Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais vous dire combien j'ai été heureux de recevoir aujourd'hui S. Gross, Premier ministre de la République tchèque, ici à l'Hôtel Matignon, où nous avons parlé à la fois des questions bilatérales, des questions européennes et des questions internationales.
Nous avons notamment parlé de l'Union européenne, de nos espoirs dans cette nouvelle dimension de la construction européenne, celle de l'élargissement d'une part, celle du nouveau Traité constitutionnel d'autre part.
J'ai parlé avec Monsieur le Premier ministre, de la Constitution européenne, et de la mobilisation en France en faveur de cette Constitution européenne. Nous avons ensemble constaté, le Premier ministre de la République tchèque qui est social démocrate, moi qui suis Premier ministre de la République française de centre-droit, nous avons constaté que l'Europe n'est pas partisane. L'Europe n'est ni de droite ni de gauche ; l'Europe, c'est l'avenir. C'est ce dont nous avons parlé ensemble.
Nous avons décidé ensemble de multiplier les groupes de travail pour surmonter un petit nombre de désaccords que nous avons par rapport à un grand nombre de volontés communes, notamment dans la coopération bilatérale, industrielle, le développement des échanges économiques, le développement des échanges entre collectivités territoriales ; une véritable volonté partagée de pouvoir renforcer notre coopération bilatérale et de pouvoir, ensemble, au niveau de l'Union européenne, défendre les mêmes points de vue, ce pourquoi nous souhaitons travailler davantage ensemble.
Je dois vous dire que j'étais très heureux de recevoir le Premier ministre de la République tchèque. C'est une étape importante, avant qu'il ne rencontre tout à l'heure le chef de l'Etat, des progrès entre l'amitié de nos deux pays."
[...]
Mais nous pensons que le débat de la Constitution européenne est un débat historique qui dépasse l'ensemble des problèmes de chacun des pays. C'est vrai en France, c'est vrai en République tchèque, c'est vrai dans l'ensemble de l'Union européenne. Pour nous, la Constitution est un rendez-vous d'Histoire, c'est un rendez-vous très important pour que l'Europe puisse faire entendre sa voix et ses valeurs dans le monde. C'est pour cela que nous sommes confiants dans le choix, le moment venu, que la République tchèque pourra faire. C'est un sujet qui est pour nous très important. Nous pensons que nos pères ont fait l'Union européenne pour la paix à l'intérieur de nos frontières. Notre génération, la génération des nouveaux Européens, doit faire l'Europe, renforcer l'Europe pour la paix dans le monde. Ce n'est pas un choix qui est un choix de court terme, ce n'est pas un choix d'égoïsme, c'est un choix d'Histoire, c'est un choix universel, c'est le choix pour que l'Europe fasse entendre sa voix dans un monde qui, s'il n'est pas équilibré, ne sera pas un monde de paix. Dans ces circonstances-là, nous pensons que les peuples, débattant, discutant, pourront adhérer à ce projet de Constitution qui est porteur de paix. De ce point de vue-là, nous avons confiance dans nos amis.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 16 février 2005)
Je voudrais vous dire combien j'ai été heureux de recevoir aujourd'hui S. Gross, Premier ministre de la République tchèque, ici à l'Hôtel Matignon, où nous avons parlé à la fois des questions bilatérales, des questions européennes et des questions internationales.
Nous avons notamment parlé de l'Union européenne, de nos espoirs dans cette nouvelle dimension de la construction européenne, celle de l'élargissement d'une part, celle du nouveau Traité constitutionnel d'autre part.
J'ai parlé avec Monsieur le Premier ministre, de la Constitution européenne, et de la mobilisation en France en faveur de cette Constitution européenne. Nous avons ensemble constaté, le Premier ministre de la République tchèque qui est social démocrate, moi qui suis Premier ministre de la République française de centre-droit, nous avons constaté que l'Europe n'est pas partisane. L'Europe n'est ni de droite ni de gauche ; l'Europe, c'est l'avenir. C'est ce dont nous avons parlé ensemble.
Nous avons décidé ensemble de multiplier les groupes de travail pour surmonter un petit nombre de désaccords que nous avons par rapport à un grand nombre de volontés communes, notamment dans la coopération bilatérale, industrielle, le développement des échanges économiques, le développement des échanges entre collectivités territoriales ; une véritable volonté partagée de pouvoir renforcer notre coopération bilatérale et de pouvoir, ensemble, au niveau de l'Union européenne, défendre les mêmes points de vue, ce pourquoi nous souhaitons travailler davantage ensemble.
Je dois vous dire que j'étais très heureux de recevoir le Premier ministre de la République tchèque. C'est une étape importante, avant qu'il ne rencontre tout à l'heure le chef de l'Etat, des progrès entre l'amitié de nos deux pays."
[...]
Mais nous pensons que le débat de la Constitution européenne est un débat historique qui dépasse l'ensemble des problèmes de chacun des pays. C'est vrai en France, c'est vrai en République tchèque, c'est vrai dans l'ensemble de l'Union européenne. Pour nous, la Constitution est un rendez-vous d'Histoire, c'est un rendez-vous très important pour que l'Europe puisse faire entendre sa voix et ses valeurs dans le monde. C'est pour cela que nous sommes confiants dans le choix, le moment venu, que la République tchèque pourra faire. C'est un sujet qui est pour nous très important. Nous pensons que nos pères ont fait l'Union européenne pour la paix à l'intérieur de nos frontières. Notre génération, la génération des nouveaux Européens, doit faire l'Europe, renforcer l'Europe pour la paix dans le monde. Ce n'est pas un choix qui est un choix de court terme, ce n'est pas un choix d'égoïsme, c'est un choix d'Histoire, c'est un choix universel, c'est le choix pour que l'Europe fasse entendre sa voix dans un monde qui, s'il n'est pas équilibré, ne sera pas un monde de paix. Dans ces circonstances-là, nous pensons que les peuples, débattant, discutant, pourront adhérer à ce projet de Constitution qui est porteur de paix. De ce point de vue-là, nous avons confiance dans nos amis.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 16 février 2005)