Texte intégral
Q - Nous sommes à un mois des Jeux olympiques. Nous venons de voir le stade qui est presque fini. Vous êtes ravi. Vous connaissez bien les Jeux. Vous avez déjà participé à leur organisation.
R - C'est toujours cette dernière ligne droite qui est la plus stressante, la plus exigeante aussi. Mais c'est quand même le résultat d'un travail de cinq ou six ans que l'on a derrière nous avec cet immense et superbe stade, avec l'installation de natation, avec tout ce qui est au coeur du sport et des Jeux olympiques. Je pense que les Grecs vont faire de superbes jeux - ils se sont bien préparés -, qu'ils vont nous étonner comme ils nous ont étonnés en football.
Q - On a parlé beaucoup de sécurité. La sécurité de la délégation française sera-t-elle assurée également par la police française ?
R - Il y a, bien évidemment, pour chacune des délégations des dispositions particulières mais le Comité d'organisation Athènes 2004 a lui-même en charge, d'abord, la question de la sécurité des athlètes, des visiteurs, de l'ensemble des personnes qui participent aux Jeux. Cela n'interdit pas que chacun prenne des dispositions particulières. Je crois que l'on peut faire confiance au Comité d'organisation pour cette question de sécurité. Je crois que rien n'a été négligé pour la sécurité des Jeux olympiques.
Q - En matière de coopération culturelle, c'est très significatif cette année en Grèce puisque le français est une langue officielle des Jeux olympiques et la Grèce est candidate à entrer dans l'organisation de la Francophonie. Donc, vous redoublez d'efforts peut-être sur cette coopération culturelle ?
R - Très franchement, il y a une longue tradition de coopération, de complicité culturelle entre la Grèce et la France. Les Jeux olympiques ont une Charte au terme de laquelle le français et l'anglais sont les langues officielles. Mme Angelopoulos qui préside le Comité Athènes 2004 m'a garanti, et elle le prouve elle-même en parlant français, que la place du français sera respectée. Nous sommes très touchés que la Grèce ait voulu être candidate pour entrer dans l'Organisation internationale de la Francophonie et j'espère que nous l'accueillerons comme elle le mérite après le soutien des Jeux olympiques.
Q - Monsieur le Ministre, n'êtes-vous pas inquiet pour le retard des travaux à un mois des jeux ? Finalement, après votre visite d'aujourd'hui, après tout ce qu'on a dit, parce que c'est vrai qu'il y a pas mal de choses qui ont été dites sur le retard.
R - C'est toujours la même chose avec les Jeux olympiques. J'ai organisé avec Jean-Claude Killy et toute une équipe, en Savoie, des Jeux d'hiver. C'est moins important que les Jeux d'été, mais il y a toujours beaucoup de fébrilité et d'inquiétude, de commentaires. Non, je ne suis pas inquiet. Je crois qu'il faut rester vigilant jusqu'à la dernière minute de la dernière heure de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.
Q - Vous parlez de cérémonie de clôture : est-ce que vous avez des informations sur la cérémonie d'ouverture ?
R - J'ai vu l'endroit où elles se dérouleront. Je crois qu'elles ont été confiées à un jeune artiste grec et je crois qu'il faut faire confiance au génie grec pour faire une cérémonie époustouflante.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 juillet 2004)
R - C'est toujours cette dernière ligne droite qui est la plus stressante, la plus exigeante aussi. Mais c'est quand même le résultat d'un travail de cinq ou six ans que l'on a derrière nous avec cet immense et superbe stade, avec l'installation de natation, avec tout ce qui est au coeur du sport et des Jeux olympiques. Je pense que les Grecs vont faire de superbes jeux - ils se sont bien préparés -, qu'ils vont nous étonner comme ils nous ont étonnés en football.
Q - On a parlé beaucoup de sécurité. La sécurité de la délégation française sera-t-elle assurée également par la police française ?
R - Il y a, bien évidemment, pour chacune des délégations des dispositions particulières mais le Comité d'organisation Athènes 2004 a lui-même en charge, d'abord, la question de la sécurité des athlètes, des visiteurs, de l'ensemble des personnes qui participent aux Jeux. Cela n'interdit pas que chacun prenne des dispositions particulières. Je crois que l'on peut faire confiance au Comité d'organisation pour cette question de sécurité. Je crois que rien n'a été négligé pour la sécurité des Jeux olympiques.
Q - En matière de coopération culturelle, c'est très significatif cette année en Grèce puisque le français est une langue officielle des Jeux olympiques et la Grèce est candidate à entrer dans l'organisation de la Francophonie. Donc, vous redoublez d'efforts peut-être sur cette coopération culturelle ?
R - Très franchement, il y a une longue tradition de coopération, de complicité culturelle entre la Grèce et la France. Les Jeux olympiques ont une Charte au terme de laquelle le français et l'anglais sont les langues officielles. Mme Angelopoulos qui préside le Comité Athènes 2004 m'a garanti, et elle le prouve elle-même en parlant français, que la place du français sera respectée. Nous sommes très touchés que la Grèce ait voulu être candidate pour entrer dans l'Organisation internationale de la Francophonie et j'espère que nous l'accueillerons comme elle le mérite après le soutien des Jeux olympiques.
Q - Monsieur le Ministre, n'êtes-vous pas inquiet pour le retard des travaux à un mois des jeux ? Finalement, après votre visite d'aujourd'hui, après tout ce qu'on a dit, parce que c'est vrai qu'il y a pas mal de choses qui ont été dites sur le retard.
R - C'est toujours la même chose avec les Jeux olympiques. J'ai organisé avec Jean-Claude Killy et toute une équipe, en Savoie, des Jeux d'hiver. C'est moins important que les Jeux d'été, mais il y a toujours beaucoup de fébrilité et d'inquiétude, de commentaires. Non, je ne suis pas inquiet. Je crois qu'il faut rester vigilant jusqu'à la dernière minute de la dernière heure de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques.
Q - Vous parlez de cérémonie de clôture : est-ce que vous avez des informations sur la cérémonie d'ouverture ?
R - J'ai vu l'endroit où elles se dérouleront. Je crois qu'elles ont été confiées à un jeune artiste grec et je crois qu'il faut faire confiance au génie grec pour faire une cérémonie époustouflante.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 juillet 2004)