Texte intégral
Q - Quel bilan faites-vous, Monsieur le Ministre, de votre tournée dans le Golfe ?
R - Sur l'ensemble des Etats de cette région du Golfe, j'ai constaté la même attente, la même volonté de développer les relations et les liens avec la France. Nous avons des échanges très anciens avec cette région. Il y a le souci de les diversifier encore au-delà des secteurs traditionnels de coopération que sont par exemple le domaine pétrolier, ou celui de la défense. Il y a une grande attente dans les domaines culturel, commercial et du tourisme. C'est bien à cela que nous voulons nous atteler, afin de mieux répondre à la demande de nos partenaires. Et bien sûr sur le plan politique, nous avons eu l'occasion d'avoir de nombreux échanges au cours des derniers mois, mais il faut franchir une nouvelle étape. La perspective d'un retour à la souveraineté de l'Irak est un élément très important qui devrait intervenir avant la fin du mois de juin. La France a proposé une conférence internationale pour légitimer ce processus, pour permettre véritablement d'asseoir la stabilité de cette région et nous pensons qu'il faut réfléchir à une nouvelle architecture de sécurité régionale pour faire en sorte que les questions du terrorisme, les questions de prolifération, le respect des frontières, les échanges humains à l'intérieur de cette région se trouvent véritablement au coeur de notre ambition commune. Il y a là un dialogue qui doit être nourri entre l'ensemble de ces Etats. Il est donc essentiel que la communauté régionale, en liaison avec la communauté internationale, puisse se pencher ensemble sur tous ces sujets.
Q - Vous avez eu l'impression que vous étiez entendu sur ces volets-là ?
R - Je dirai d'abord attendu. Il y a une très forte attente vis-à-vis de la France. Les positions de la France sont comprises, elles sont respectées et chacun sait la volonté de la France de contribuer au développement et à la stabilité de cette région. Il y a une grande attente dans tous les domaines et nous voulons travailler en liaison avec l'ensemble de nos partenaires, non pas du tout dans un esprit de concurrence mais de complémentarité. Chacun apporte ce qu'il est capable d'apporter et nous voulons donc travailler en ce sens au cours des prochains mois, des prochaines années.
Q - L'Irak, on en a beaucoup parlé. Donc les Etats-Unis : est-ce que l'on peut dire aujourd'hui, alors que se profilent des visites importantes dans les prochains jours, qu'entre la France et les Etats-Unis cela va mieux, le réchauffement est en marche ?
R - Les signaux sont très nombreux et je crois pouvoir dire, pour vivre ces relations au quotidien, que c'est un esprit de coopération qui l'emporte. Nous sommes, les uns et les autres conscients des grands défis du monde. Nous sommes conscients des difficultés qui existent encore dans cette région. Les étapes des prochains mois vont être difficiles. Il faudra unir l'ensemble de nos énergies. Nous avons plus que jamais besoin de concertation, de respect et je crois que ce sont bien ces deux maîtres-mots qui président aujourd'hui aux relations entre la France et les Etats-Unis : une volonté commune d'avancer et de participer au règlement des problèmes.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 janvier 2004)
R - Sur l'ensemble des Etats de cette région du Golfe, j'ai constaté la même attente, la même volonté de développer les relations et les liens avec la France. Nous avons des échanges très anciens avec cette région. Il y a le souci de les diversifier encore au-delà des secteurs traditionnels de coopération que sont par exemple le domaine pétrolier, ou celui de la défense. Il y a une grande attente dans les domaines culturel, commercial et du tourisme. C'est bien à cela que nous voulons nous atteler, afin de mieux répondre à la demande de nos partenaires. Et bien sûr sur le plan politique, nous avons eu l'occasion d'avoir de nombreux échanges au cours des derniers mois, mais il faut franchir une nouvelle étape. La perspective d'un retour à la souveraineté de l'Irak est un élément très important qui devrait intervenir avant la fin du mois de juin. La France a proposé une conférence internationale pour légitimer ce processus, pour permettre véritablement d'asseoir la stabilité de cette région et nous pensons qu'il faut réfléchir à une nouvelle architecture de sécurité régionale pour faire en sorte que les questions du terrorisme, les questions de prolifération, le respect des frontières, les échanges humains à l'intérieur de cette région se trouvent véritablement au coeur de notre ambition commune. Il y a là un dialogue qui doit être nourri entre l'ensemble de ces Etats. Il est donc essentiel que la communauté régionale, en liaison avec la communauté internationale, puisse se pencher ensemble sur tous ces sujets.
Q - Vous avez eu l'impression que vous étiez entendu sur ces volets-là ?
R - Je dirai d'abord attendu. Il y a une très forte attente vis-à-vis de la France. Les positions de la France sont comprises, elles sont respectées et chacun sait la volonté de la France de contribuer au développement et à la stabilité de cette région. Il y a une grande attente dans tous les domaines et nous voulons travailler en liaison avec l'ensemble de nos partenaires, non pas du tout dans un esprit de concurrence mais de complémentarité. Chacun apporte ce qu'il est capable d'apporter et nous voulons donc travailler en ce sens au cours des prochains mois, des prochaines années.
Q - L'Irak, on en a beaucoup parlé. Donc les Etats-Unis : est-ce que l'on peut dire aujourd'hui, alors que se profilent des visites importantes dans les prochains jours, qu'entre la France et les Etats-Unis cela va mieux, le réchauffement est en marche ?
R - Les signaux sont très nombreux et je crois pouvoir dire, pour vivre ces relations au quotidien, que c'est un esprit de coopération qui l'emporte. Nous sommes, les uns et les autres conscients des grands défis du monde. Nous sommes conscients des difficultés qui existent encore dans cette région. Les étapes des prochains mois vont être difficiles. Il faudra unir l'ensemble de nos énergies. Nous avons plus que jamais besoin de concertation, de respect et je crois que ce sont bien ces deux maîtres-mots qui président aujourd'hui aux relations entre la France et les Etats-Unis : une volonté commune d'avancer et de participer au règlement des problèmes.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 janvier 2004)