Interventions de M. Dominique Galouzeau de Villepin, ministre des affaires étrangères, de la coopération et de la francophonie, dans le journal de RFI et de TV5 le 1er décembre 2003, sur le budget pour 2004 du ministère des affaires étrangères.

Prononcé le 1er décembre 2003

Intervenant(s) : 

Média : Radio France Internationale - Télévision - TV5

Texte intégral

(Intervention dans le journal de RFI à Paris, le 1er décembre 2003) :
Nous sommes arrivés au point où il est important de réagir et j'estime, pour ma part, que nous devons prendre en compte l'exigence de la qualité du service, l'exigence de la mission qui est nôtre. Si nous voulons maintenir cette exigence, il faut maintenant que les moyens ne diminuent pas davantage, et c'est pour cela que je demande que ce ministère puisse bénéficier d'un statut prioritaire, fasse partie des ministères prioritaires, l'année prochaine, de façon à ce que nous puissions éviter cette dégradation. Je crois que la diminution a été importante. Je crois que l'effort de rationalisation a été, lui aussi, très important. Mais nous ne pouvons guère aller plus loin.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2003)
(Intervention dans le journal de TV5 à Paris, le 1er décembre 2003) :
Nous avons fait des efforts tout au long des dernières années, c'est pour cela que je souhaite que, l'année prochaine, ce ministère puisse être situé comme ministère prioritaire et je crois que la volonté du chef de l'Etat, la volonté du Premier ministre, c'est bien de permettre à ce ministère de jouer tout son rôle. On a vu au cours des derniers mois à quel point la voix de la France était attendue et entendue sur la scène internationale. Je crois donc qu'il faut que nous fassions l'effort nécessaire pour permettre à cette action diplomatique d'avoir tous les moyens dont elle doit bénéficier.
Nous sommes dans une situation, j'allais dire, limite. Nous avons fourni beaucoup d'efforts au cours des dernières années. Nous avons réformé ce ministère. Il faut maintenant, bien évidemment, maintenir la situation en l'état, à charge pour nous, à l'intérieur du ministère de prendre les décisions qui permettront véritablement de tirer le meilleur des moyens dont nous disposons. Mais je crois qu'on ne peut pas aller au-delà de l'effort qui a été fourni, parce que nous remettrions véritablement en cause la capacité de nos agents à fournir le meilleur travail possible.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 décembre 2003)