est qu'il faut faire attention et c'est votre responsabilité, à tous ceux qui voudraient vous détourner, vous retarder sur le chemin de l'adhésion européenne.
Q - Que pensez-vous de cette réunion d'aujourd'hui à l'initiative de notre ministre des Affaires étrangères ?
R - Mme Mitreva m'avait invité à cette réunion lorsque j'étais à Skopje. J'avais tout de suite dit que j'étais d'accord. Je suis donc heureux de tenir ma promesse et de répondre à cette invitation. Je trouve qu'elle a pris une bonne initiative en réunissant ses quatre collègues des pays voisins et d'inviter un ministre de l'Union, peut-être y aura-t-il plus tard un ministre allemand ou anglais, et je suis heureux d'être le premier. Tous les pays des Balkans ont vocation à entrer dans l'Union et à participer à ce processus de paix et de stabilité, certains sont un peu plus en avance que d'autres, mais il est très important qu'ils prennent l'habitude de travailler ensemble, de confronter leurs expériences et que nous les rencontrions ensemble. C'est également le sens de ma présence aujourd'hui, pas seulement comme ministre français mais aussi parce que je suis un ministre européen et que durant les cinq dernières années, j'ai été membre de la Commission européenne ; ce sont beaucoup de raisons pour moi de soutenir cette initiative prise par la ministre des Affaires étrangères de la Macédoine et cette rencontre en est le symbole.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2004)
(Entretien de Michel Barnier avec la Télévision serbe, à Ohrid le 16 octobre 2004) :
Q - (A propos des standards d'élargissement pour la Serbie-et-Monténégro et le Kosovo)
R - A propos du Kosovo comme de toutes les autres parties de cette région des Balkans, je suis sûr de deux choses : la première est que la perspective européenne est, pour les Balkans, pour les Kosovars, pour tout le monde, une perspective de paix et de stabilité ; nous en avons fait la preuve depuis 50 ans plus à l'Ouest.
Ensuite, je pense que, s'agissant du Kosovo, il faut continuer à faire l'effort que nous avons engagé, après une crise terrible, faire des efforts ensemble pour la stabilité et pour la paix.
C'est le sens de la présence de forces internationales pour la sécurité, c'est le sens des efforts des Nations unies, c'est le sens des efforts de la communauté européenne et de l'Union européenne sur place.
Ce processus est fragile, il faut donc faire très attention. Je pense que ce qui va se passer avec les élections dans quelques jours est très important. Je pense que les Serbes du Kosovo, je l'ai dit à chacun de leurs partis, ont de nombreuses raisons de participer à ce processus électoral, comme le président Tadic l'a souhaité car nous avons toujours intérêt à être autour de la table. Naturellement, si nous sommes autour de la table, il faut que l'on soit respecté et nous serons donc très attentifs à une question qui, pour moi, est très importante, celle de la protection des minorités. Il faut que ce qui s'est passé au mois de mars ne se reproduise plus jamais et il faut parvenir à la reconstruction d'un certain nombre de maisons et de lieux de culte qui ont été détruits et au processus de décentralisation. Très concrètement, il y a cette étape des élections, il y a la protection des minorités, il y a le processus de décentralisation qui est engagé à partir d'un projet, là sur la table, et qui doit être amélioré, avec les bonnes idées, celles des Serbes du Kosovo, celles des dirigeants de Pristina et celles de Belgrade.
Voilà dans quel sens la France veut accompagner ce processus.
Q - (A propos du processus "les normes avant le statut")
R -Nous sommes sur une route qui est celle de la stabilité, de la paix et du progrès pour le Kosovo et d'une manière plus générale, pour la Serbie-et-Monténégro, pour tous les pays qui sont autour de cette table aujourd'hui, nous leur souhaitons un jour d'être membres de l'Union européenne. Nous souhaitons cela.
Sur cette route, il y a des étapes, il y a des exigences, prenons les choses une par une, ne changez pas l'ordre des choses. Il faut d'abord respecter ces réformes, ces standards et le moment viendra de travailler sur le statut et quel que soit celui-ci, je pense qu'il devra respecter quelques conditions qui ont d'ailleurs été fixées par le Conseil des ministres européens.
Ce statut devra impérativement respecter le droit des minorités, il devra de plus être compatible avec le projet européen et enfin, il devra garantir la stabilité. Mais prenons les choses dans l'ordre et d'abord, faisons les réformes qu'il faut faire maintenant.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2004)
Q - (A propos du référendum organisé en ARYM le 7 novembre)
R - Ne me demandez pas, comme ministre de la République française d'interférer ou d'intervenir dans un débat électoral qui concerne la décentralisation en Macédoine, c'est la liberté, la souveraineté du peuple macédonien. Voilà ma première remarque.
Chacun doit prendre ses responsabilités et ce que je veux simplement rappeler, c'est que le processus d'Ohrid forme un tout et que le respect de ce processus est l'une des étapes pour la Macédoine, sur le chemin de son adhésion à l'Union européenne. L'aboutissement complet de ce processus d'Ohrid dans lequel il est question de la décentralisation est l'une des conditions du succès de la candidature de la Macédoine à l'Union européenne. C'est notamment l'un des enjeux ou l'enjeu de ce référendum du 7 novembre. La seule chose que je peux dire, en respectant la liberté des Macédoniens, c'est qu'il faut faire attention à tous ceux qui voudraient retarder ou détourner la Macédoine sur ce chemin de l'Union européenne.
Q - Aujourd'hui, vous avez parlé d'un soutien concret de la Macédoine pour son intégration à l'Union européenne, mais pouvez-vous nous dire en quelle forme concrète consiste ce soutien ?
R - Le président Prodi est venu il y a quelques jours apporter lui-même le questionnaire qui est un document très important pour la Macédoine, c'est un document préparatoire aux futures négociations d'adhésion de la Macédoine. Nous sommes prêts, nous Français et d'autres pays européens, à aider la Macédoine pour apporter de bonnes réponses à ce questionnaire et se préparer, s'agissant des réformes économiques et politiques, à aller vers les standards et les conditions de l'adhésion à l'Union européenne. Il y a une amitié ancienne, historique entre nos deux pays comme en témoigne d'ailleurs la visite que j'ai faite récemment à Skopje et, au moment clef où se trouve la Macédoine, nous voulons être à ses côtés, concrètement pour l'aider.
Je cite quelques exemples de cette coopération de la France aux côtés de la Macédoine. Nous avons 40 hommes français sur les 200 que compte la mission européenne de Police Proxima.
Le 15 juin dernier a été inaugurée l'usine de traitement d'eau potable de Kocani qui a été construite grâce à un don français de près de 4 millions d'euros.
Cette coopération européenne et française a aussi une dimension très humaine et qui intéresse les Macédoniens dans leur vie quotidienne, par exemple, le don de matériels échographiques pour 30 000 euros, au centre médical de Kumanovo.
Un autre exemple de cette coopération humaine et citoyenne est la rénovation du système macédonien de transfusion sanguine qui a été financé pour 300 000 euros par la France.
Je pourrais citer d'autres exemples de grands travaux de transports, de corridors pour faciliter les communications de coopérations transfrontalières auxquels nous participons à travers l'Union européenne.
Ce dont je suis sûr, c'est qu'en franchissant les étapes une à une, notamment en respectant l'ensemble du processus d'Ohrid, la Macédoine avance vers cette adhésion, comme, à côté d'elle, la Croatie qui le fait avec un peu d'avance et je l'espère un jour, la Serbie-et-Monténégro ; et je suis sûr que cette future adhésion de la Macédoine sera importante pour ce pays et pour l'Europe, parce que l'Europe est un projet de paix et de stabilité.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2004)
(Entretien de Michel Barnier avec la Télévision macédonienne, à Ohrid le 16 octobre 2004) :
Q - Monsieur Barnier, vous voilà une deuxième fois et en peu de temps en Macédoine, est-ce la preuve d'un fort soutien de la France ?
R - Très clairement oui, la France est très attachée à son amitié avec la Macédoine, je l'ai dit lorsque je suis allé à Skopje, c'est une amitié ancienne et qui se traduit concrètement par de nombreuses coopérations et des projets qui intéressent les Macédoniens dans leur vie quotidienne, pour la sécurité, pour des projets sur l'eau potable, pour la transfusion sanguine, pour la santé publique et pour l'éducation.
Mais, au-delà de cette coopération bilatérale, cette attention française dans les progrès de la Macédoine, ce qui nous intéresse, c'est de vous aider avec les autres Européens sur le chemin où votre gouvernement et vos responsables ont voulu engager la Macédoine qui est le chemin de l'intégration européenne.
Là aussi, c'est une raison de plus pour la France d'être à vos côtés.
Q - Monsieur Barnier, je tiens à vous dire que la France est un investisseur capital en Macédoine avec plusieurs projets concrets mais je crois qu'en ce moment, on a surtout besoin du soutien politique.
R - Je pense que vous êtes dans un moment politique clef sur cette route que j'évoquais, comme d'autres pays des Balkans et je pense que cette route est la seule possible, pour la paix, pour la stabilité, pour la réconciliation dans cette région des Balkans, comme nous-mêmes, nous nous sommes réconciliés il y a cinquante ans avec les Allemands car le projet européen est un projet de paix, de stabilité et de réconciliation.
C'est aussi pourquoi nous sommes attentifs à ce qui se passe dans votre pays. Je n'ai pas l'intention d'intervenir dans les débats électoraux comme celui du référendum car c'est la responsabilité du peuple macédonien de décider lui-même, ce que je veux simplement dire, c'est qu'il faut faire attention et c'est votre responsabilité, à tous ceux qui voudraient vous détourner, vous retarder sur le chemin de l'adhésion européenne.
Q - Que pensez-vous de cette réunion d'aujourd'hui à l'initiative de notre ministre des Affaires étrangères ?
R - Mme Mitreva m'avait invité à cette réunion lorsque j'étais à Skopje. J'avais tout de suite dit que j'étais d'accord. Je suis donc heureux de tenir ma promesse et de répondre à cette invitation. Je trouve qu'elle a pris une bonne initiative en réunissant ses quatre collègues des pays voisins et d'inviter un ministre de l'Union, peut-être y aura-t-il plus tard un ministre allemand ou anglais, et je suis heureux d'être le premier. Tous les pays des Balkans ont vocation à entrer dans l'Union et à participer à ce processus de paix et de stabilité, certains sont un peu plus en avance que d'autres, mais il est très important qu'ils prennent l'habitude de travailler ensemble, de confronter leurs expériences et que nous les rencontrions ensemble. C'est également le sens de ma présence aujourd'hui, pas seulement comme ministre français mais aussi parce que je suis un ministre européen et que durant les cinq dernières années, j'ai été membre de la Commission européenne ; ce sont beaucoup de raisons pour moi de soutenir cette initiative prise par la ministre des Affaires étrangères de la Macédoine et cette rencontre en est le symbole.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2004)
(Entretien de Michel Barnier avec la Télévision serbe, à Ohrid le 16 octobre 2004) :
Q - (A propos des standards d'élargissement pour la Serbie-et-Monténégro et le Kosovo)
R - A propos du Kosovo comme de toutes les autres parties de cette région des Balkans, je suis sûr de deux choses : la première est que la perspective européenne est, pour les Balkans, pour les Kosovars, pour tout le monde, une perspective de paix et de stabilité ; nous en avons fait la preuve depuis 50 ans plus à l'Ouest.
Ensuite, je pense que, s'agissant du Kosovo, il faut continuer à faire l'effort que nous avons engagé, après une crise terrible, faire des efforts ensemble pour la stabilité et pour la paix.
C'est le sens de la présence de forces internationales pour la sécurité, c'est le sens des efforts des Nations unies, c'est le sens des efforts de la communauté européenne et de l'Union européenne sur place.
Ce processus est fragile, il faut donc faire très attention. Je pense que ce qui va se passer avec les élections dans quelques jours est très important. Je pense que les Serbes du Kosovo, je l'ai dit à chacun de leurs partis, ont de nombreuses raisons de participer à ce processus électoral, comme le président Tadic l'a souhaité car nous avons toujours intérêt à être autour de la table. Naturellement, si nous sommes autour de la table, il faut que l'on soit respecté et nous serons donc très attentifs à une question qui, pour moi, est très importante, celle de la protection des minorités. Il faut que ce qui s'est passé au mois de mars ne se reproduise plus jamais et il faut parvenir à la reconstruction d'un certain nombre de maisons et de lieux de culte qui ont été détruits et au processus de décentralisation. Très concrètement, il y a cette étape des élections, il y a la protection des minorités, il y a le processus de décentralisation qui est engagé à partir d'un projet, là sur la table, et qui doit être amélioré, avec les bonnes idées, celles des Serbes du Kosovo, celles des dirigeants de Pristina et celles de Belgrade.
Voilà dans quel sens la France veut accompagner ce processus.
Q - (A propos du processus "les normes avant le statut")
R -Nous sommes sur une route qui est celle de la stabilité, de la paix et du progrès pour le Kosovo et d'une manière plus générale, pour la Serbie-et-Monténégro, pour tous les pays qui sont autour de cette table aujourd'hui, nous leur souhaitons un jour d'être membres de l'Union européenne. Nous souhaitons cela.
Sur cette route, il y a des étapes, il y a des exigences, prenons les choses une par une, ne changez pas l'ordre des choses. Il faut d'abord respecter ces réformes, ces standards et le moment viendra de travailler sur le statut et quel que soit celui-ci, je pense qu'il devra respecter quelques conditions qui ont d'ailleurs été fixées par le Conseil des ministres européens.
Ce statut devra impérativement respecter le droit des minorités, il devra de plus être compatible avec le projet européen et enfin, il devra garantir la stabilité. Mais prenons les choses dans l'ordre et d'abord, faisons les réformes qu'il faut faire maintenant.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2004)