Texte intégral
Chers collègues, comme vient de le dire Hervé GAYMARD, le commerce extérieur est une grande priorité du Gouvernement, car il permet de produire des emplois. Avec un milliard d'exportations supplémentaires, c'est 15 000 emplois nouveaux qui sont créés. A cet égard, 2004 est une année record d'exportations. Nous aurons 16 milliards d'exportations supplémentaires cette année par rapport à l'année précédente, ce qui correspond à 250 000 emplois de plus.
En 2004, nos exportations atteignent en effet leur plus haut niveau historique. Les chiffres seront connus précisément vendredi matin. Je vous renvoie à vendredi matin pour leur analyse plus détaillée. A côté de cette exportation record, il y a aussi une importation record ; elle sera principalement due à l'augmentation des prix de l'énergie et des matières premières et à la très bonne tenue de notre consommation interne. Je vous renvoie à vendredi matin pour en parler plus en détail.
Le diagnostic sur les exportations est connu. Nous n'avons que 100 000 entreprises qui exportent et nous pourrions en avoir 150 000. Nos exportations ne sont pas assez orientées vers les zones en forte croissance. Notre spécialisation sectorielle doit être quelquefois encouragée sur les segments de marché les plus porteurs à l'international.
Un certain nombre de mesures ont déjà été prises et sont à l'oeuvre. Je vais vous en citer quatre :
- le crédit d'impôt de prospection commerciale de 40 000 euros dans la loi de finances 2005,
- le contrat export inclus dans la loi BORLOO permettant de recruter de manière flexible et adaptée aux métiers de l'export,
- la réforme du volontariat à l'international en entreprise,
- les plans d'actions commerciaux dans les 25 pays cibles qui font une partie de l'explication des croissances de 2004.
Telles sont les mesures importantes qui ont été prises, qui sont à l'oeuvre et qui réussissent. Nous en avons d'autres à vous annoncer et, pour faire bref, je vais vous en annoncer cinq.
La première mesure fait suite à la visite d'état du Président de la République en Chine. Nous avons constaté qu'il n'y avait que 3 500 entreprises françaises qui exportent vers la Chine en 2004. Nous ferons tout pour qu'en 2005 il y en ait 1 000 de plus. C'est très difficile à faire, mais nous allons le faire. Il y a déjà 1 600 entreprises inscrites dans des missions d'entreprises nouvelles vers ce pays.
Nous allons encourager les entreprises à travailler ensemble sur les marchés étrangers et notamment à travers le portage réalisé par les grandes entreprises pour les petites et moyennes entreprises. En France, cela ne se fait pas assez, cela pourrait se faire davantage. Nous l'encourageons massivement. Nous l'encourageons à travers la réalisation par les PME de consortiums. Nous l'encourageons en donnant 80 000 euros de crédits d'impôts pour des opérations par des consortiums de PME ensemble ou avec une grande entreprise.
Troisième mesure importante : nous allons proposer aux régions d'expérimenter les transferts des directions régionales du commerce extérieur et leurs crédits. Il s'agit de mobiliser. Nous avons 100 000 entreprises qui exportent. Nous savons que 150 000 pourraient le faire. Aussi, pour les mobiliser davantage, il faut mobiliser tous les acteurs potentiels. Nous le ferons avec les conseils régionaux et la décentralisation aura lieu, de façon expérimentale, dans les prochaines semaines auprès de plusieurs régions.
Nous avons également de nouveaux partenariats avec les banques populaires, avec les chambres de commerce et d'industrie. L'ensemble du dispositif est mobilisé.
Hervé GAYMARD vient de vous annoncer que nous voulons élargir les déductions d'impôts sur les revenus pour les missions de prospection commerciale à l'étranger au-delà de 120 jours par an. Un dispositif existait déjà. Il date des années 70 ; il est peu connu et peu utilisé par les PME. Nous allons donc le simplifier et l'améliorer. Nous y travaillons pour la loi de finances 2006. Il s'agit d'une mesure très incitative qui devrait conduire les salariés des entreprises à prospecter les marchés étrangers et à rapporter des contrats qui seront autant d'emplois en France.
Enfin, après les 25 pays cibles, nous allons faire une politique de stratégie sectorielle, à l'image de ce que Patrick DEVEDJIAN vient d'indiquer sur les politiques sectorielles de l'industrie. Nous avons, de la même façon, entamé une série de réflexions avec les organisations professionnelles. Nous avons déjà enclenché une première politique de développement des exportations dans le secteur de l'agroalimentaire. Les engagements ont été mis au point et signés la semaine dernière. D'autres sont en préparation et seront présentés à partir du mois de mars, du mois de juin. Tous les trois mois, de nouveaux plans sectoriels seront mis en place.
Ces nouvelles mesures et ces projets visent l'emploi des Français. Ils devraient avoir un effet mobilisateur qui se traduira par une nouvelle progression des exportations. Le commerce extérieur est un travail d'équipe, c'est aussi un thème fédérateur pour les entreprises que nous incitons à " chasser en meute. "
Les Français ont souvent, dans cette ambiance quelquefois entretenue par certains sur le déclin, des interrogations sur les bénéfices que la France retire de son ouverture internationale. 6 millions de Français travaillent pour les marchés étrangers. Un quart de nos emplois industriels en France sont le fait de capitaux qui ont choisi notre pays pour son attractivité et la productivité de ses salariés.
Notre place dans la division internationale est au sommet du triangle, celui de l'innovation, de la créativité, de la technologie et de la valeur ajoutée. Nous n'exporterons pas plus en remettant en cause notre modèle social ou en diminuant nos salaires. Ce n'est d'ailleurs pas cette politique que mène le Gouvernement. Nous misons sur l'attractivité de la France, le Premier ministre l'a redit hier, et sur sa compétitivité, que je constate tous les jours par l'augmentation des exportations de 2004.
La compétitivité est due à notre formation, à l'innovation, à la politique industrielle dans un cadre européen. Jamais autant de mesures n'avaient été annoncées dans le domaine du commerce extérieur. La mondialisation anticipée, accompagnée et encadrée est porteuse d'emplois et de croissance. Nos entreprises le démontrent chaque jour sur les marchés étrangers, à nous d'en convaincre les Français.
(Source http://www.minefi.gouv.fr, le 10 février 2005)
Le déficit ne doit pas masquer le dynamisme des exportateurs français.
Le déficit commercial atteint 7,8 milliards d'euros. Il est principalement conjoncturel, comme il l'était en 2000, date de notre dernier déficit commercial et année de forte croissance comme en 2004. Il résulte de la progression rapide des importations de 8,6 % qui s'explique par la hausse du prix du pétrole, des métaux et de l'acier et par la bonne tenue de la consommation intérieure.
Ce déficit ne doit pas masquer la bonne performance des exportations qui augmentent de 5,6 % en 2004, atteignant ainsi leur plus haut niveau historique. La reprise de nos ventes à l'étranger en 2004 résulte du raffermissement de la demande européenne, du redressement de nos ventes de biens intermédiaires et d'équipement tirées par la reprise de l'investissement et des remarquables résultats de l'industrie automobile française à l'exportation.
Nous pouvons améliorer nos performances à l'export. Nos exportations, destinées pour deux tiers au marché européen, où la croissance reste faible, n'ont pas suffisamment bénéficié de la reprise américaine et asiatique. Quant au nombre d'entreprises exportatrices, il reste autour de 100 000, ce qui est inférieur aux performances allemandes et italiennes. Enfin, malgré la bonne tenue de notre part de marché mondial (5,2 %), on observe une dégradation tendancielle du solde de l'industrie civile qui exige une action corrective. A cet égard, les initiatives prises en matière d'innovation industrielle pourront stimuler à terme l'exportation.
Le plan de soutien aux exportations que le gouvernement a lancé vise à accélérer l'augmentation de nos exportations en favorisant l'emploi, en ciblant les PME, véritable vivier d'exportations nouvelles, et en encourageant une réorientation géographique de notre commerce vers les zones en forte croissance. Les premiers résultats sont encourageants. Aux Etats-Unis, la baisse de nos exportations a été enrayée grâce notamment au doublement de la présence française dans les salons professionnels. En Thaïlande, le plan d'action commerciale lancé en 2003 est un succès : les entreprises françaises ont obtenu un montant record de contrats. En Chine, l'objectif d'emmener 1 000 nouvelles PME en 2005, dans le cadre d'opérations commerciales collectives, sera tenu voire même dépassé.
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie a proposé au Premier ministre de nouvelles initiatives pour favoriser l'exportation, en particulier le recrutement et la prospection à l'étranger, comme nous l'avons annoncé mardi dernier.
Aujourd'hui, six millions d'actifs travaillent pour l'exportation. Un milliard d'exportations nouvelles génèrent 15 000 emplois en France. Les mesures fiscales applicables depuis le 1er janvier vont inciter les PME à se regrouper pour travailler ensemble à l'exportation et à recruter pour prospecter de nouveaux marchés. Elles devraient rapidement se traduire par des exportations nouvelles. Jamais autant de mesures n'ont été annoncées en faveur du commerce extérieur. L'ouverture internationale, anticipée et accompagnée, est porteuse d'emploi et de croissance. Nos entreprises le démontrent chaque jour sur les marchés étrangers. Le déficit ne doit pas masquer cette réalité.
(Source http://www.minefi.gouv.fr, le 16 février 2005)
En 2004, nos exportations atteignent en effet leur plus haut niveau historique. Les chiffres seront connus précisément vendredi matin. Je vous renvoie à vendredi matin pour leur analyse plus détaillée. A côté de cette exportation record, il y a aussi une importation record ; elle sera principalement due à l'augmentation des prix de l'énergie et des matières premières et à la très bonne tenue de notre consommation interne. Je vous renvoie à vendredi matin pour en parler plus en détail.
Le diagnostic sur les exportations est connu. Nous n'avons que 100 000 entreprises qui exportent et nous pourrions en avoir 150 000. Nos exportations ne sont pas assez orientées vers les zones en forte croissance. Notre spécialisation sectorielle doit être quelquefois encouragée sur les segments de marché les plus porteurs à l'international.
Un certain nombre de mesures ont déjà été prises et sont à l'oeuvre. Je vais vous en citer quatre :
- le crédit d'impôt de prospection commerciale de 40 000 euros dans la loi de finances 2005,
- le contrat export inclus dans la loi BORLOO permettant de recruter de manière flexible et adaptée aux métiers de l'export,
- la réforme du volontariat à l'international en entreprise,
- les plans d'actions commerciaux dans les 25 pays cibles qui font une partie de l'explication des croissances de 2004.
Telles sont les mesures importantes qui ont été prises, qui sont à l'oeuvre et qui réussissent. Nous en avons d'autres à vous annoncer et, pour faire bref, je vais vous en annoncer cinq.
La première mesure fait suite à la visite d'état du Président de la République en Chine. Nous avons constaté qu'il n'y avait que 3 500 entreprises françaises qui exportent vers la Chine en 2004. Nous ferons tout pour qu'en 2005 il y en ait 1 000 de plus. C'est très difficile à faire, mais nous allons le faire. Il y a déjà 1 600 entreprises inscrites dans des missions d'entreprises nouvelles vers ce pays.
Nous allons encourager les entreprises à travailler ensemble sur les marchés étrangers et notamment à travers le portage réalisé par les grandes entreprises pour les petites et moyennes entreprises. En France, cela ne se fait pas assez, cela pourrait se faire davantage. Nous l'encourageons massivement. Nous l'encourageons à travers la réalisation par les PME de consortiums. Nous l'encourageons en donnant 80 000 euros de crédits d'impôts pour des opérations par des consortiums de PME ensemble ou avec une grande entreprise.
Troisième mesure importante : nous allons proposer aux régions d'expérimenter les transferts des directions régionales du commerce extérieur et leurs crédits. Il s'agit de mobiliser. Nous avons 100 000 entreprises qui exportent. Nous savons que 150 000 pourraient le faire. Aussi, pour les mobiliser davantage, il faut mobiliser tous les acteurs potentiels. Nous le ferons avec les conseils régionaux et la décentralisation aura lieu, de façon expérimentale, dans les prochaines semaines auprès de plusieurs régions.
Nous avons également de nouveaux partenariats avec les banques populaires, avec les chambres de commerce et d'industrie. L'ensemble du dispositif est mobilisé.
Hervé GAYMARD vient de vous annoncer que nous voulons élargir les déductions d'impôts sur les revenus pour les missions de prospection commerciale à l'étranger au-delà de 120 jours par an. Un dispositif existait déjà. Il date des années 70 ; il est peu connu et peu utilisé par les PME. Nous allons donc le simplifier et l'améliorer. Nous y travaillons pour la loi de finances 2006. Il s'agit d'une mesure très incitative qui devrait conduire les salariés des entreprises à prospecter les marchés étrangers et à rapporter des contrats qui seront autant d'emplois en France.
Enfin, après les 25 pays cibles, nous allons faire une politique de stratégie sectorielle, à l'image de ce que Patrick DEVEDJIAN vient d'indiquer sur les politiques sectorielles de l'industrie. Nous avons, de la même façon, entamé une série de réflexions avec les organisations professionnelles. Nous avons déjà enclenché une première politique de développement des exportations dans le secteur de l'agroalimentaire. Les engagements ont été mis au point et signés la semaine dernière. D'autres sont en préparation et seront présentés à partir du mois de mars, du mois de juin. Tous les trois mois, de nouveaux plans sectoriels seront mis en place.
Ces nouvelles mesures et ces projets visent l'emploi des Français. Ils devraient avoir un effet mobilisateur qui se traduira par une nouvelle progression des exportations. Le commerce extérieur est un travail d'équipe, c'est aussi un thème fédérateur pour les entreprises que nous incitons à " chasser en meute. "
Les Français ont souvent, dans cette ambiance quelquefois entretenue par certains sur le déclin, des interrogations sur les bénéfices que la France retire de son ouverture internationale. 6 millions de Français travaillent pour les marchés étrangers. Un quart de nos emplois industriels en France sont le fait de capitaux qui ont choisi notre pays pour son attractivité et la productivité de ses salariés.
Notre place dans la division internationale est au sommet du triangle, celui de l'innovation, de la créativité, de la technologie et de la valeur ajoutée. Nous n'exporterons pas plus en remettant en cause notre modèle social ou en diminuant nos salaires. Ce n'est d'ailleurs pas cette politique que mène le Gouvernement. Nous misons sur l'attractivité de la France, le Premier ministre l'a redit hier, et sur sa compétitivité, que je constate tous les jours par l'augmentation des exportations de 2004.
La compétitivité est due à notre formation, à l'innovation, à la politique industrielle dans un cadre européen. Jamais autant de mesures n'avaient été annoncées dans le domaine du commerce extérieur. La mondialisation anticipée, accompagnée et encadrée est porteuse d'emplois et de croissance. Nos entreprises le démontrent chaque jour sur les marchés étrangers, à nous d'en convaincre les Français.
(Source http://www.minefi.gouv.fr, le 10 février 2005)
Le déficit ne doit pas masquer le dynamisme des exportateurs français.
Le déficit commercial atteint 7,8 milliards d'euros. Il est principalement conjoncturel, comme il l'était en 2000, date de notre dernier déficit commercial et année de forte croissance comme en 2004. Il résulte de la progression rapide des importations de 8,6 % qui s'explique par la hausse du prix du pétrole, des métaux et de l'acier et par la bonne tenue de la consommation intérieure.
Ce déficit ne doit pas masquer la bonne performance des exportations qui augmentent de 5,6 % en 2004, atteignant ainsi leur plus haut niveau historique. La reprise de nos ventes à l'étranger en 2004 résulte du raffermissement de la demande européenne, du redressement de nos ventes de biens intermédiaires et d'équipement tirées par la reprise de l'investissement et des remarquables résultats de l'industrie automobile française à l'exportation.
Nous pouvons améliorer nos performances à l'export. Nos exportations, destinées pour deux tiers au marché européen, où la croissance reste faible, n'ont pas suffisamment bénéficié de la reprise américaine et asiatique. Quant au nombre d'entreprises exportatrices, il reste autour de 100 000, ce qui est inférieur aux performances allemandes et italiennes. Enfin, malgré la bonne tenue de notre part de marché mondial (5,2 %), on observe une dégradation tendancielle du solde de l'industrie civile qui exige une action corrective. A cet égard, les initiatives prises en matière d'innovation industrielle pourront stimuler à terme l'exportation.
Le plan de soutien aux exportations que le gouvernement a lancé vise à accélérer l'augmentation de nos exportations en favorisant l'emploi, en ciblant les PME, véritable vivier d'exportations nouvelles, et en encourageant une réorientation géographique de notre commerce vers les zones en forte croissance. Les premiers résultats sont encourageants. Aux Etats-Unis, la baisse de nos exportations a été enrayée grâce notamment au doublement de la présence française dans les salons professionnels. En Thaïlande, le plan d'action commerciale lancé en 2003 est un succès : les entreprises françaises ont obtenu un montant record de contrats. En Chine, l'objectif d'emmener 1 000 nouvelles PME en 2005, dans le cadre d'opérations commerciales collectives, sera tenu voire même dépassé.
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie a proposé au Premier ministre de nouvelles initiatives pour favoriser l'exportation, en particulier le recrutement et la prospection à l'étranger, comme nous l'avons annoncé mardi dernier.
Aujourd'hui, six millions d'actifs travaillent pour l'exportation. Un milliard d'exportations nouvelles génèrent 15 000 emplois en France. Les mesures fiscales applicables depuis le 1er janvier vont inciter les PME à se regrouper pour travailler ensemble à l'exportation et à recruter pour prospecter de nouveaux marchés. Elles devraient rapidement se traduire par des exportations nouvelles. Jamais autant de mesures n'ont été annoncées en faveur du commerce extérieur. L'ouverture internationale, anticipée et accompagnée, est porteuse d'emploi et de croissance. Nos entreprises le démontrent chaque jour sur les marchés étrangers. Le déficit ne doit pas masquer cette réalité.
(Source http://www.minefi.gouv.fr, le 16 février 2005)