Texte intégral
Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le député,
Je réponds volontiers à votre question, en précisant les trois principes qui guident l'action de la République pour la région Corse. Ces principes sont clairs et simples. Un, le respect de l'État de droit : j'approuve sans réserve l'action de fermeté et responsable de D. De Villepin en Corse, pour que les Corses puissent avoir droit, comme tous les Français, à la sécurité de la République. Nous ferons respecter l'État de droit en Corse, c'est un élément essentiel de notre politique. Deuxièmement, nous avons proposé aux Corses une évolution institutionnelle ; les électeurs de Corses ont répondu à cette question. J'ai décidé que, puisqu'il en était ainsi, le respect de la démocratie imposait aux autorités de la République la stabilité des institutions en Corse. Il n'y a donc pas de réforme institutionnelle prévue pour la région Corse. Troisième principe : état de droit, stabilité institutionnelle, développement économique et social.
C'est pour cela que l'État tiendra sa parole. C'est pour cela que nous avons augmenté les dotations de manière à ce que la signature de l'État, notamment pour ce qui concerne les contrats de plan pour la région de Corse, comme pour toutes les autres régions de France, la signature soit respectée ; c'est vrai des dossiers d'infrastructure auxquels je vous sais très attachés, c'est vrai aussi aux autres engagements de l'État, notamment, je pense au dossier agricole et je pense aussi à l'Université de Corte, dont vous avez parlé, Monsieur le président.
Je voudrais saluer le sens des responsabilités de la collectivité territoriale corse. J'associe dans cet hommage l'attitude personnelle de M. Zuccarelli qui, bien qu'ayant été victime d'attentat a su faire preuve de courage et de dignité, montrant que l'avenir de la Corse méritait l'attention de la République, mais méritait aussi que l'État veille à ce qu'en Corse, l'on respecte les principes républicains.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 15 novembre 2004)
Je réponds volontiers à votre question, en précisant les trois principes qui guident l'action de la République pour la région Corse. Ces principes sont clairs et simples. Un, le respect de l'État de droit : j'approuve sans réserve l'action de fermeté et responsable de D. De Villepin en Corse, pour que les Corses puissent avoir droit, comme tous les Français, à la sécurité de la République. Nous ferons respecter l'État de droit en Corse, c'est un élément essentiel de notre politique. Deuxièmement, nous avons proposé aux Corses une évolution institutionnelle ; les électeurs de Corses ont répondu à cette question. J'ai décidé que, puisqu'il en était ainsi, le respect de la démocratie imposait aux autorités de la République la stabilité des institutions en Corse. Il n'y a donc pas de réforme institutionnelle prévue pour la région Corse. Troisième principe : état de droit, stabilité institutionnelle, développement économique et social.
C'est pour cela que l'État tiendra sa parole. C'est pour cela que nous avons augmenté les dotations de manière à ce que la signature de l'État, notamment pour ce qui concerne les contrats de plan pour la région de Corse, comme pour toutes les autres régions de France, la signature soit respectée ; c'est vrai des dossiers d'infrastructure auxquels je vous sais très attachés, c'est vrai aussi aux autres engagements de l'État, notamment, je pense au dossier agricole et je pense aussi à l'Université de Corte, dont vous avez parlé, Monsieur le président.
Je voudrais saluer le sens des responsabilités de la collectivité territoriale corse. J'associe dans cet hommage l'attitude personnelle de M. Zuccarelli qui, bien qu'ayant été victime d'attentat a su faire preuve de courage et de dignité, montrant que l'avenir de la Corse méritait l'attention de la République, mais méritait aussi que l'État veille à ce qu'en Corse, l'on respecte les principes républicains.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 15 novembre 2004)