Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Sans plus attendre, je voudrais vous présenter à toutes et à tous mes souhaits de cordiale bienvenue au Sénat de la République, à l'occasion des 8ème Entretiens écologiques du Sénat consacrés, cette année, au recyclage et au développement durable.
Permettez-moi de saluer chaleureusement les organisateurs de ces Entretiens, désormais traditionnels, le magazine Valeurs Vertes et l'Union des Industries du Recyclage. Ils ont eu l'heureuse initiative de cette rencontre.
Placée sous le signe de l'échange, du dialogue et de la convivialité, cette rencontre devrait vous permettre d'aborder la problématique du recyclage à travers ses enjeux économiques, sociétaux et environnementaux.
Recycler, c'est valoriser les déchets, qu'ils soient industriels ou ménagers, en leur offrant une seconde vie, c'est développer le recours aux énergies renouvelables.
Dans cette perspective, le tri, geste simple, geste citoyen, est une première étape indispensable.
Ce qui est aujourd'hui au cur de vos débats, c'est bien l'environnement et " l'ardente obligation " d'en assurer une protection efficace.
Et c'est là tout le sens du développement durable, véritable " nouvelle frontière " qui, au-delà de la nécessaire protection de l'environnement, doit permettre d'anticiper et d'intégrer le coût social du développement économique, indispensable au progrès humain.
En ce sens, votre rencontre est déterminante. Elle doit, en effet, permettre de jeter d'utiles " ponts " entre secteur public et secteur privé qui hélas, trop souvent encore, s'ignorent. Ces partenariats constituent, à mon sens, un puissant levier d'action au service de l'efficience des politiques environnementales.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière et, c'est un plus, un bonus, représentant constitutionnel des collectivités territoriales, je me dois de rappeler le rôle fondamental de nos communes, groupements de communes, départements et régions en matière d'environnement.
En intégrant de plus en plus les dimensions environnementale et sociale dans leur action au quotidien, les collectivités locales démontrent que le développement durable n'est pas qu'un slogan.
Aujourd'hui, aux cotés des industriels et des entreprises spécialisées, les collectivités participent pleinement à une gestion efficace des déchets.
Aménagement du territoire, urbanisme, prévention des risques, gestion de l'eau et des ordures ménagères : autant de compétences qui leur confèrent une responsabilité particulière et font d'elles des acteurs incontournables d'un développement maîtrisé et respectueux de l'environnement, au plus près des besoins de nos concitoyens.
Et ces compétences, les collectivités locales les assument avec détermination, opiniâtreté et dynamisme.
Encore une fois, je crois que la gestion de proximité a démontré, s'il en était besoin, toute son efficacité.
C'est donc au prix d'une collaboration harmonieuse de chacun des acteurs qu'il nous est possible de recycler certains déchets en matières premières secondaires qui peuvent ensuite être réintroduites dans un cycle de production.
Vous l'avez compris, nous devons militer ensemble pour la valorisation des déchets, c'est-à-dire la promotion du réemploi, du recyclage ou de la régénération afin d'obtenir des matériaux réutilisables ou de l'énergie.
Cette voie, c'est la voie de l'intégration de l'environnement dans notre vie quotidienne, c'est la voie de la responsabilité, de la prévention et de la précaution.
Au final, si le développement durable constitue un investissement à long terme dont on ne peut, aujourd'hui encore, mesurer l'impact, il représente une cause universelle en faveur de laquelle nous devons nous battre à l'unisson.
Mesdames, Messieurs, voici les quelques mots que je voulais prononcer en ouverture de vos débats.
Je souhaite plein succès à vos travaux, qui s'annoncent aussi utiles que passionnants, car l'objectif poursuivi est d'offrir à nos enfants l'horizon d'un environnement préservé et d'un monde plus solidaire, plus équitable et donc plus pacifique.
(Source http://www.senat.fr, le 5 octobre 2004)
Chers amis,
Sans plus attendre, je voudrais vous présenter à toutes et à tous mes souhaits de cordiale bienvenue au Sénat de la République, à l'occasion des 8ème Entretiens écologiques du Sénat consacrés, cette année, au recyclage et au développement durable.
Permettez-moi de saluer chaleureusement les organisateurs de ces Entretiens, désormais traditionnels, le magazine Valeurs Vertes et l'Union des Industries du Recyclage. Ils ont eu l'heureuse initiative de cette rencontre.
Placée sous le signe de l'échange, du dialogue et de la convivialité, cette rencontre devrait vous permettre d'aborder la problématique du recyclage à travers ses enjeux économiques, sociétaux et environnementaux.
Recycler, c'est valoriser les déchets, qu'ils soient industriels ou ménagers, en leur offrant une seconde vie, c'est développer le recours aux énergies renouvelables.
Dans cette perspective, le tri, geste simple, geste citoyen, est une première étape indispensable.
Ce qui est aujourd'hui au cur de vos débats, c'est bien l'environnement et " l'ardente obligation " d'en assurer une protection efficace.
Et c'est là tout le sens du développement durable, véritable " nouvelle frontière " qui, au-delà de la nécessaire protection de l'environnement, doit permettre d'anticiper et d'intégrer le coût social du développement économique, indispensable au progrès humain.
En ce sens, votre rencontre est déterminante. Elle doit, en effet, permettre de jeter d'utiles " ponts " entre secteur public et secteur privé qui hélas, trop souvent encore, s'ignorent. Ces partenariats constituent, à mon sens, un puissant levier d'action au service de l'efficience des politiques environnementales.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière et, c'est un plus, un bonus, représentant constitutionnel des collectivités territoriales, je me dois de rappeler le rôle fondamental de nos communes, groupements de communes, départements et régions en matière d'environnement.
En intégrant de plus en plus les dimensions environnementale et sociale dans leur action au quotidien, les collectivités locales démontrent que le développement durable n'est pas qu'un slogan.
Aujourd'hui, aux cotés des industriels et des entreprises spécialisées, les collectivités participent pleinement à une gestion efficace des déchets.
Aménagement du territoire, urbanisme, prévention des risques, gestion de l'eau et des ordures ménagères : autant de compétences qui leur confèrent une responsabilité particulière et font d'elles des acteurs incontournables d'un développement maîtrisé et respectueux de l'environnement, au plus près des besoins de nos concitoyens.
Et ces compétences, les collectivités locales les assument avec détermination, opiniâtreté et dynamisme.
Encore une fois, je crois que la gestion de proximité a démontré, s'il en était besoin, toute son efficacité.
C'est donc au prix d'une collaboration harmonieuse de chacun des acteurs qu'il nous est possible de recycler certains déchets en matières premières secondaires qui peuvent ensuite être réintroduites dans un cycle de production.
Vous l'avez compris, nous devons militer ensemble pour la valorisation des déchets, c'est-à-dire la promotion du réemploi, du recyclage ou de la régénération afin d'obtenir des matériaux réutilisables ou de l'énergie.
Cette voie, c'est la voie de l'intégration de l'environnement dans notre vie quotidienne, c'est la voie de la responsabilité, de la prévention et de la précaution.
Au final, si le développement durable constitue un investissement à long terme dont on ne peut, aujourd'hui encore, mesurer l'impact, il représente une cause universelle en faveur de laquelle nous devons nous battre à l'unisson.
Mesdames, Messieurs, voici les quelques mots que je voulais prononcer en ouverture de vos débats.
Je souhaite plein succès à vos travaux, qui s'annoncent aussi utiles que passionnants, car l'objectif poursuivi est d'offrir à nos enfants l'horizon d'un environnement préservé et d'un monde plus solidaire, plus équitable et donc plus pacifique.
(Source http://www.senat.fr, le 5 octobre 2004)