Texte intégral
Monsieur le Président de la Communauté urbaine (Robert GRAUSSMANN)
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de vous dire à quel point je suis particulièrement ravi de me retrouver ici, parmi vous, pour clôturer ces premières assises du tourisme.
Ravi de saluer l'initiative de Madame le Maire, Fabienne Keller, d'avoir organisé cette journée de réflexion autour de six grands thèmes qui rejoignent d'ailleurs les préoccupations du Gouvernement.
Ravi de vous féliciter tout d'avoir choisi d'anticiper l'avenir en vous penchant sur les atouts et les faiblesses de l'organisation touristique strasbourgeoise et en recueillant les enseignements des expériences réussies en d'autres endroits du territoire.
Vous n'êtes pas immobile, vous reposant sur vos lauriers, bien au contraire, vous êtes prospectifs et menez une vraie réflexion stratégique.
Et pourtant, vous pourriez être tentés de l'être tant Strasbourg a remarquablement réussi le pari du tourisme urbain.
Le tourisme urbain est aujourd'hui un véritable enjeu pour les villes, par la production d'images valorisantes susceptibles d'accroître leur attractivité, mais aussi par les retombées économiques escomptées.
Les villes génèrent la plus forte consommation touristique, estimée à 23,6 milliards d' euros, dont 60 % proviennent des touristes étrangers.
Elles représentent 25 % des nuitées totales, 30,3 % des séjours effectués par les résidents (soit le 2ème espace le plus fréquenté) et 40 % des séjours effectués par les non-résidents.
Cependant, la ville est une destination complexe, difficile à cerner et à appréhender, car elle est multiforme : tourisme d'affaires multiforme, tourisme d'agrément, vacances, courts séjours, tourisme de passage..., avec des durées de séjour qui peuvent varier fortement.
Compilant parfaitement tourisme d'affaires, tourisme culturel et gastronomique, événements festifs, Strasbourg est incontestablement devenu une des plus importantes villes touristiques françaises, contribuant largement au rayonnement de notre destination France.
Rayonnement particulièrement grand puisque nous sommes le pays le plus visité au monde et le secteur du tourisme y représente environ 7 % de notre PIB et plus d'un million d'emplois directs et autant en emplois indirects.
Phénomène social et source de développement économique, le tourisme est néanmoins à l'origine de pressions sur l'environnement et les équilibres sociaux et économiques.
Dans ce contexte nouveau de mondialisation aux conséquences environnementales, économiques, culturelles et sociales nombreuses et parfois incertaines, la France doit conserver sa notoriété.
Pour ce faire, elle doit s'orienter vers un tourisme de qualité et l'Etat doit être le garant d'un développement touristique maîtrisé, cohérent et durable tout en reconnaissant le poids sans cesse croissant de notre secteur dans l'économie nationale.
C'est ce à quoi le Gouvernement travaille depuis deux ans.
En premier lieu, il travaille à l'accessibilité des territoires, grâce à la réalisation des liaisons radiales TGV ainsi que par le développement de liaisons avec un nombre croissant d'aérodromes qui sont indispensables pour favoriser la mobilité et les courts séjours à thème.
C'est le cas de Strasbourg, dont la vocation européenne nécessite d'être soutenue et renforcée puisqu'elle accueille plusieurs institutions communautaires et internationales.
Le Gouvernement a donc confirmé, lors du CIADT du 18 décembre 2003, la seconde phase de la ligne TGV Est ainsi que l'interconnexion avec les lignes à grande vitesse allemande.
De même, il a reconduit son soutien financier aux lignes aériennes desservant la ville notamment dans le cadre du contrat triennal 2003-2005.
J'ajoute que le CIADT a confirmé la place du tourisme d'affaire comme vecteur de développement des territoires et qu'il convient donc de favoriser le positionnement des grandes métropoles françaises face à leurs concurrentes européennes.
Vous l'avez d'ailleurs évoqué dans le cadre de votre troisième atelier.
Autre point qui retient toute l'attention du Gouvernement, l'image de la France qui nous confère une très grande notoriété qu'elle soit culturelle, historique, de qualité de vie ou gastronomique.
Nous avons un réel potentiel touristique, une richesse qu'il faut promouvoir au mieux.
Sur ce point, le rayonnement culturel de la ville de Strasbourg va être renforcé avec la poursuite de la construction d'équipements structurants ; des fonds vont être mobilisés pour la construction d'un Zénith.
Mais plus généralement, la mobilisation de tous autour du Plan Qualité France, qui a été décidé lors du Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre dernier va permettre au visiteur étranger d'avoir plus de visibilité face à une offre devenue plus simple et plus sécurisée.
Nous incitons, avec succès, tous les professionnels à mener des démarches qualité sérieuses afin d'améliorer la lisibilité de la qualité de l'offre touristique pour les clients.
Assurément, ces démarches vont permettre une communication accrue de la France comme destination de qualité.
Et je ne doute pas que les professionnels strasbourgeois vont adhérer en masse à cette démarche qui va favoriser, comme cela vous a été expliqué lors du quatrième atelier, la coopération entre tous.
Mais la qualité, ce n'est pas seulement les équipements touristiques et les offres, c'est aussi l'accueil.
Vous l'avez certainement constaté à la lecture de l'enquête que Maison de la France a confiée à l'institut IPSOS, l'accueil est le point faible récurrent dans la perception de la France par nos amis étrangers.
C'est pourquoi, après le succès de 10 années de campagne " Bonjour !", j'ai lancé, dernièrement la campagne " Bienvenue en France " qui va sensibiliser l'ensemble des professionnels au nécessaire réflexe d'un accueil ouvert et disponible.
Et je sais qu'ici, à Strasbourg, les professionnels du tourisme auront à coeur de l'avoir sans cesse.
Enfin, cette qualité, elle devra aussi se retrouver dans l'immobilier de loisirs et de tourisme, que nous avons souhaité relancer.
Des aides fiscales pour la réalisation ou la réhabilitation des résidences de tourisme ont été décidées lors du Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre.
C'est là encore, un autre exemple de la motivation du Gouvernement.
Et cette motivation, elle va se concrétiser une deuxième fois par la tenue, le 23 juillet d'un nouveau Comité Interministériel sur le Tourisme.
A cette occasion, nous ferons le bilan des mesures qui ont été décidées en septembre dernier.
Nous aurons aussi l'occasion d'introduire de nouveaux axes forts et notamment celui de l'emploi qui est au coeur des priorités du président de la République et du Premier ministre.
Nous mettrons aussi l'accent sur l'attractivité de la France à l'international avec trois thèmes de travail : la promotion, la qualité et l'exportation de nos savoir-faire à l'international et d'autre part, sur le développement durable du tourisme.
Car, le développement durable ne saurait être exclu du tourisme.
Il faut toujours avoir à l'esprit ses bienfaits sociaux tout en s'efforçant de réduire, voire neutraliser les nuisances environnementales qu'il peut occasionner et parvenir à une utilisation économe des ressources, notamment les plus rares.
Il y a encore bien d'autres aspects qui sont inclus dans la politique touristique du Gouvernement, je ne peux tous les citer.
Mesdames, Messieurs,
Je suis venu, ici à Strasbourg vous dire que notre ambition est claire : attirer encore plus de visiteurs, leur offrir des prestations de qualité, les faire rester plus longtemps et les faire consommer d'avantage.
Je sais que vous partagez ce souhait qui correspond à notre ambition commune pour l'économie touristique, celle de nos villes, de nos régions et de notre pays tout entier.
Je suis aussi venu rappeler la volonté du Gouvernement.
Elle est grande, comme en témoignent les réunions de deux comités interministériels sur le Tourisme en dix mois, comme en témoigne le changement d'appellation de mon département ministériel.
Devenir Ministre délégué n'est pas une récompense personnelle, c'est plutôt un symbole : celui de la reconnaissance pleine et entière du secteur touristique.
Enfin, l'ensemble des mesures qui concernent le tourisme à prendre devront certainement trouver leur concrétisation dans un texte législatif de référence.
C'est mon voeu.
En effet, notre secteur, étape ultime de sa consécration, doit voir ses règles de fonctionnement figées dans le marbre de la loi.
Celle-ci, que je souhaite proposer au Parlement, sera le fil conducteur de vos activités, acteurs publics comme privés.
Elle sera aussi le témoignage de l'importance croissante de l'activité touristique en tant que facteur de création de richesses et d'emploi.
Je sais que nous convergeons aussi sur ce point et je m'en félicite.
Mesdames, Messieurs, l'avenir du tourisme est l'oeuvre de chacun d'entre nous.
Les travaux de vos assises en sont la parfaite illustration et je tiens à féliciter chacun des intervenants et participants, la municipalité et vous Monsieur le Président, Madame le Maire de Strasbourg.
Sachez que mon ministère sera toujours à vos côtés.
Je vous remercie.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 30 juin 2004)
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi, tout d'abord, de vous dire à quel point je suis particulièrement ravi de me retrouver ici, parmi vous, pour clôturer ces premières assises du tourisme.
Ravi de saluer l'initiative de Madame le Maire, Fabienne Keller, d'avoir organisé cette journée de réflexion autour de six grands thèmes qui rejoignent d'ailleurs les préoccupations du Gouvernement.
Ravi de vous féliciter tout d'avoir choisi d'anticiper l'avenir en vous penchant sur les atouts et les faiblesses de l'organisation touristique strasbourgeoise et en recueillant les enseignements des expériences réussies en d'autres endroits du territoire.
Vous n'êtes pas immobile, vous reposant sur vos lauriers, bien au contraire, vous êtes prospectifs et menez une vraie réflexion stratégique.
Et pourtant, vous pourriez être tentés de l'être tant Strasbourg a remarquablement réussi le pari du tourisme urbain.
Le tourisme urbain est aujourd'hui un véritable enjeu pour les villes, par la production d'images valorisantes susceptibles d'accroître leur attractivité, mais aussi par les retombées économiques escomptées.
Les villes génèrent la plus forte consommation touristique, estimée à 23,6 milliards d' euros, dont 60 % proviennent des touristes étrangers.
Elles représentent 25 % des nuitées totales, 30,3 % des séjours effectués par les résidents (soit le 2ème espace le plus fréquenté) et 40 % des séjours effectués par les non-résidents.
Cependant, la ville est une destination complexe, difficile à cerner et à appréhender, car elle est multiforme : tourisme d'affaires multiforme, tourisme d'agrément, vacances, courts séjours, tourisme de passage..., avec des durées de séjour qui peuvent varier fortement.
Compilant parfaitement tourisme d'affaires, tourisme culturel et gastronomique, événements festifs, Strasbourg est incontestablement devenu une des plus importantes villes touristiques françaises, contribuant largement au rayonnement de notre destination France.
Rayonnement particulièrement grand puisque nous sommes le pays le plus visité au monde et le secteur du tourisme y représente environ 7 % de notre PIB et plus d'un million d'emplois directs et autant en emplois indirects.
Phénomène social et source de développement économique, le tourisme est néanmoins à l'origine de pressions sur l'environnement et les équilibres sociaux et économiques.
Dans ce contexte nouveau de mondialisation aux conséquences environnementales, économiques, culturelles et sociales nombreuses et parfois incertaines, la France doit conserver sa notoriété.
Pour ce faire, elle doit s'orienter vers un tourisme de qualité et l'Etat doit être le garant d'un développement touristique maîtrisé, cohérent et durable tout en reconnaissant le poids sans cesse croissant de notre secteur dans l'économie nationale.
C'est ce à quoi le Gouvernement travaille depuis deux ans.
En premier lieu, il travaille à l'accessibilité des territoires, grâce à la réalisation des liaisons radiales TGV ainsi que par le développement de liaisons avec un nombre croissant d'aérodromes qui sont indispensables pour favoriser la mobilité et les courts séjours à thème.
C'est le cas de Strasbourg, dont la vocation européenne nécessite d'être soutenue et renforcée puisqu'elle accueille plusieurs institutions communautaires et internationales.
Le Gouvernement a donc confirmé, lors du CIADT du 18 décembre 2003, la seconde phase de la ligne TGV Est ainsi que l'interconnexion avec les lignes à grande vitesse allemande.
De même, il a reconduit son soutien financier aux lignes aériennes desservant la ville notamment dans le cadre du contrat triennal 2003-2005.
J'ajoute que le CIADT a confirmé la place du tourisme d'affaire comme vecteur de développement des territoires et qu'il convient donc de favoriser le positionnement des grandes métropoles françaises face à leurs concurrentes européennes.
Vous l'avez d'ailleurs évoqué dans le cadre de votre troisième atelier.
Autre point qui retient toute l'attention du Gouvernement, l'image de la France qui nous confère une très grande notoriété qu'elle soit culturelle, historique, de qualité de vie ou gastronomique.
Nous avons un réel potentiel touristique, une richesse qu'il faut promouvoir au mieux.
Sur ce point, le rayonnement culturel de la ville de Strasbourg va être renforcé avec la poursuite de la construction d'équipements structurants ; des fonds vont être mobilisés pour la construction d'un Zénith.
Mais plus généralement, la mobilisation de tous autour du Plan Qualité France, qui a été décidé lors du Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre dernier va permettre au visiteur étranger d'avoir plus de visibilité face à une offre devenue plus simple et plus sécurisée.
Nous incitons, avec succès, tous les professionnels à mener des démarches qualité sérieuses afin d'améliorer la lisibilité de la qualité de l'offre touristique pour les clients.
Assurément, ces démarches vont permettre une communication accrue de la France comme destination de qualité.
Et je ne doute pas que les professionnels strasbourgeois vont adhérer en masse à cette démarche qui va favoriser, comme cela vous a été expliqué lors du quatrième atelier, la coopération entre tous.
Mais la qualité, ce n'est pas seulement les équipements touristiques et les offres, c'est aussi l'accueil.
Vous l'avez certainement constaté à la lecture de l'enquête que Maison de la France a confiée à l'institut IPSOS, l'accueil est le point faible récurrent dans la perception de la France par nos amis étrangers.
C'est pourquoi, après le succès de 10 années de campagne " Bonjour !", j'ai lancé, dernièrement la campagne " Bienvenue en France " qui va sensibiliser l'ensemble des professionnels au nécessaire réflexe d'un accueil ouvert et disponible.
Et je sais qu'ici, à Strasbourg, les professionnels du tourisme auront à coeur de l'avoir sans cesse.
Enfin, cette qualité, elle devra aussi se retrouver dans l'immobilier de loisirs et de tourisme, que nous avons souhaité relancer.
Des aides fiscales pour la réalisation ou la réhabilitation des résidences de tourisme ont été décidées lors du Comité Interministériel sur le Tourisme du 9 septembre.
C'est là encore, un autre exemple de la motivation du Gouvernement.
Et cette motivation, elle va se concrétiser une deuxième fois par la tenue, le 23 juillet d'un nouveau Comité Interministériel sur le Tourisme.
A cette occasion, nous ferons le bilan des mesures qui ont été décidées en septembre dernier.
Nous aurons aussi l'occasion d'introduire de nouveaux axes forts et notamment celui de l'emploi qui est au coeur des priorités du président de la République et du Premier ministre.
Nous mettrons aussi l'accent sur l'attractivité de la France à l'international avec trois thèmes de travail : la promotion, la qualité et l'exportation de nos savoir-faire à l'international et d'autre part, sur le développement durable du tourisme.
Car, le développement durable ne saurait être exclu du tourisme.
Il faut toujours avoir à l'esprit ses bienfaits sociaux tout en s'efforçant de réduire, voire neutraliser les nuisances environnementales qu'il peut occasionner et parvenir à une utilisation économe des ressources, notamment les plus rares.
Il y a encore bien d'autres aspects qui sont inclus dans la politique touristique du Gouvernement, je ne peux tous les citer.
Mesdames, Messieurs,
Je suis venu, ici à Strasbourg vous dire que notre ambition est claire : attirer encore plus de visiteurs, leur offrir des prestations de qualité, les faire rester plus longtemps et les faire consommer d'avantage.
Je sais que vous partagez ce souhait qui correspond à notre ambition commune pour l'économie touristique, celle de nos villes, de nos régions et de notre pays tout entier.
Je suis aussi venu rappeler la volonté du Gouvernement.
Elle est grande, comme en témoignent les réunions de deux comités interministériels sur le Tourisme en dix mois, comme en témoigne le changement d'appellation de mon département ministériel.
Devenir Ministre délégué n'est pas une récompense personnelle, c'est plutôt un symbole : celui de la reconnaissance pleine et entière du secteur touristique.
Enfin, l'ensemble des mesures qui concernent le tourisme à prendre devront certainement trouver leur concrétisation dans un texte législatif de référence.
C'est mon voeu.
En effet, notre secteur, étape ultime de sa consécration, doit voir ses règles de fonctionnement figées dans le marbre de la loi.
Celle-ci, que je souhaite proposer au Parlement, sera le fil conducteur de vos activités, acteurs publics comme privés.
Elle sera aussi le témoignage de l'importance croissante de l'activité touristique en tant que facteur de création de richesses et d'emploi.
Je sais que nous convergeons aussi sur ce point et je m'en félicite.
Mesdames, Messieurs, l'avenir du tourisme est l'oeuvre de chacun d'entre nous.
Les travaux de vos assises en sont la parfaite illustration et je tiens à féliciter chacun des intervenants et participants, la municipalité et vous Monsieur le Président, Madame le Maire de Strasbourg.
Sachez que mon ministère sera toujours à vos côtés.
Je vous remercie.
(source http://www.tourisme.gouv.fr, le 30 juin 2004)