Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Ce n'est pas parce que l'on défile à la tête des manifestations organisées par les autres que l'on est un spécialiste du dialogue social. Ma porte est ouverte aux syndicats, et c'est pour cela qu'au mois de septembre, au mois d'octobre, je les ai tous reçus pour parler du "temps choisi", pour parler de cette "liberté de travailler plus pour celui qui veut gagner plus". Je les ai reçus les uns après les autres ; je les reçois régulièrement, non seulement à Matignon, mais G. Larcher au ministère du Travail ; je les ai eus au téléphone, nous travaillons régulièrement avec les uns, avec les autres. Le mépris n'est pas dans notre nature ; c'est une autre époque, cette époque de la distance, cette époque de l'arrogance. Ce n'est pas notre attitude.
Nous sommes attentifs à ce qu'ont demandé les syndicats. Ils ont demandé à ce que, dans les petites entreprises, on puisse rapprocher progressivement la rémunération des heures supplémentaires avec les grandes entreprises. Eh bien, nous irons dans cette direction. Ils ont demandé à ce que, dans les petites entreprises il y ait plus de dialogue social pour qu'il y ait moins d'écart entre les différents salariés des grandes entreprises et des petites entreprises. Eh bien, nous irons dans cette direction.
Voyez M. Le député, nous sommes très attentifs. Parce que, ce que nous menons comme politique, c'est une politique pour la France, ce n'est pas une politique catégorielle. Ce n'est pas une politique pour une partie des Français. Ce n'est pas une politique inspirée par le sectarisme. Et je ne crois pas, M. Le député, que l'attitude d'un Gouvernement aujourd'hui, qui veut défendre une politique d'avenir, soit de s'engager dans les voies que vous proposez, celles de la démagogie. La France a besoin du courage ! La France a besoin de détermination ! Il faut lui tenir le langage de vérité.
Notre modèle social, le programme social, dans notre pays, ne peut se financer que par le travail, avec l'esprit de justice, avec le libre choix. C'est la politique qui est proposée. C'est une politique qui écoute le pays, mais c'est une politique aussi qui sert la France et qui n'a pas comme ambition de servir un parti de la France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 9 février 2005)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Ce n'est pas parce que l'on défile à la tête des manifestations organisées par les autres que l'on est un spécialiste du dialogue social. Ma porte est ouverte aux syndicats, et c'est pour cela qu'au mois de septembre, au mois d'octobre, je les ai tous reçus pour parler du "temps choisi", pour parler de cette "liberté de travailler plus pour celui qui veut gagner plus". Je les ai reçus les uns après les autres ; je les reçois régulièrement, non seulement à Matignon, mais G. Larcher au ministère du Travail ; je les ai eus au téléphone, nous travaillons régulièrement avec les uns, avec les autres. Le mépris n'est pas dans notre nature ; c'est une autre époque, cette époque de la distance, cette époque de l'arrogance. Ce n'est pas notre attitude.
Nous sommes attentifs à ce qu'ont demandé les syndicats. Ils ont demandé à ce que, dans les petites entreprises, on puisse rapprocher progressivement la rémunération des heures supplémentaires avec les grandes entreprises. Eh bien, nous irons dans cette direction. Ils ont demandé à ce que, dans les petites entreprises il y ait plus de dialogue social pour qu'il y ait moins d'écart entre les différents salariés des grandes entreprises et des petites entreprises. Eh bien, nous irons dans cette direction.
Voyez M. Le député, nous sommes très attentifs. Parce que, ce que nous menons comme politique, c'est une politique pour la France, ce n'est pas une politique catégorielle. Ce n'est pas une politique pour une partie des Français. Ce n'est pas une politique inspirée par le sectarisme. Et je ne crois pas, M. Le député, que l'attitude d'un Gouvernement aujourd'hui, qui veut défendre une politique d'avenir, soit de s'engager dans les voies que vous proposez, celles de la démagogie. La France a besoin du courage ! La France a besoin de détermination ! Il faut lui tenir le langage de vérité.
Notre modèle social, le programme social, dans notre pays, ne peut se financer que par le travail, avec l'esprit de justice, avec le libre choix. C'est la politique qui est proposée. C'est une politique qui écoute le pays, mais c'est une politique aussi qui sert la France et qui n'a pas comme ambition de servir un parti de la France.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 9 février 2005)